Statistiques

Faits saillants

  • La violence entre partenaires intimes réfère à différentes formes de violence (p. ex. violence psychologique, violence physique, violence sexuelle et exploitation financière) commises par un ou une partenaire intime dans le contexte d’une relation actuelle ou passée.
  • Les femmes représentent la majorité des personnes victimes de violence par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime; les jeunes femmes de 15 à 24 ans étant surreprésentées.
  • La violence entre partenaires intimes est davantage prévalente au sein de certaines populations, comme chez les Autochtones, les personnes de la diversité sexuelle et de genre et les personnes ayant une incapacité.
  • Les hommes représentent la majorité des auteurs de violence commise entre partenaires intimes.
  • La violence psychologique est la forme de violence entre partenaires intimes la plus fréquemment rapportée.
  • Plus de la moitié des personnes victimes de violence par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime rapportent avoir subi plusieurs épisodes de violence.
  • Les femmes sont plus susceptibles que les hommes de rapporter avoir subi des répercussions émotionnelles, psychologiques et physiques de la violence commise par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime. Elles sont aussi plus nombreuses à avoir subi des blessures corporelles.
  • Environ la moitié des personnes victimes de violence vivant avec des enfants ont déclaré que ceux-ci avaient été témoins de la violence subie de la part de leur partenaire ou ex-partenaire intime.
  • Au Canada, parmi les personnes ayant été victimes de violence physique ou sexuelle de la part d’un ou une partenaire ou ex-partenaire intime, seulement une personne sur cinq a signalé la violence subie à la police.

Pour les statistiques portant sur l’homicide conjugal, consultez la section Homicide conjugal.

Les statistiques qui documentent l’ampleur, l’évolution et les caractéristiques de la violence entre partenaires intimes proviennent de deux sources principales.

  • Les statistiques déclarées par la police sur la violence commise dans un contexte conjugal portent sur les infractions contre la personne perpétrées par un conjoint ou une conjointe (marié ou en union de fait), un ex-conjoint ou une ex-conjointe, un ami ou une amie intime ou un ex-ami ou une ex-amie intime. Pour faire partie des statistiques, une infraction doit être détectée, signalée à la police et enregistrée au Programme de Déclaration uniforme de la criminalité (DUC). Même si ces données permettent de connaître le nombre d’infractions de violence entre partenaires intimes inscrites au Code criminel (p. ex. voies de fait, harcèlement criminel, agressions sexuelles et homicides) qui sont traitées par ces services, elles ne représentent qu’une faible proportion de la violence subie. En raison de la complexité des relations intimes, la violence entre partenaires intimes est particulièrement susceptible d’être sous-signalée. Selon les données de l’Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation de 2019, une personne victime de violence physique ou sexuelle sur cinq a déclaré que la violence subie de la part d’un ou d’une partenaire intime ou ex-partenaire intime avait été signalée à la police(1). Les données policières sont principalement rapportées par Statistique Canada et par le ministère de la Sécurité publique du Québec. L’Enquête sur les homicides recueille aussi des données auprès de la police sur les homicides. Lorsqu’un service de police déclare un homicide, il remplit les questionnaires de l’Enquête sur les homicides qui sont envoyés à Statistique Canada.
  • Les données des enquêtes populationnelles se basent sur de larges échantillons représentatifs d’une population qui permettent d’obtenir une estimation plus juste de la prévalence de la violence entre partenaires intimes, comparativement aux cas signalés à la police(1). Ces enquêtes recueillent des données anonymes sur les expériences de victimisation des répondants et des répondantes. Toutefois, certaines enquêtes se basent sur une définition étroite de la violence entre partenaires intimes et certaines populations vivant dans des conditions de vulnérabilité ne sont pas représentées dans les résultats, entraînant ainsi une sous-estimation de l’ampleur réelle de la problématique. Par ailleurs, les personnes victimes peuvent choisir, pour différentes raisons, de ne pas rapporter la violence vécue dans les enquêtes(2). Ces données réfèrent aux enquêtes nationales, telles que l’Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation et l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP), à l’enquête québécoise La violence familiale dans la vie des enfants du Québec et à certaines études scientifiques.

Pour en savoir plus sur les différentes enquêtes, consultez la section Sources et considérations méthodologiques.

Au Québec, les données policières sont publiées annuellement par le ministère de la Sécurité publique. Les données de 2021 présentées dans ce texte sont provisoires, c’est-à-dire qu’elles sont sujettes à changement, selon la progression des enquêtes, et qu’elles seront finales l’année suivante à la fin du processus de validation.

Au Québec, en 2021, 24 292 infractions contre la personne commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime âgé de 15 ans et plus ont été déclarées par la police, ce qui représente un taux de 334,8 infractions par 100 000 personnes(3). Au Canada, en 2021, 114 132 personnes victimes de violence de la part d'un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime âgée de 12 ans et plus ont été dénombrées par la police (344 infractions par 100 000 personnes)(4).

Au Canada, en 2018, selon l’Enquête sur la sécurité dans les espaces publics et privés (ESEPP), 12 % des femmes et 11 % des hommes ayant été en couple ont déclaré avoir subi au moins une forme de violence entre partenaires intimes (violence psychologique, physique et sexuelle) au cours de l'année précédant l'enquête, que ce soit dans le cadre d’une relation intime actuelle ou passée. Si l’on considère la violence vécue depuis l’âge de 15 ans, ces prévalences s’élèvent à 44 % chez les femmes et à 36 % chez les hommes(5).

L’Organisation mondiale de la santé a estimé que, globalement, une femme sur dix âgée de 15 ans et plus ayant été mariée ou ayant déjà eu un ou une partenaire aurait été victime de violence physique ou sexuelle par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime au cours des 12 derniers mois. Une femme sur quatre en aurait vécu depuis l’âge de 15 ans. La violence psychologique n’était toutefois pas considérée dans ces prévalences(2).

De 2012 à 2021, au Québec, le nombre d’infractions contre la personne commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime déclarées par la police a augmenté de 22,3 %(3). De 2020 à 2021, le taux d’infractions a connu la hausse la plus marquée depuis la dernière décennie avec une augmentation de 9,2 % en une année seulement(3).

Graphique 1. Évolution du taux d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal, Québec, 2017 à 2021p

 

p Les données de 2021 sont des données provisoires.

Source : Ministère de la Sécurité publique (2023). Criminalité au Québec - Infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal en 2021, [en ligne], Québec, ministère de la Sécurité publique, https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/securite-publique/pub… (consulté le 1er mai 2023).

Selon l’Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation de 2019, la violence physique et sexuelle commise par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime est moins prévalente dans les provinces en 2019 (3,5 %) par rapport à 1999 (7,5 %), représentant une baisse de 54 %. Aux fins de comparabilité au fil du temps, l’analyse des tendances se limite aux provinces. Cette tendance à la baisse a été observée autant dans le contexte des relations conjugales actuelles que celles antérieures. Toutefois, il est important de noter que ces prévalences n’incluent pas la violence psychologique, car l’ESG sur la victimisation de 2019 inclut seulement les formes de violence physique et sexuelle dans les tendances générales de violence entre partenaires intimes(1). D’autres données autodéclarées recueillies dans plusieurs pays d’Amérique, dont le Canada, indiquent aussi que la prévalence de la violence physique et sexuelle entre partenaires intimes serait en diminution depuis les 15 à 20 dernières années(6).

La violence entre partenaires intimes en contexte de pandémie

Les impacts de la pandémie de COVID-19 sur la violence entre partenaires intimes sont de plus en plus documentés. Selon une revue systématique, une augmentation dans la fréquence et la gravité des épisodes de violence conjugale a été constatée globalement au cours de la première semaine du confinement(7). Ce constat s’appuie principalement sur des données provenant de lignes téléphoniques d’aide aux personnes victimes et d’enquêtes populationnelles menées dans plusieurs pays(7). Au Québec, selon les données policières de 2020 à 2021, le resserrement des mesures restrictives a semblé générer une brève baisse du taux déclaré de violence entre partenaires intimes de février à avril 2020 et d’août à octobre 2020, alors qu’on observe une hausse lors de l’allègement des mesures, c’est-à-dire d’avril à juillet 2020 et de janvier à mars 2021(3).

Pour en savoir plus, consultez la page Violence conjugale dans un contexte de pandémie.

 

Les femmes représentent la majorité des personnes victimes de violence entre partenaires intimes.

  • Au Québec, en 2021, les femmes représentaient 76,4 % et les hommes, 23,6 % des victimes d’infractions commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime déclarées par la police(3).
  • Au Canada, en 2021, le taux de victimisation était près de quatre fois plus élevé chez les femmes et les filles que chez les hommes et les garçons (537 par rapport à 147 par 100 000 personnes)(8).
  • Selon les données de l’ESEPP de 2018, 44 % des femmes et 36 % des hommes ont déclaré avoir subi au moins une forme de violence entre partenaires intimes depuis l’âge de 15 ans(5).
  • Selon les données de l’ESG sur la victimisation de 2019, la violence physique ou sexuelle de la part d’un ou d’une partenaire intime est plus fréquente chez les femmes, avec 4,2 % des femmes en ayant rapporté dans la dernière année, comparativement à 2,7 % des hommes.

Les personnes plus jeunes sont proportionnellement plus nombreuses à être victimes de violence entre partenaires intimes.

  • Au Québec, en 2021, près de la moitié des personnes victimes d’infractions commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime déclarées par la police étaient âgées de 25 à 39 ans (48,2 %). Les personnes de 25 à 29 ans présentaient le taux de victimisation le plus élevé (725,3 par 100 000 personnes), suivies des 30 à 39 ans (682,4) et des 18 à 24 ans (599,6)(3).
  • Selon les données de l’ESEPP de 2018, 29 % des femmes de 15 à 24 ans ont déclaré avoir subi de la violence par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime au cours des 12 mois précédents, suivies de 14 % des femmes âgées de 25 à 34 ans et de 13 % de celles âgées de 35 à 44 ans. Chez les hommes, la prévalence est de 26 % pour les 15 à 24 ans, de 14 % pour les 25 à 34 ans et de 11 % pour les 35 à 44 ans(5).
  • Selon les données de l’ESG sur la victimisation de 2019, 4,4 % des personnes âgées de 15 à 24 ans ont rapporté avoir été victimes de violence sexuelle ou physique par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime dans les 12 derniers mois et 2,7 % des personnes âgées de 25 à 34 ans ont aussi rapporté ces formes de violence. Il s’agit des deux groupes d’âge avec les plus grandes proportions de personnes victimes(1).

Bien qu’il existe des limites inhérentes aux données des enquêtes populationnelles, les personnes de la diversité sexuelle et de genre sont plus susceptibles de rapporter être victimes de violence entre partenaires intimes que les personnes cisgenres hétérosexuelles.

  • Selon les données de l’ESEPP de 2018, les femmes (67 %) et les hommes (54 %) de la diversité sexuelle et de genre étaient plus susceptibles d’avoir été victimes de violence (psychologique, physique et sexuelle) par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime au cours de leur vie que les personnes cisgenres hétérosexuelles (44 % et 36 %, respectivement)(5). Les données de l’ESG sur la victimisation de 2019, qui n'incluent pas la violence psychologique, relèvent toutefois que la violence sexuelle et physique subie ne différait pas de façon significative selon l’orientation sexuelle(1). Cependant, les données pour les femmes de la diversité sexuelle démontrent une prévalence de victimisation plus élevée que pour les femmes hétérosexuelles (6,3 %, comparativement à 4,1 %). Les données portant sur les hommes de la diversité sexuelle sont toutefois trop peu fiables pour être publiées, ce qui peut être expliqué par le fait que les chiffres soient trop petits pour être analysés, et donc ne peuvent pas être comparées à celles des hommes hétérosexuels.
  • Pour en savoir plus sur la violence entre partenaires intimes vécue par les personnes de la diversité sexuelle et de genre, consultez la section Personnes LGBT.

Une plus grande proportion d’Autochtones, notamment de femmes autochtones, sont victimes de violence entre partenaires intimes que les personnes non autochtones.

  • Selon les données de l’ESEPP de 2018, les femmes (61 %) et les hommes (54 %) autochtones - Premières Nations, Métis et Inuit - étaient plus susceptibles d’avoir été victimes de violence par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime au cours de leur vie que les personnes non autochtones (44 % et 36 %, respectivement)(5). Les données de l’ESG sur la victimisation de 2019 relèvent qu’une proportion plus élevée d’Autochtones rapportent avoir été victimes de violence sexuelle ou physique que les personnes non autochtones au cours des cinq années précédentes (7,5 %, comparativement à 3,4 %). Plus particulièrement, 7,3 % des Premières Nations, 9 % des Métis et 15 % des Inuit ont rapporté avoir été victimes de violence physique ou sexuelle par un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime(1).
  • Pour en savoir plus sur la violence entre partenaires intimes vécue par les femmes autochtones, consultez la section Femmes autochtones.

Les personnes ayant rapporté avoir une incapacité sensorielle, physique, cognitive ou liée à la santé mentale sont plus susceptibles d’être victimes de violence entre partenaires intimes comparativement aux personnes sans incapacité.

  • Selon les données de l’ESEPP de 2018, les femmes (55 %) et les hommes (44 %) ayant une incapacité étaient plus susceptibles d’avoir été victimes de violence par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime au cours de leur vie, comparativement aux personnes sans incapacité (37 % et 32 %, respectivement)(5). Les données de l’ESG sur la victimisation de 2019 indiquent que les personnes ayant une incapacité rapportaient davantage avoir été victimes de violence physique ou sexuelle commise par un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime dans les cinq années précédant l’enquête, comparativement aux personnes n’ayant aucune incapacité (5,1 %, comparativement à 2,7 %)(1).
  • Pour en savoir plus sur la violence entre partenaires intimes vécue par les femmes ayant une incapacité, consultez la section Femmes handicapées.

Les personnes immigrantes et celles appartenant à un groupe désigné comme minorité visible rapportent des proportions plus faibles de violence entre partenaires intimes.

  • Bien que les personnes immigrantes et celles appartenant à un groupe désigné comme minorité visible soient plus susceptibles de subir des expériences de discrimination(9,10), des proportions plus faibles de violence sexuelle ou physique commise par un ou une partenaire intime ont été relevées pour les personnes appartenant à un groupe désigné comme minorité visible (2,3 % par rapport à 3,9 % des personnes n’appartenant pas à une minorité visible) et pour les personnes immigrantes (1,6 % par rapport à 4,2 % des personnes non immigrantes) au cours des cinq années précédant l’ESG sur la victimisation de 2019(1). Les données de l’ESEPP de 2018 indiquent que 29 % des femmes appartenant à un groupe désigné comme minorité visible ont déclaré avoir subi de la violence psychologique, physique ou sexuelle de la part d’un ou une partenaire intime au cours de leur vie, ce qui était inférieur aux femmes n’appartenant pas à l’un de ces groupes (47 %)(5)Note : Les deux enquêtes excluaient toutefois les personnes répondantes qui ne parlaient ni le français ni l’anglais, ce qui pourrait avoir une incidence sur la représentativité des personnes immigrantes dans l’enquête.

Dans ce texte, le terme « personne auteure présumée » provient de la nomenclature utilisée par le Programme de Déclaration uniforme de la criminalité (DUC). Il est employé afin de bien refléter les données rapportées par les corps policiers.

Les hommes représentent la majorité des auteurs de violence entre partenaires intimes.

  • Au Québec, en 2021, les hommes représentaient les trois quarts des auteurs présumés d’infractions commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime (76,8 %) déclarées par la police. Ils étaient aussi les principaux auteurs présumés pour toutes les catégories d’infractions commises dans ce contexte. Le taux de personnes auteures présumées était de 434,1 par 100 000 personnes (n = 16 304) chez les hommes et de 130,5 par 100 000 personnes (n = 4 928) chez les femmes en 2021(3).

Les taux les plus élevés de perpétration d’infractions commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime se situent chez les personnes de 25 à 39 ans.

  • Les personnes auteures présumées de 25 à 29 ans et de 30 à 39 ans ont les plus hauts taux de perpétration d’infractions commises envers une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime (602,7 et 622,5 par 100 000 personnes, respectivement). Chez les hommes, le taux le plus élevé d’auteurs présumés est chez les 30 à 39 ans, alors que chez les femmes, il est chez les 25 à 29 ans(3).

Les personnes qui commettent de la violence entre partenaires intimes sont, le plus souvent, un conjoint ou une conjointe d’une relation actuelle.

  • Au Québec, en 2021, les infractions étaient commises par un conjoint ou une conjointe actuelle ou ancienne dans trois cas sur quatre (78,5 %), alors que, dans un cas sur quatre, la personne auteure présumée était un ami ou une amie intime actuelle ou ancienne (21,5 %). La majorité des personnes victimes ont subi de la violence de part d’un ou une partenaire intime avec qui la relation était toujours en cours au moment de l’infraction (54,7 %)(3).

Graphique 2. Répartition (en %) du nombre de personnes victimes d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal, selon le genre et la nature de la relation avec la personne auteure présumée, Québec, 2021p

 

pdonnées provisoires

Source : Ministère de la Sécurité publique (2023). Répartition du nombre de victimes d’infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal selon son sexe et la nature de sa relation avec l’auteur présumé, Québec, 2021. Données statistiques produites à la suite d’une demande spéciale. Direction générale des affaires policières, ministère de la Sécurité publique.

Le contrôle coercitif est de plus en plus reconnu comme une forme de violence conjugale. Il se définit par des stratégies exercées de façon répétée par la personne auteure afin d’établir et de maintenir une domination sur la personne victime(11). Considérant que la prévalence du contrôle coercitif n’est pas documentée par les données policières et les enquêtes populationnelles, aucune statistique portant sur le contrôle coercitif n’est présentée dans cette page.

Pour en savoir plus sur le contrôle coercitif, consultez la section Cadre légal.

Prévalence des différentes formes de violence entre partenaires intimes

La violence psychologique est la forme de violence entre partenaires ou ex-partenaires intimes la plus souvent rapportée, suivie de la violence sexuelle, de la violence physique et de l’exploitation financière(1,5).

Les catégories d’infractions les plus souvent commises par un ou une partenaire intime actuelle sont les voies de fait (68,7 %), les infractions liées aux homicides et aux tentatives de meurtre (61,5 %), et les infractions relatives aux enlèvements, à la traite et à la séquestration (60,7 %). Les infractions liées aux communications indécentes ou harcelantes et à l’intimidation, ainsi que le harcèlement criminel et les menaces ont, au contraire, été commises en très grande majorité par un ou une ancienne partenaire intime (92,3 % et 82,1 %, respectivement)(3).

  • Selon les données de l’ESG sur la victimisation de 2019, une proportion plus élevée de personnes a déclaré avoir été victime de violence physique ou sexuelle dans le contexte d’une ancienne relation (11 %) que dans le contexte d’une relation actuelle (2 %) au cours des cinq années précédant l’enquête. Parmi les personnes victimes dans le contexte d’une ancienne relation, la majorité rapporte que des épisodes de violence se sont produits alors qu’ils ou elles vivaient encore ensemble (74 %), et près de la moitié (45 %) ont déclaré en avoir subi après la séparation(1).
  • Selon l’ESG sur la victimisation de 2019, 3,5 % de la population canadienne et 3,7 % de la population québécoise âgée de plus de 15 ans ont rapporté avoir été victimes de violence physique ou sexuelle de la part d’un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime au cours des cinq années précédant l’enquête. Les données de cette enquête indiquent aussi que 11 % de la population canadienne a déclaré avoir subi de la violence psychologique par un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime et que 2,2 % a déclaré avoir été victimes d’exploitation financière par leur partenaire intime ou ex-partenaire intime au cours des cinq années précédentes(1).
  • Selon l’ESEPP de 2018, la violence psychologique est la forme de violence entre partenaires intimes ayant été la plus rapportée par les femmes et les hommes, suivie de la violence physique et de la violence sexuelle(5).
    • Parmi les manifestations de la violence psychologique mesurées dans l’ESEPP, on retrouve le harcèlement au téléphone, par message texte, par courriel ou au moyen des médias sociaux. Cette forme de violence en ligne aurait été subie par environ 14 % des femmes et 8 % des hommes depuis l’âge de 15 ans.

Graphique 3. Proportions des personnes victimes de violence entre partenaires intimes, selon le type de violence, le genre et la période considérée, 2018, Canada

 

Source : Cotter, A. (2021). Violence entre partenaires intimes au Canada, 2018 : un aperçu, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00003-fra… (consulté le 7 mars 2023).

La violence conjugale vécue par les mères en période périnatale

Les mères en période périnatale (c.-à-d., de la grossesse jusqu’au deuxième anniversaire de l’enfant) sont aussi susceptibles d’être victimes de violence conjugale. Selon l’enquête La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2018, 11 % des mères québécoises ont été victimes de violence conjugale en période périnatale. Plus spécifiquement, 10 % ont été victimes de violence psychologique et verbale, 5 % de contrôle, 3,7 % de violence physique, 1,2 % de violence sexuelle et 1,3 % de violence financière(12).

Pour plus d’information, consultez la fiche sur la violence conjugale pendant la période périnatale.

Fréquence des épisodes de violence subis

La majorité des personnes victimes de violence entre partenaires intimes subissent de multiples épisodes de violence.

  • Selon l’ESG sur la victimisation de 2019, quatre personnes victimes sur dix (39 %) avaient subi un épisode de violence physique ou sexuelle de la part d’un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime au cours des cinq années précédentes, tandis que la majorité en avait vécu plusieurs (13 % en ont subi deux; 28 % en ont subi de trois à dix, et 17 % ont subi plus de dix épisodes)(1).
  • Les données de l’ESEPP de 2018 indiquent que, parmi les personnes victimes de violence par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime au cours des 12 derniers mois, une personne sur cinq a rapporté avoir subi un seul épisode de violence au cours de cette période. Cette proportion était légèrement plus élevée chez les hommes (22 %) que chez les femmes (17 %). Les femmes étaient toutefois deux fois plus susceptibles que les hommes d’avoir subi au moins un épisode de violence de la part d’un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime sur une base quotidienne ou quasi quotidienne au cours des 12 mois précédents (12 % par rapport à 6  %)(5).

Gravité des épisodes de violence subis

Certaines formes de violence étaient davantage rapportées par les femmes victimes et il s’agissait souvent des actes les plus graves mesurés par les enquêtes.

Graphique 4. Proportions des femmes et des hommes victimes de violence entre partenaires intimes, selon la gravité des actes, 2019, Canada

 

Source : CONROY, S. (2021). La violence conjugale au Canada, 2019, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00016-fra… (consulté le 7 mars 2023).

Infractions criminelles commises envers une ou un partenaire intime

Au Québec, en 2021, les voies de fait simple (niveau 1) représentaient un peu plus de la moitié  (51,1 %) des infractions commises par une ou un partenaire intime ou ex-partenaire intime déclarées par la police. Les voies de fait armées (niveau 2) et graves (niveau 3) représentaient respectivement 14,2 % et 0,3 % des infractions. Le harcèlement criminel, la profération de menaces et les agressions sexuelles étaient les autres types d’infractions les plus fréquemment déclarées par la police. Un total de 14 homicides conjugaux et 35 tentatives de meurtre et complot en vue de commettre un meurtre ont aussi été déclarés par la police cette même année(3).

Tableau 1. Répartition des personnes victimes d’infractions contre la personne commises par un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime, selon le sexe et la catégorie d’infractions, Québec, 2021p

Catégorie d’infractions Femmes Hommes Total
N % N % N
Homicide 14 100 0 0 14
Négligence criminelle1 2 66,7 1 33,3 3
Tentative de meurtre2 26 74,3 9 25,7 35
Voies de fait (niveaux 1 à 3) 11 271 70,7 4 671 29,3 15 942
Agressions sexuelles (niveaux 1 à 3) 1 435 96,6 50 3,4 1 485
Autres infractions d'ordre sexuel 224 90,3 24 9,7 248
Enlèvement, traite et séquestration 612 95,5 29 4,5 641
Vol qualifié et extorsion 179 77,5 52 22,5 231
Harcèlement criminel 2 738 87,0 408 13,0 3 146
Menaces 1 790 81,0 420 19,0 2 210
Autres3 280 83,1 57 16,9 337

1 Afin d’alléger le texte, le libellé « négligence criminelle » employé ci-après réfère à la négligence criminelle entraînant la mort.

2 La catégorie « tentative de meurtre » intègre également le complot en vue de commettre un meurtre.

3 La catégorie « autres » inclut notamment : communication indécente ou harcelante, intimidation, incendie criminel causant la mort ou des lésions corporelles, proxénétisme et publicité de services sexuels.

p Les données de 2021 sont des données provisoires.

Source : Ministère de la Sécurité publique (2023). Criminalité au Québec - Infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal en 2021, [en ligne], Québec, ministère de la Sécurité publique, https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/securite-publique/pub… (consulté le 1er mai 2023).

Les personnes victimes de violence entre partenaires intimes rapportent de nombreuses conséquences de la violence au niveau psychologique, émotionnel et physique. Les femmes victimes déclarent toutefois davantage de répercussions, ainsi que des répercussions plus sévères sur leur santé physique et psychologique que les hommes victimes(5).

Les conséquences présentées dans cette section sont uniquement tirées des résultats des enquêtes populationnelles canadiennes. Elles ne sont donc pas exhaustives et ne couvrent pas l’étendue réelle des répercussions. Pour en savoir plus sur les conséquences de la violence entre partenaires intimes, consultez la section Conséquences.

Conséquences psychologiques et émotionnelles

La grande majorité des personnes victimes de violence entre partenaires intimes rapportent avoir subi des conséquences émotionnelles et psychologiques en raison de la violence subie; les femmes étant plus susceptibles d’en rapporter fréquemment que les hommes(1,5).

  • Selon les données de l’ESG sur la victimisation de 2019, les conséquences les plus souvent rapportées étaient le fait de s’être senti bouleversé (63 % des femmes et 36 % des hommes), blessé ou déçu (59 % des femmes et 32 % des hommes), en colère (52 % des femmes et 31 % des hommes), isolé (37 % des femmes et 11 % des hommes), avoir souffert de dépression ou d’attaques de panique (39 % des femmes et 16 % des hommes), et avoir eu des pensées suicidaires (13 % des femmes et 6 % des hommes)(1).
  • Les données de l’ESEPP de 2018 montrent aussi que les femmes étaient plus susceptibles d’avoir eu peur d’un ou une partenaire ou ex-partenaire intime au cours de leur vie en raison de la violence subie (37 % des femmes, comparativement à 9 % des hommes)(5), en plus de sentir anxieuse ou d’être sur ses gardes (57 % des femmes et 36 % des hommes) et de sentir être contrôlée ou piégée par le ou la partenaire ou l’ex-partenaire (43 % des femmes et 24 % des hommes)(5).

Conséquences physiques

Les femmes sont plus susceptibles d’avoir rapporté des blessures corporelles découlant de la violence vécue.

  • Selon l’ESG sur la victimisation de 2019, le tiers (33 %) des personnes victimes de violence physique ou sexuelle de la part d’un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime ont subi des blessures corporelles, les femmes en ayant rapporté plus fréquemment que les hommes (39 % comparativement à 23 %)(1).
    • Parmi les personnes blessées, les ecchymoses étaient le type de blessures le plus courant (83 %), suivi des coupures, égratignures ou brûlures (44 %), des blessures internes (16 %), des fractures ou du fait d’avoir eu des os brisés (9 %)(1).
  • Selon l’ESEPP de 2018, qui inclut aussi la violence psychologique dans les formes de violence entre partenaires intimes considérées, une femme victime sur cinq a rapporté avoir été blessée (20 %) en raison de la violence subie(5).

La violence entre partenaires intimes se produit souvent en présence d’enfants.

  • Selon l’ESG sur la victimisation de 2019, la moitié (50 %) des personnes victimes de violence physique ou sexuelle qui ont des enfants vivant dans le ménage ont déclaré qu’un ou des enfants avaient été témoins de l’acte violent(1).
  • Selon l’enquête La violence familiale dans la vie des enfants du Québec de 2018, environ 7 % des enfants du Québec ont été exposés à la violence conjugale envers leur mère et 4,3 % envers leur père au cours des 12 mois précédant l’enquête. Les enfants étaient plus souvent exposés à la violence psychologique et verbale, suivie du contrôle, de la violence physique et de la violence financière. Lorsque l’on considère uniquement les enfants dont la mère ou le père a été victime de violence conjugale, on note que 57 % d’entre eux ont été témoins ou ont eu connaissance de cette violence envers leur mère, et 39 % envers leur père(12).

L’exposition de l’enfant à la violence conjugale est un nouveau motif de compromission introduit à l’article 38 de la Loi sur la protection de la jeunesse le 26 avril 2023. Pour plus d’information, consultez la section Cadre légal.

 

Selon l’ESG sur la victimisation de 2019, deux personnes victimes sur trois ayant subi de la violence physique ou sexuelle de la part d’un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime au cours des cinq dernières années ont parlé de la violence subie à une source de soutien informel (p. ex. famille, ami ou amie, voisin ou voisine, collègue de travail). Les femmes étaient proportionnellement plus nombreuses à rapporter en avoir parlé (72 %) que les hommes (55 %)(1). Selon l’ESEPP de 2018, les femmes étaient aussi plus susceptibles d’avoir parlé à quelqu’un de la violence vécue au cours des 12 derniers mois (68 % des femmes victimes en auraient parlé, comparativement à 42 % des hommes)(5).

Concernant les sources de soutien formel, les données de l’ESG sur la victimisation de 2019 indiquent que 44 % des femmes victimes de violence physique ou sexuelle au cours des cinq dernières années ont déclaré avoir eu recours à une telle source de soutien (p. ex. conseiller ou conseillère, psychologue ou travailleur ou travailleuse sociale, centre de crise ou ligne d’écoute téléphonique, service d’aide aux victimes ou groupe ou centre de soutien aux victimes), alors que 26 % des hommes y auraient eu recours(1). Les données de l’ESEPP de 2018 indiquent que plus de femmes victimes de violence par un ou une partenaire ou ex-partenaire intime dans les 12 mois précédant l’enquête (13 %) ont dit avoir eu recours à un service d’aide aux victimes ou avoir communiqué avec un tel service, comparativement aux hommes victimes (4 %)(5).

La grande majorité des cas de violence entre partenaires intimes ne sont pas rapportés à la police. Selon l’ESG sur la victimisation de 2019, 19 % des personnes ayant été victimes de violence physique ou sexuelle de la part d’un ou une conjointe ou d’un ou une ex-conjointe ont déclaré que la violence subie avait été signalée à la police(1).

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Au Canada, près d’une personne sur cinq ayant été victime de violence physique ou sexuelle de la part d’un ou une partenaire intime a signalé la violence subie à la police(5).

Plusieurs raisons sont évoquées par les personnes victimes pour signaler ou non l’épisode de violence vécue à la police.

Tableau 2. Raisons évoquées par les personnes victimes pour signaler ou non la violence vécue à la police

Raisons pour signaler la violence(1)
  • Mettre fin à la violence et se protéger;
  • Estimer avoir le devoir de prévenir la police;
  • Avoir suivi la recommandation de quelqu’un d’autre; 
  • Vouloir que leur partenaire intime soit arrêté ou arrêtée ou puni ou punie.
Raisons pour ne pas signaler la violence(1,13,14)
  • Ne pas vouloir ou ne pas avoir besoin d’aide;
  • Il s’agissait d’une affaire privée ou personnelle qui s’est réglée de façon informelle;
  • Il s’agissait d’un délit anodin ou trop mineur pour être signalé;
  • Personne n’a été blessé;
  • Croire qu’il n’y avait aucune intention malveillante;
  • Méfiance à l’égard de la police et du système de justice pénale (p. ex. chez les Autochtones);
  • Expériences négatives antérieures, comme la discrimination et le harcèlement (p. ex. vécues par les personnes de la diversité sexuelle et de genre); 
  • Perceptions ou craintes de faire l’objet de stigmatisation et de stéréotypes négatifs (p. ex. vécues par les personnes de la diversité sexuelle et de genre).

Sources : CONROY, S. (2021). La violence conjugale au Canada, 2019, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00016-fra… (consulté le 7 mars 2023).

HEIDINGER, L. (2022). La victimisation avec violence et les perceptions à l’égard de la sécurité : expériences des femmes des Premières Nations, métisses et inuites au Canada, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2022001/article/00004-fra… (consulté le 1er août 2023).

IBRAHIM, D. (2019). La violence entre partenaires intimes de même sexe, affaires fondées déclarées par la police au Canada, 2009 à 2017, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2019001/article/00005-fra… (consulté le 1er août 2023).

Selon l’ESEPP de 2018, les femmes qui ont rapporté avoir vécu une fréquence plus élevée d’épisodes de violence de la part d’un ou une partenaire intime ou ex-partenaire intime (p. ex. subir de la violence chaque mois ou plus) étaient plus susceptibles de rapporter que la violence subie avait été signalée à la police(5).

Références

  1. Conroy, S. (2021). La violence conjugale au Canada, 2019, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00016-fra… (consulté le 7 mars 2023).
  2. World Health Organization (2021). Violence Against Women Prevalence Estimates, [en ligne], Switzerland, World Health Organization, https://www.who.int/publications-detail-redirect/9789240022256 (consulté le 6 mars 2023).
  3. Ministère de la Sécurité publique (2023). Criminalité au Québec - Infractions contre la personne commises dans un contexte conjugal en 2021, [en ligne], Ministère de la Sécurité publique, https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/securite-publique/pub… (consulté le 1 mai 2023).
  4. Statistique Canada (2022). « Le Quotidien — Les victimes de violence familiale et de violence entre partenaires intimes, affaires déclarées par la police au Canada, 2021 », https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/221019/dq221019c-fra.htm (consulté le 7 mars 2023).
  5. Cotter, A. (2021). Violence entre partenaires intimes au Canada, 2018 : un aperçu, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00003-fra… (consulté le 7 mars 2023).
  6. Bott, S., A. Guedes, A. P. Ruiz-Celis et J. A. Mendoza (2019). « Intimate partner violence in the Americas: A systematic review and reanalysis of national prevalence estimates », Revista Panamericana de Salud Pública, vol. 43, p. e26.
  7. Kourti, A., A. Stavridou, E. Panagouli, T. Psaltopoulou, C. Spiliopoulou, M. Tsolia, T. N. Sergentanis et A. Tsitsika (2021). « Domestic Violence During the COVID-19 Pandemic: A Systematic Review », Trauma, Violence, & Abuse, p. 15248380211038690.
  8. David, J.-D. et B. Jaffray (2022). L’homicide au Canada, 2021, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2022001/article/00015-fra… (consulté le 7 mars 2023).
  9. Ibrahim, D. (2018). La victimisation avec violence, la discrimination et les perceptions concernant la sécurité : perspective des immigrants, Canada, 2014, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2018001/article/54911-fra… (consulté le 31 mars 2023).
  10. Simpson, L. (2018). La victimisation avec violence et la discrimination au sein de la population des minorités visibles, Canada, 2014, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2018001/article/54913-fra… (consulté le 31 mars 2023).
  11. Côté, I. et S. Lapierre (2021). « Pour une intégration du contrôle coercitif dans les pratiques d’intervention en matière de violence conjugale au Québec », Intervention, n° 153, p. 115‑125.
  12. Institut de la statistique du Québec (2019). La violence familiale dans la vie des enfants du Québec, 2018. Les attitudes parentales et les pratiques familiales. Résultats de la 4e édition de l’enquête, Montréal, Institut de la statistique du Québec.
  13. Heidinger, L. (2021). La violence entre partenaires intimes : Expériences des femmes des Premières Nations, métisses et inuites au Canada, 2018, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2021001/article/00007-fra… (consulté le 7 mars 2023).
  14. Ibrahim, D. (2019). La violence entre partenaires intimes de même sexe, affaires déclarées par la police au Canada, 2009 à 2017, [en ligne], Statistique Canada, https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85-002-x/2019001/article/00005-fra… (consulté le 1 août 2023).

Rédaction : Maude Lachapelle, conseillère scientifique, INSPQ | Catherine Moreau, conseillère scientifique, INSPQ

Collaboration : Dominique Gagné, conseillère scientifique, INSPQ

Révision externe : Geneviève Aylwin, analyste-conseil en statistiques policières, ministère de la Sécurité publique | Audrey Brassard, Ph. D., professeure, Université de Sherbrooke

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