HARSAH

Caractéristiques d’une épidémie de syphilis à San Francisco chez les HARSAH

Karine Blouin vous propose un article sur les caractéristiques d’une épidémie de syphilis à San Francisco chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.

Epidemiologic characteristics of an ongoing syphilis epidemic among men who have sex with men, San Francisco
Bernstein K.T., Stephens S.C., Strona F.V., Kohn R.P., Philip S.S. |  Paru en janvier 2013 dans Sexually Transmitted Diseases

L’augmentation du nombre de cas de syphilis primaire et secondaire (P & S) observée à la fin des années 1990 était principalement associée à une hausse de la transmission chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH), en particulier ceux infectés par le VIH et qui rencontraient leurs partenaires sexuels par le biais d’Internet. Au cours des dix dernières années, la ville de San Francisco a développé des projets et services visant à réduire la fréquence de la syphilis P & S parmi les HARSAH,…

Excrétion du VIH et des virus herpétiques humains

Karine Blouin vous propose un article sur l'excrétion du VIH et des virus herpétiques humains

Shedding of HIV and Human Herpesviruses in the Semen of Effectively Treated HIV-1–Infected Men Who Have Sex With Men 
L'excrétion du VIH et des virus herpétiques humains dans le sperme d'hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes infectés par le VIH et recevant un traitement efficace [traduction libre]
Gianella S., Smith DM., Vargas MV., et al. | Paru en mai 2013 dans Clinical Infectious Diseases

Le traitement antirétroviral du VIH-1 supprime la charge virale à des niveaux indétectables dans le sang et le sperme chez la majorité des individus, ce qui diminue le risque de transmission. De récentes études ont démontré que le traitement antirétroviral précoce diminue d’environ 90 % la transmission du VIH chez les couples hétérosexuels sérodiscordants. Une diminution a également été observée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec…

Transmission de l’hépatite C chez les HARSAH

Karine Blouin vous propose un article sur la transmission de l’hépatite C chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

Incident hepatitis C virus infection in men who have sex with men: a prospective cohort analysis from 1984 to 2011. Les infections incidentes par le virus de l’hépatite C chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes : une analyse de cohorte prospective de 1984 à 2011 [traduction libre]
Mallory D. Witt, Eric C. Seaberg, Annie Darilay, Stephen Young, Sheila Badri, Charles R. Rinaldo, Lisa P. Jacobson, Roger Detels, Chloe L. Thio |  Paru en mars 2013 dansClinical Infectious Diseases

La transmission du virus de l’hépatite C se produit principalement par voie percutanée. Des épidémies de VHC par transmission sexuelle ont toutefois été rapportées récemment chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH) et plus particulièrement chez des HARSAH infectés par le VIH. La…

Alliés dans la lutte contre l’homophobie : nouvel outil de sensibilisation du Groupe régional d’intervention sociale de Québec

Alliées, Alliés! Ensemble contre l’homophobie 

La démystification de l’homosexualité et de la bisexualité est au cœur des activités du Groupe régional d’intervention sociale de Québec (Gris-Québec). Leur plus récent outil présenté sous la forme d’une courte vidéo de sensibilisation se démarque toutefois par sa cible : il vise plutôt la démystification du rôle que peuvent jouer les hétérosexuels à l’égard de la lutte contre l’homophobie.

La vidéo d’une quinzaine de minutes présente en effet des personnes hétérosexuelles ayant accompagné des personnes homosexuelles à un moment ou l’autre de leur vie. Ces gens sont présentés comme des alliés.

En quoi consiste le rôle des alliées et alliés?

Un allié, c’est une personne hétérosexuelle qui pose des gestes concrets d’acceptation et de soutien envers une personne homosexuelle, notamment lors du dévoilement de son orientation sexuelle, mais aussi au quotidien par des gestes simples d’appui et d’encouragement.…

Prévention des ITSS auprès des HARSAH en Montérégie : journée Se réseauter pour mieux intervenir

En Montérégie comme ailleurs au Québec, les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) sont lourdement touchés par les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). La direction de santé publique de la Montérégie entend inverser cette tendance en proposant un plan d’action régional qui vise à joindre plus efficacement les HARSAH.

Pour ce faire, plus de 60 intervenants œuvrant en prévention des ITSS se sont rencontrés le 21 septembre 2012 lors d’une journée de réseautage organisée par la DSP de la Montérégie.

Mobilisation et réseautage sont les deux mots qui ont caractérisé cette journée régionale, en suivi au rapport 2010 de la directrice de santé publique de la Montérégie  Épidémie d’ITSS - Inversons la tendance.

Des collaborateurs de différents milieux de la Montérégie (réseau de la santé, milieux communautaires, gestionnaires ou propriétaires de lieux de rencontres des HARSAH) ont échangé sur les moyens pour…

SPOT : « Une place pour faire le point »

L'Institut national de santé publique du Québec recommande aux HARSAH qui sont sexuellement actifs de se faire dépister à tous les 3 à 6 mois. Plusieurs obstacles peuvent faire en sorte que les individus ne se font pas dépister ou ne retournent pas chercher leurs résultats.

SPOT est un projet de recherche-intervention visant à améliorer l'accès au dépistage auprès des HARSAH moins enclins à utiliser les services de dépistage et de santé existants.

Situer la différence

Sous le slogan « Une place pour faire le point », SPOT offre un dépistage rapide, anonyme et gratuit du VIH aux HARSAH depuis juillet 2009.

Robert Rousseau, co-chercheur au sein du projet SPOT et directeur général de l'organisme communautaire RÉZO1explique : « Malgré des efforts importants réalisés au Québec dans l'adaptation des services pour mieux rejoindre les HARSAH et les membres d'autres minorités sexuelles, plusieurs individus provenant de ces groupes éprouvent des…

Des réalités différentes chez les personnes homosexuelles ou bisexuelles : pourquoi parle-t-on d'adaptation de nos interventions?

En 1993, Michel Dorais, professeur en sciences sociales à l’Université Laval écrivait : « Bien que l’homosexualité ne soit plus considérée par la médecine comme une maladie à combattre, il reste beaucoup à faire pour développer une compréhension accrue de ses manifestations. » Les choses ont-elles vraiment changé?

La formation offerte par l’Institut national de santé publique du Québec a récemment été adaptée pour les infirmiers et infirmières en vue de les outiller à mener une consultation-santé tenant compte de la diversité des orientations sexuelles.

Les histoires de cas proposées et le travail en sous-groupe permettent de mieux comprendre les facteurs de vulnérabilité, particulièrement en ce qui a trait aux ITSS, en plus de déconstruire les principaux mythes véhiculés sur l’homosexualité et la bisexualité.

Pour améliorer la qualité des services offerts, il est nécessaire d’accroître nos connaissances quant aux facteurs de vulnérabilité…

Les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH)

Qui sont-ils?6,11,12 Le terme HARSAH (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes) est utilisé pour définir une population par le biais de son comportement sexuel, il ne s’agit pas d’un terme identitaire comme gai, homosexuel. Il est encore difficile d’estimer avec précision le nombre d’hommes québécois qui ont des relations sexuelles exclusivement ou occasionnellement avec d’autres hommes. Des études, selon différentes méthodologies, estiment qu’entre 4 et 10 % de la population masculine adulte ne serait pas exclusivement hétérosexuelle. Un pourcentage important d’HARSAH s’identifient comme gai, homosexuel ou bisexuel, mais il est important de faire la distinction, car plusieurs n’invoquent pas l’identité gaie ou bisexuelle, mais vivent au moins une partie de leurs relations sexuelles avec d’autres hommes : ainsi, le terme HARSAH s’applique également aux  hommes qui s’identifient comme hétérosexuels et qui ont des relations…

Factors associated with HIV sexual risk management among HIV-negative men who have sex with men living in Québec and who use Internet to find sexual partners

Facteurs associés à la gestion des risques sexuels de transmission du VIH et autres ITSS chez des hommes québécois séronégatifs ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes et qui utilisent Internet pour rencontrer des partenaires sexuels

Communication affichée présentée au congrès ISSTDR, Québec, Canada

Thème

Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) forment un groupe particulièrement touché par les infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS), dont le VIH.

L’analyse des données du Net Gay Baromètre 2007 permet ici de dégager des déterminants associés à un comportement à risque de transmission du VIH et d’autres ITSS chez des HARSAH québécois séronégatifs.

Public cible

Les données présentées intéresseront les intervenants psychosociaux, les infirmiers et infirmières ainsi que les cliniciens qui interviennent auprès des HARSAH. Ils pourront y trouver des repères pertinents pour l’intervention…