Facteurs influençant le développement et la sévérité des conséquences
Les conséquences qui découlent de la violence sexuelle, qu’elle soit subie pendant l’enfance, l’adolescence ou l’âge adulte, peuvent varier d’une personne à l’autre. Plusieurs facteurs peuvent influencer leur développement et leur sévérité, en plus d’affecter le rétablissement des victimes. Ces facteurs incluent1–10 :
- les caractéristiques de la violence sexuelle (p. ex., nature des gestes, sévérité, fréquence, durée, âge au moment de la violence, lien avec la personne auteure);
- les caractéristiques des victimes (p. ex., âge, sexe, genre, personnalité, compétences personnelles, troubles de santé mentale, consommation de substances psychoactives, comportements sexuels à risque);
- les autres expériences de violence subie (p. ex., négligence, violence physique, émotionnelle et psychologique, exposition à la violence conjugale);
- les caractéristiques familiales (p. ex., événements stressants vécus au sein de la famille, qualité de la relation parent-enfant, fonctionnement familial, statut socio-économique);
- les sources de soutien informel (p. ex., soutien parental et familial, soutien des pairs) et formel (p. ex., recours à des services de soutien, consultation d’un professionnel ou d’une professionnelle en santé mentale);
- le dévoilement de la violence sexuelle subie et les réactions de l’entourage et d’autres sources de soutien au dévoilement (p. ex., intervenantes ou intervenants sociaux, personnel de la santé, police).
Plusieurs études montrent que le soutien positif offert par l’entourage à la suite d’un dévoilement (p. ex., offrir son écoute, être réceptif ou réceptive, lui apporter du soutien émotionnel ou tangible) est l’une des conditions les plus importantes pour favoriser leur adaptation et leur rétablissement et pour minimiser les risques de développer des conséquences associées à la violence sexuelle11–13.
- Pour en savoir plus sur comment Recevoir un dévoilement de violence sexuelle.
Références
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Rédaction : Maude Lachapelle, conseillère scientifique, et Claudia Savard, conseillère scientifique spécialisée, INSPQ
Révision externe : Roxanne Guyon, sexologue et professeure adjointe au département de psychiatrie et neurosciences, Université Laval | Malorie Comtois, travailleuse sociale et spécialiste clinique en violence à caractère sexuel à Juripop.