Article

 Bulletin d'information en santé environnementale

  • 9 février 2011

    Dans le Programme national de santé publique, on aborde l’action intersectorielle comme une stratégie indispensable pour améliorer la santé et le bien-être, notamment au regard de la promotion de la santé et de la prévention de nombreux problèmes qui requièrent l’engagement et la participation des acteurs de plusieurs secteurs d’activités (MSSS, 2008).

    En octobre 2005, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) confiait à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) le mandat de mettre en place un Comité intersectoriel sur la prévention des cancers de la peau. La définition de l’intersectorialité sur...

  • 9 février 2011

    Depuis le début des années 1980, de nombreux scientifiques, experts en communication scientifique ou sociologues se sont penchés sur la question de la communication scientifique et ont analysé les obstacles à la diffusion des connaissances scientifiques. Ces obstacles sont aussi bien de nature structurelle que culturelle : un langage et des supports de publications très spécialisés, une difficulté à adapter la communication scientifique à des cibles variées, un manque de liaison pour faciliter les échanges entre les milieux scientifiques et les autres acteurs de la société.

    À la différence des organismes de recherche, les...

  • 9 février 2011

    L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail est un établissement public qui a été créé le 1er juillet 2010 par la fusion de deux agences sanitaires françaises : l’Afssa – Agence française de sécurité sanitaire des aliments – et l’Afsset – Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail. En reprenant leurs missions respectives, l’Anses offre une lecture transversale des questions sanitaires et appréhende ainsi, de manière globale, les expositions auxquelles l’Homme peut être soumis, à travers ses modes de vie et de consommation ou les...

  • 9 février 2011

    La question de l’application ou du transfert de connaissances est aujourd’hui une préoccupation universelle autant de la part de la communauté scientifique que de celle des milieux de la pratique ou décisionnels(1-5). Tandis que certains déclarent « faire du transfert » en publiant leurs travaux ou disséminant des guides de pratique, d’autres praticiens (cliniciens, gestionnaires, professionnels de santé publique) tentent diversement d’intégrer l’un ou l’autre des concepts de/d’ :

    • Evidence-based medicine et « pratiques exemplaires »
    • gouvernance clinique et amélioration de la qualité des...
  • 9 février 2011

    Le Réseau d’échanges en santé environnementale (RESE) est un outil professionnel mis en place par le ministère chargé de la santé en 1997, principalement pour appuyer l’action des services de terrain dans le champ de la santé environnementale (initialement les Directions régionales et départementales des affaires sanitaires et sociales, désormais les Agences régionales de santé).

    Il concerne tous les professionnels du Ministère de la santé (en administration centrale ou au sein des Agences régionales de santé (ARS)), mais aussi ceux des différents établissements publics qui sont impliqués dans le dispositif de sécurité sanitaire environnementale afin de développer une culture commune et de créer les interactions nécessaires au transfert de connaissances.

  • 2 décembre 2010

    Photo CDC PHIL

    Pour les intervenants de l’équipe santé et environnement de la Direction de santé publique et de l’évaluation de Chaudière-Appalaches, le degré d’observance des avis de faire bouillir l’eau chez les citoyens concernés constitue une préoccupation importante afin de mieux apprécier l’efficacité de ce type d’intervention. Cette préoccupation est d’autant plus grande lorsque les avis de faire bouillir se prolongent.

    L’émission d’un avis de faire bouillir l’eau est une intervention qui se rattache au cadre théorique entourant la communication du risque, lequel est appuyé par une littérature...

  • 2 septembre 2010

    En 1958, la cour fédérale américaine obligea la Food and Drug Administration (FDA) d’interdire l’ajout dans la nourriture de toute substance cancérogène. Cet arrêté est connu sous le nom de la clause Delaney du nom du parlementaire qui en a fait la promotion1 :

    Aucun additif ne sera considéré sûr s’il induit le cancer chez l’humain ou chez l’animal ou encore si des tests appropriés pour l’évaluation de la sûreté d’additifs alimentaires montrent qu’il peut induire le cancer chez l’humain ou chez l’animal. (traduction libre)

  • 2 septembre 2010

    Du 5 au 9 juillet 2010, plusieurs régions du sud-ouest du Québec ont subi un changement de circulation dans les vents en altitude, ce qui a entraîné une importante poussée d’air chaud. Les températures maximales ont atteint 30 °C ou plus pendant plusieurs jours avec des températures minimales au-dessus de 20 °C et un degré d’humidité élevé. Le Système intégré de veille et de surveillance des aléas hydrométéorologiques ou géologiques (SIDVS-AHG), un nouvel outil de vigie et surveillance, développé par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), a fourni de données importantes aux intervenants de la santé publique du Québec pendant cette vague de chaleur.

  • 14 mai 2010

    Il est connu depuis longtemps qu’une exposition chronique au bruit excessif est une cause de surdité, notamment chez les travailleurs. En fait, l’atteinte auditive due au bruit est le risque occupationnel le plus prévalent à travers le monde, et les réglementations en regard du bruit en milieu de travail dans les pays industrialisés permettent, jusqu’à un certain point, un contrôle. Quoique la limite d’exposition en milieu de travail au Québec soit de 90 décibels pondérés A (dBA) pour une période de 8 heures (LAeq,8h), elle se situe plus généralement dans les diverses provinces du Canada à 85 dBA.

    L’exposition au bruit excessif n’est cependant pas restreinte au milieu de travail, et les activités bruyantes, notamment dans le cadre des loisirs, ont jusqu’à...

  • 25 janvier 2010

    Dès le milieu des années 1990, tant les professionnels de la santé que les spécialistes de la gestion parasitaire (ou gestionnaires de parasites) ont noté une augmentation des plaintes liées à la présence des punaises de lit dans les grandes villes à travers le monde (Hwang et al., 2005; Ter Poorten and Prose, 2005). Des infestations de punaises ont notamment été signalées dans des maisons, des immeubles à logements, des hôtels, des motels, des établissements de soins, des refuges pour sans-abri et des résidences pour étudiants et pour personnes âgées (Ter Poorten and Prose, 2005).

    Bien que nous n’ayons pas de chiffres précis pour décrire l’évolution du problème à Montréal, nous disposons de quelques indices. Par exemple, en 2006, malgré une politique très bien...

Pages

Souscrire à Article