Brèves d'actualité

Une étiquette pour les émissions dans l’air intérieur

La France innove. Depuis le 1er janvier 2012, les fabricants devront afficher les niveaux d’émissions en polluants volatils de tous les nouveaux produits de construction et de décoration. L’information a été rendue publique début janvier par le Ministère de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Elle vise à conseiller et à guider le public dans ses achats afin de limiter leur exposition à ces sources de pollution au sein de leur milieu de vie. Une campagne de sensibilisation « Respirez mieux, l’étiquette vous guide » a été lancée pour accompagner la mise en place de cette nouvelle étiquette dans les rayons. Les niveaux s’échelonnent de A + (très faibles émissions) à C (fortes émissions). Les produits visés sont, entre autres, les produits de bricolage, les aérosols, les produits cosmétiques, les bougies parfumées, etc.

Parallèlement, un décret rend obligatoire d’ici le 1er janvier 2015, la surveillance de la qualité de l’air intérieur de…

Intoxications aux insecticides utilisés pour le contrôle des punaises de lit : l’expérience américaine

La recrudescence des punaises de lit est un problème international et le Québec n’y échappe pas. Même si ces insectes ne sont pas considérés comme des vecteurs de maladies, ils peuvent affecter la qualité de vie des personnes aux prises avec ce problème, en causant notamment de l’anxiété, de l’inconfort et de l’insomnie chez les personnes aux prises avec ce problème. Le contrôle de ces insectes nuisibles implique généralement l’utilisation d’insecticides. Si ces produits sont habituellement efficaces, leur utilisation accrue est à l’origine de l’apparition d’un phénomène de résistance qui, additionné à d’autres facteurs comme l’augmentation des voyages nationaux et internationaux, favorise l’accroissement rapide du problème. De plus, les utilisations excessives ou ne respectant pas les prescriptions d’utilisation peuvent être à l’origine de problèmes de santé chez l’humain.

Dans le but de documenter l’importance des problèmes liés à l’utilisation d’insecticides visant à…

Déterminants sociaux de la santé, le temps d’agir

En octobre dernier, à l’invitation de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), se tenait la Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé à Rio de Janeiro. Au terme de la rencontre, une déclaration politique a réaffirmé l’importance d’agir sur les déterminants sociaux de la santé et de réduire les inégalités sociales. Réunissant des ministres de la santé des États membres, des représentants d’agences internationales (dont l’Agence de santé publique du Canada), des représentants de la société civile, des experts ainsi que des représentants du secteur privé, la Conférence a permis de poursuivre les discussions sur les moyens à mettre en place pour agir de manière concertée sur cinq axes :

S’attaquer aux causes profondes des inégalités sociales par l’implantation d’actions sur les déterminants de la santé; Promouvoir la participation en accordant du leadership aux communautés; Définir le rôle du secteur de la santé incluant les programmes de santé publique…

Programme national de recherche Environnement-Santé-Travail de l’Anses : 38 nouveaux projets financés

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) réalise des activités de veille, d’expertise et de recherche qui couvrent un large éventail de sujets tels que la santé humaine, animale et végétale. Chaque année, l’organisation lance un appel de propositions de projets de recherche dans le cadre de son programme national de recherche Environnement-Santé-Travail. Il s’agit d’un programme qui connaît un grand succès et la plus récente édition n’y fait pas exception puisqu’au total, 224 propositions ont été reçues.

Cette année, 38 projets de recherche ont été financés pour une enveloppe totalisant 5,3 millions d’euros. Près du tiers de ces projets de recherche portent sur l’étude des risques émergents tels que les nanoparticules, les radiofréquences et les diodes électroluminescentes (DEL ou LED). Dix s’intéressent aux risques de cancer liés…

Bisphénol A : l’Anses sollicite des informations sur les produits de substitution

En septembre dernier, l’Anses a rendu public les résultats de ses travaux portant sur l’évaluation des risques reliés au bisphénol A plus spécifiquement, sur ses effets sanitaires et ses différents usages. L’analyse de la littérature scientifique disponible a amené le groupe d’experts de l’Anses à conclure à des effets avérés chez l’animal (effets sur la reproduction, sur la glande mammaire, sur le métabolisme, le cerveau et le comportement) et d’autres suspectés chez l’homme (effets sur la reproduction et sur le métabolisme des sucres et des graisses, pathologies cardiovasculaires). Ces effets surviendraient à de faibles doses d’exposition, plus spécifiquement lors de certaines périodes de la vie (grossesse, période pré et post natale). Plusieurs secteurs industriels déclarent utiliser du bisphénol A; la majorité servirait à la production de plastique de type polycarbonate ainsi qu’à la synthèse de…

Croissance record de l’émission des gaz à effet de serre en 2010

En novembre dernier, le ministère américain de l’énergie (U.S. Departement of Energy) a rendu publique une série de données mettant en évidence une augmentation sans précédent des émissions de dioxyde de carbone (CO2), un des principaux gaz à effet de serre impliqué dans la problématique des changements climatiques. Ces chiffres dépassent largement les prédictions émises par les climatologues il y a quatre ans alors que ceux-ci prévenaient les autorités internationales des risques inhérents aux effets climatiques engendrés par les activités anthropiques. Cette croissance serait largement imputable à la mise en service de centrales au charbon par l’Inde et la Chine dans le but de répondre à leurs besoins énergétiques. Selon les représentants du ministère américain, la Chine serait aujourd’hui le premier producteur de gaz à effet de serre, devançant l’Inde et les États-Unis. [PP]

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Santé et changements climatiques : découvrez le site « Mon climat, ma santé »!

Mon climat, ma santé est une toute nouvelle référence québécoise sur les impacts des changements climatiques sur la santé. Les scientifiques, les gouvernements et les organismes internationaux de la santé et de l'environnement s’accordent pour dire que les changements climatiques affecteront l'environnement, mais aussi la santé et le bien-être des humains.

Alors qu’on prévoit une accentuation de ces phénomènes au Québec et dans le monde, les nombreux aléas qui découlent des changements climatiques auront des répercussions sur la santé, par exemple les vagues de chaleur, les événements météorologiques extrêmes, les inondations, les glissements de terrain, l’érosion, la contamination de l'eau et de la nourriture, les maladies transmises par des insectes, etc.

Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation

Traditionnellement, les lois fédérales sur la sécurité des produits de consommation ont constitué d’importantes mesures de protection de la santé publique. Par ailleurs, dans le contexte actuel où les produits de consommation sont aussi diversifiés que complexes, où les innovations se succèdent rapidement sur le marché, où les importations viennent de pays nouveaux et où les consommateurs sont avides d'information, il devenait impératif de se doter d’un nouvel instrument de contrôle.

Répondant à ce besoin, la Loi canadienne sur les produits de consommation, dont l'application relève de Santé Canada, recourt à des outils et à des techniques modernes qui assurent une meilleure protection et qui harmonisent notre système de sécurité des produits avec celui de nos grands partenaires commerciaux. Cette loi est le fruit de vastes consultations menées auprès d'intervenants d'horizons divers comme le…

Refonte du Règlement sur la qualité de l’atmosphère

Le 13 juin dernier, le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP), M. Pierre Arcand, a annoncé l’adoption d’un règlement visant à assurer une plus grande protection de la qualité de l’air par la réduction et le contrôle des contaminants atmosphériques. Rappelons que ces contaminants peuvent être à l’origine d’épisodes de smog, de précipitations acides, de pollution toxique ou de problèmes locaux de qualité de l’air. Constituant une refonte du Règlement sur la qualité de l’atmosphère, le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère comporte l’introduction de nouvelles normes et commande le resserrement de celles déjà existantes. Ce nouveau règlement concerne les secteurs industriel, commercial et institutionnel. Celui-ci inclut également des mises à jour de normes de qualité de l’air ambiant, de nouvelles normes ainsi que des exigences quant au suivi de certaines émissions. Il indique de plus les catégories d’entreprises qui devront tenir des…

Groupe de travail international pour « une santé commune »

Actuellement, les épidémies et les pandémies qui affectent les communautés humaines, le bétail et les animaux migrateurs éclatent plus fréquemment. Ce sont principalement des virus et des bactéries adaptés aux traitements qui sont responsables de l’augmentation de leur potentiel infectieux. Dans un tel contexte, les maladies doivent être considérées dans leur globalité en tenant compte des impacts sur la sécurité alimentaire et sur la gestion des ressources naturelles. Comme expérimenté lors de la pandémie de grippe en 2009, un groupe de travail scientifique a été convoqué dans le but de mettre en place une approche intégrée (connue sous le nom de Santé commune) pour gérer la santé des populations humaines, des écosystèmes, de la faune et du bétail.

Le Groupe de travail scientifique sur les maladies de la faune sauvage travaillera sur l'identification des maladies qui ont un impact à la fois sur la faune sauvage locale, sur les espèces migratrices, sur la sécurité…