3 mars 2014

Sixième communication nationale du Canada sur les changements climatiques

Brèves d'actualité

Le gouvernement fédéral a récemment diffusé sa sixième communication nationale portant sur le thème des changements climatiques. Ce document présente le portrait le plus à jour des émissions de gaz à effet de serre (GES) en provenance du territoire canadien. Il a été déposé à la fin du mois de décembre dernier, dans le cadre des exigences de déclaration en vertu de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

Selon les estimations présentées dans le document, les émissions nettes de GES devraient totaliser 734 millions de tonnes de GES en 2020. Or, pour respecter ses engagements, Ottawa devrait les ramener à 612 millions de tonnes avant la fin de la décennie, puisque le gouvernement s’était engagé à réduire ses émissions de GES de 17 % par rapport aux niveaux de 2005. Les émissions de GES devraient plutôt grimper dans les prochaines années, notamment en raison de l’exploitation des sables bitumineux albertains.

Ottawa reconnait d’ailleurs dans son document, que « dans un contexte de forte croissance économique », le respect de ses engagements en matière de réduction des émissions de GES « pourrait s’avérer un défi ». En effet, bien que les émissions de GES aient augmenté de 19 % depuis 1990, l’économie canadienne a connu une croissance beaucoup plus rapide de son produit intérieur brut (PIB; soit une hausse de 65 %). Dans cette perspective, l’intensité d’émission de l’ensemble de l’économie (GES par PIB) se serait considérablement améliorée, chutant de 28 %. [PP]

Sources :

Site web du journal Le Devoir

www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/396981/ges-ottawa-rate-ses-cibles-de-reduction

Points saillants de la sixième communication nationale du Canada et du premier rapport biennal sur les changements climatiques

www.ec.gc.ca/cc/16153A64-BDA4-4DBB-A514-B159C5149B55/Points%20saillants%20de%20la%20sixi%E8me%20communication%20nationale%20du%20Canada%20et%20du%20premier%20rapport%20biennal.pdf