Espace ITSS

Épidémie ITSS et organisation des services : sommes-nous suffisamment responsables?

Les 8 et 9 avril 2014, Québec sera la ville hôtesse d’un colloque sur les maladies infectieuses (MI) et les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). Le volet ITSS aura pour thème : L’impact de l’épidémie des ITSS sur l’organisation des services – lever les barrières pour mieux travailler en réseau.

Cet événement est une première au Québec. Il s’adresse directement aux gestionnaires et professionnels des directions de santé publique, des CSSS, des centres jeunesse et des centres de réadaptation en dépendance.

Le colloque mettra en scène de nombreux conférenciers qui, sans complaisance, inviteront les participants à réfléchir sur l’épineuse question : Sommes-nous assez responsables dans notre lutte contre les ITSS? Pour ce faire, une table ronde se tiendra sur les enjeux critiques et les zones de vulnérabilité de l’intégration des processus de soins et services liés aux ITSS. Les débats seront menés avec énergie et inciteront peut-être – c’est un objectif – les directions des établissements à prioriser les ITSS.

Formation nationale sur les ITSS : programmation de l'INSPQ

Le nombre de cas d’ITSS ne cesse d’augmenter. Peut-on y faire quelque chose? Certainement.  Nous pouvons nous doter des meilleures stratégies et maîtriser les connaissances nécessaires. Les 18 programmes nationaux de formation de l’INSPQ sur les ITSS visent l’amélioration de ces compétences. Parmi ceux-ci, quatre devraient attirer votre attention cet automne. Objectif : un meilleur accès au dépistage et au traitement des ITSS.

Virus de l’hépatite C : pour une prise en charge en réseau des personnes infectées

Bon nombre des individus infectés par le VHC demeurent porteurs chroniques et alimentent l’épidémie. Certains évolueront vers la cirrhose et le cancer du foie. Il existe toutefois des traitements efficaces, un counseling constructif et des initiatives qui connaissent d’éclatants succès. La meilleure prise en charge de l'hépatite C est le fruit du travail en réseau. De l'intervenante communautaire au spécialiste en passant par l'infirmière et le médecin de famille, c'est toute une chaîne de professionnels qui viendront, en leur temps, apporter soins et encadrement.

Ordonnances collectives et santé sexuelle

L’exemple de l’ordonnance collective de contraception hormonale

Cet entretien réalisé avec Édith Guilbert, médecin-conseil à l’Institut national de santé publique, pose un regard complet et pénétrant sur les ordonnances collectives. De quoi s'agit-il? Pourquoi procède-t-on à une ordonnance collective? Comment? À qui s’adressent-elles et dans quelles circonstances ou conditions peut-on les appliquer? Autant de questions auxquelles répond avec clarté et concision la médecin. Un premier segment d’une série de quatre à voir et à revoir.  

De quoi s'agit-il? Pourquoi procède-t-on à une ordonnance collective? Comment? À qui s’adressent-elles et dans quelles circonstances ou conditions peut-on les appliquer? Autant de questions auxquelles répond avec clarté et concision Dr Guilbert. 

Caractéristiques d’une épidémie de syphilis à San Francisco chez les HARSAH

Karine Blouin vous propose un article sur les caractéristiques d’une épidémie de syphilis à San Francisco chez les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes.

Epidemiologic characteristics of an ongoing syphilis epidemic among men who have sex with men, San Francisco
Bernstein K.T., Stephens S.C., Strona F.V., Kohn R.P., Philip S.S. |  Paru en janvier 2013 dans Sexually Transmitted Diseases

Deux doses de vaccin contre les VPH pour les préadolescentes : recommandation du Comité sur l'immunisation du Québec

Après avoir évalué les données scientifiques et consulté des experts, le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) a recommandé par consensus de ne pas offrir de dose de rappel en 3e année du secondaire aux filles ayant été vaccinées contre les virus du papillome humain (VPH) en 4eannée du primaire. Celles-ci avaient alors reçu deux doses du vaccin. Cette mesure est entrée en vigueur à l’automne 2013.

Rappelons que le CIQ avait proposé, en 2007, un calendrier allongé pour la vaccination des filles contre les VPH débutant en 4e année du primaire. La seconde dose était administrée six mois après la dose initiale et la 3e devait survenir cinq ans plus tard. Il avait toutefois été entendu « que la 3e dose devait être administrée… si cela s’avérait nécessaire. »