La science en mouvement

Symptômes physiques non-spécifiques chez la population générale liés à l’exposition aux radiofréquences

Une variété de symptômes physiques non spécifiques (SPNS) tels que l’apparition de rougeurs, de picotements, d’étourdissements, des sensations de brûlure au visage, de fatigue, de difficulté de concentration, de nausées, des palpitations cardiaques et des problèmes digestifs sont parmi les problèmes les plus souvent mentionnés comme étant en lien avec l’exposition aux RF. Selon la littérature, la prévalence de ces symptômes se situerait entre 3,5 et 10 % au sein de la population générale (Baliatsas, 2012).

Rejets accidentels de matières dangereuse résultant d'aléas naturels : un portrait de la situation aux États-Unis

Quel trait particulier ont en commun les ouragans Katrina et Ike, qui ont ravagé le Sud américain en 2005 et 2008 respectivement ainsi que le séisme et le tsunami qui eux, ont dévasté le Japon en 2011? Ces aléas naturels ont été à l’origine d’accidents technologiques qui ont entraîné le rejet de matières dangereuses dans l’environnement. Ces situations sont aussi connues sous le nom de « natech », une contraction des mots anglais natural hazards et technological disasters.

La manifestation d’un aléa naturel d’origine hydrométéorologique (précipitations, ouragans, foudre, inondations …) ou géologique (mouvement de terrain, séisme …) peut entraîner, par effet domino, plusieurs autres aléas, y compris ceux de nature technologique. Cette séquence d’incidents peut avoir pour effet le rejet accidentel de matières dangereuses et entraîner des impacts environnementaux, sanitaires et sociaux variés à court, moyen et long termes, de même que des conséquences socioéconomiques importantes dans les régions touchées.

Évaluation des impacts sur l’environnement – un guide complet pour les professionnels

L’évaluation des impacts sur l’environnement est un processus relativement récent qui a vu le jour aux États-Unis à la fin des années 1960. Son implantation dans les pays francophones a été plus tardive et des pays tel que le Canada et la France y ont joué un rôle de pionnier. Au Québec, l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement de projets majeurs sont encadrés par la Loi sur la qualité de l’environnement (L.R.Q., chapitre Q-2). Les conseillers en santé environnementale des différentes directions régionales de santé publique sont souvent appelés à prendre part à ce processus et doivent parfois réagir dans un délai très court.

Peu de documentation générale portant sur ce type d’évaluation est disponible en français. Pour pallier à cette lacune, l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie a produit un livre destiné d’abord à la formation des étudiants universitaires intéressés par l’évaluation des impacts sur l’environnement. Il s’adresse également à toute personne impliquée dans un processus d’évaluation d’un projet en développement, tel qu’un professionnel de l’évaluation des impacts sur l’environnement, un maître d’ouvrage, un décideur, un membre d’une organisation ou un membre du public.

Risque de mortalité non-accidentelle et cardiovasculaire au Canada associé à l’exposition à long terme aux particules fines

Les particules sont omniprésentes dans l’air. Elles sont constituées d’un mélange de matières solides et de gouttelettes liquides de composition et de taille variables. L’exposition à court et à long terme aux particules en suspension dans l’air cause des effets néfastes sur la santé. De nombreuses études épidémiologiques ont mis en évidence un lien entre les niveaux atmosphériques de particules et la survenue ou l’aggravation de pathologies cardio-respiratoires1.

Système d’alerte canicule et santé : principes, fondements et évaluation

La vague de chaleur de l’été 2003 a été la plus intense enregistrée en France depuis les années 1950. Entre le 1er et le 20 août, on estime à 14 800 le nombre de décès en excès pendant cette vague de chaleur. Ceci représente une augmentation de 60 % par rapport à la mortalité attendue. Afin de mieux protéger la population par rapport aux conséquences des vagues de chaleur, le ministère de la Santé français a développé en 2004 le Plan national canicule (PNC) qui inclut un système d’alerte canicule et santé (SACS).

L’utilisation de l’IRPeQ dépasse les frontières

Afin d’optimiser les rendements, les pesticides sont de plus en plus utilisés dans la production agricole des pays d’Afrique subsaharienne. Cependant, même si ces produits peuvent représenter des risques significatifs pour la santé et pour l’environnement, les agriculteurs de la commune rurale de Tori-Bossito, au Sud-Bénin, connaissent mal leur toxicité, ce qui peut avoir un impact réel sur l’utilisation sécuritaire des pesticides. 

C’est dans ce contexte que l’expertise québécoise a été sollicitée pour collaborer à une étude descriptive et analytique sur l’usage des pesticides en production maraîchère dans cette communauté située à 30 km de la ville de Cotonou. L’objectif de cette étude était de caractériser les risques environnementaux et sanitaires potentiels découlant de l’utilisation des produits phytosanitaires par les agriculteurs ruraux à l’aide d'indicateurs toxicologiques, écotoxicologiques et biologiques. L’intérêt de chercheurs africains pour l’indicateur de risque des pesticides du Québec (IRPeQ), un outil de diagnostic et d’aide à la décision conçu pour optimiser la gestion des pesticides, a permis cette collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).