La science en mouvement

Cartographie du potentiel d’émission de radon sur le territoire de la province du Québec; présentation d’une approche basée sur l’utilisation d’indicateurs radiogéochimiques

Le radon est un gaz radioactif d’origine naturelle provenant de la désintégration de l’uranium présent en faible concentration dans la majorité des substrats géologiques. Ce gaz peut s’infiltrer et s’accumuler aux étages inférieurs des bâtiments érigés sur des horizons géologiques susceptibles d’émettre du radon. Il existe un large consensus dans la communauté scientifique à l’effet que l’exposition au radon dans les bâtiments est une cause potentielle de cancer du poumon qui peut être contrôlée. C’est dans cette conjoncture que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), en collaboration avec l’Institut national de santé publique (INSPQ) et l’Institut national de recherche scientifique (INRS) ont convenu de dresser un portrait des zones à fort potentiel d’émission de radon afin d’y prioriser les interventions. Ce résumé d’article décrit la première étape d’une nouvelle approche cartographique de type SIG (système d’information géographique) développée par ces partenaires.

Apprendre du passé pour préparer l’avenir : les inondations dans le bassin du lac Champlain et la rivière Richelieu

À la suite des inondations printanières de 2011 dans le bassin versant du lac Champlain et de la rivière Richelieu, un examen exhaustif des impacts a été mené par la Vermont Agency of Natural Resources, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec et le New York Department of Environmental Conservation. L’objectif principal de ce travail d’analyse était d’accroître la résilience aux inondations de ce territoire en émettant des recommandations visant à orienter les politiques et les stratégies de gestion. Les résultats ont été publiés en mars 2013, sous la forme d’un rapport coordonné par le Lake Champlain Basin Program. Intitulé « Résilience aux inondations dans le bassin du lac Champlain et la rivière Richelieu », ce rapport aborde les impacts et la gestion actuelle des inondations à travers trois thématiques, soit les écosystèmes, les infrastructures et l’agriculture. Ces thématiques permettent d’approfondir l’ensemble des aspects potentiellement affectés par les inondations, tels que la qualité de l’eau potable et récréative, la biodiversité, la morphologie, les infrastructures, l’économie et la santé humaine. Le présent résumé fait plus spécifiquement état des éléments rapportés qui touchent la santé humaine.

Évaluation risques/bénéfices de la consommation de fruits et légumes et l’exposition aux résidus de pesticides

La présence de pesticides dans les fruits et légumes inquiète beaucoup les consommateurs. L’ingestion de résidus de pecticide est associée à un risque accru de développer un cancer.

L’Atlas de la santé et du climat de l’OMS et l’OMM présente les liens entre santé, climat et changement climatique

Exemple de collaboration fructueuse entre la santé publique et les services météorologiques, l’Atlas de la santé et du climat (The Atlas of Health and Climate) contient des cartes, tableaux et graphiques qui rendent plus explicites les liens entre la santé et le climat.

Étude sur l’exposition cumulative en phtalates chez les enfants dans les domiciles et les garderies

Mise en contexte

Les phtalates constituent un groupe de produits chimiques composés d’un noyau benzénique et de deux groupements carboxylates.

La protection solaire dans le sport de compétition : pistes d’interventions

Certaines clientèles présentent des risques importants de développer un cancer de la peau au cours de leur vie. C’est le cas des personnes qui pratiquent un sport extérieur qu’ils soient athlètes professionnels ou amateurs. Dans cette revue de littérature, intitulée : « Ultraviolet radiation and the athlete : risk, sun safety, and barriers to implementation of protective strategies » (Jinna S et BB Adams, Sports Med. Apr 9,2013), on s’intéresse spécifiquement à l’athlète de compétition bien que plusieurs des constats émis peuvent s’appliquer au sport en général.

Cette revue brosse le portrait général d’une diversité de thématiques liant le sport de compétition à la protection solaire en se basant sur les études répertoriées entre 1982 et 2012, pour un total de 56 études retenues. Les faits saillants de cette revue sont présentés ici.

La communication, chaînon essentiel du processus de la décontamination en cas de menace CBRNE

La dispersion délibérée ou accidentelle d'agents chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires ou explosifs (CBRNE) peut avoir des répercussions d'une gravité variable sur la santé humaine. Une telle situation nécessitera, à des fins de prévention ou d'atténuation des atteintes à la santé, la mise en œuvre des mesures nécessaires de protection de la santé de la population.

Limite d’exposition aux radiofréquences - Bons baisers de Russie?

Les différences entre les limites d’exposition aux agents physiques de certains pays peuvent parfois alimenter les controverses sanitaires.

La formation continue en santé environnementale, genèse d'une initiative prometteuse

La santé environnementale vise traditionnellement la protection de la santé et la prévention des problèmes de santé reliés aux menaces d’origine chimique, biologique et physique associées aux différents milieux (eau, air, sol, etc.) de l’environnement.

Cancer du sein et environnement : prioriser la prévention

Le cancer du sein est la deuxième forme de cancer la plus répandue chez les Canadiennes, le cancer de la peau autre que le mélanome venant au premier rang. En 2012, on estime qu’environ 22 700 femmes et 200 hommes au Canada ont reçu un diagnostic de cancer du sein et que 5 100 femmes en mourront (Société Canadienne du Cancer, 2012). Les taux de cancer du sein aux États-Unis sont dans une proportion semblable à ceux du Canada (American Cancer Society, 2013).

Les chercheurs savent depuis longtemps que des prédispositions génétiques ainsi que des facteurs environnementaux contribuent et interagissent entre eux pour augmenter les risques de cancer du sein. Les études démontrent que les taux de cancer du sein peuvent varier en fonction des changements qui surviennent dans l’environnement. En outre, la grande majorité des cas de cancer du sein surviennent chez les femmes qui n’ont pas d’historique familial de cancer. On évalue à plus de 70 % les cas de cancer du sein qui seraient dus à l’environnement (Macon et Fenton, 2013). Les facteurs environnementaux étant plus facilement identifiables et modifiables que les facteurs génétiques, ils représentent par conséquent un fort potentiel pour la prévention de ce cancer.