Consommation de boissons sucrées

En 2020-2021

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Environ la moitié des adultes québécois consomment quotidiennement au moins une boisson sucrée incluant les jus de fruits.

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Les hommes sont davantage susceptibles que les femmes de consommer au moins une boisson sucrée chaque jour.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre, selon qu’il s’agisse de proportions brutes ou ajustées, ou encore dans les graphiques de comparaisons canadiennes (graphiques 4.1a et 4.1b), américaines (5.1a et 5.1b) ou internationales (6.1), qui utilisent des sources de données différentes.  

Pour une interprétation juste des données – incluant la standardisation, les proportions brutes et ajustées, ainsi que les intervalles de confiance –   consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le genre (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

L’indicateur porte sur la proportion de la population de 15 ans et plus consommant au moins une sorte de boisson sucrée par jour. Il s’agit ici de la fréquence de consommation, et non de la quantité consommée. Les boissons sucrées représentent une part importante de la consommation totale de sucres (Durette et Paquette, 2019). Une consommation élevée de sucre est associée à des effets négatifs sur la santé, notamment un risque accru de carie dentaire et de gain de poids, ce qui peut accroître la probabilité de développer le diabète de type 2 (World Health Organization Regional Office for Europe, 2022).

Précisions méthodologiques

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP). Celle-ci vise les personnes âgées de 15 ans et plus résidant en ménages privés et les personnes vivant dans certains ménages collectifs comme les résidences pour aînés (RPA) et les résidences intermédiaires et les ressources de type familial (RI-RTF).
  • L’indicateur est basé sur trois questions portant sur la fréquence habituelle de consommation de :
    • jus de fruits purs (100 %)
    • cafés ou thés sucrés du commerce
    • boissons gazeuses sucrées, boissons à saveur de fruits, boissons pour sportifs, boissons énergisantes, eaux aromatisées sucrées ou boissons à base de lait ou boissons végétales sucrées
  • L’indicateur porte sur la proportion de la population ayant consommé une boisson sucrée au moins une fois par jour au total en combinant la consommation des trois catégories de boissons. Les boissons diètes sont exclues, alors que certaines catégories de boissons sucrées ne sont pas couvertes par les questions dont les boissons alcoolisées riches en sucres, les cocktails sucrés sans alcool ou les chocolats chauds.
  • Les jus de fruits sont intégrés dans la définition de « boissons sucrées » depuis le Guide alimentaire Canadien de 2019.
  • L’indice de défavorisation matérielle et sociale au graphique 2.2 est une classification en cinq quintiles : le quintile Q1 est le plus favorisé, tandis que le quintile Q5 représente le plus défavorisé. Cet indice reflète la situation sociale et économique des personnes qui demeurent sur un territoire donné et non celle d’un individu. Plus d’information est disponible à Indice de défavorisation matérielle et sociale | Institut national de santé publique du Québec.
  • La variable « genre » est utilisée pour le cycle 2020-2021. Le genre « masculin » comprend les hommes cisgenres ainsi que les hommes transgenres. De même, le genre « féminin » comprend les femmes cisgenres ainsi que les femmes transgenres. Les personnes cisgenres sont celles dont le sexe assigné à la naissance est identique à leur genre. Les personnes transgenres comprennent les personnes dont le genre déclaré ne correspond pas à leur sexe à la naissance déclaré (Classification de cisgenre, transgenre et non binaire, Statistique Canada). Pour des raisons de confidentialité, et compte tenu de la petite taille de la population concernée, la publication de statistiques pour le groupe des personnes non binaires n’est pas possible pour cette enquête.
  • Cet indicateur présente à la fois des proportions brutes et ajustées selon l’âge. Les proportions brutes reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées selon l’âge permettent de comparer l’écart entre chaque région et le reste du Québec en contrôlant l’impact du vieillissement de la population. Toutefois, les proportions ajustées ne représentent pas la fréquence réelle et sont utilisées uniquement à des fins comparatives.
  • Dans les figures de comparaisons régionales 3.1a et b, les symboles (+) et (-) indiquent les résultats des tests statistiques comparant chaque région au reste du Québec. Un (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure, tandis qu’un (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. Les tests statistiques sont basés uniquement sur les proportions ajustées, et non sur les proportions brutes.
  • L’échantillon de l’enquête est tiré du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Par conséquent, toute personne non couverte par le régime québécois d’assurance-maladie est exclue, que ce soient des résidents non permanents n’ayant pas encore effectué les démarches pour être couverts par la RAMQ, ou en raison d’un oubli de renouvellement.  
  • Les personnes résidant dans des réserves autochtones ou dans un logement collectif institutionnel (hôpital, centre d’hébergement de soins de longue durée, établissement pénitentiaire, centre de réadaptation) sont exclues de l’EQSP, de même que celles vivant dans la région du Nunavik.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • L’indicateur porte sur la fréquence de consommation et non sur la quantité consommée.
  • Les données de 2014-2015 ne sont pas présentées, car l’information recueillie pour le cycle 2014-2015 ne permet pas de faire la distinction entre les boissons régulières et diètes.
  • Le cycle 2020-2021 de l’EQSP a été mené dans un contexte de pandémie, ce qui a pu avoir eu un effet sur les habitudes de vie et les comportements.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.

Références

Camirand H. et autres (2023). Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, 328 p.

Durette G., Paquette MC. (2019). Les sucres libres dans notre alimentation : principaux contributeurs et modélisation de l’impact de la réduction des teneurs en sucres libres [En ligne]. Montréal, Québec : Institut national de santé publique du Québec, 64p.

World Health Organization for Europe (2022). Sugars factsheet, [En ligne], World Health Organization, 6 p.

  • Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L’Indicateur de santé publique : Consommation de boissons sucrées. Institut national de santé publique du Québec.  Consulté le [date].

Dernière mise à jour : 22 avril 2025