Prévalence de l'hypertension artérielle 

2022-2023

1 600 000

C’est le nombre de personnes de 20 ans et plus diagnostiquées avec de l’hypertension artérielle au Québec en 2022-2023. 

1 sur 4

Une personne sur quatre de 20 ans et plus est atteinte d'hypertension artérielle pour la période récente. 

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

L’hypertension artérielle est une condition chronique qui survient lorsque la tension artérielle demeure élevée pendant de longues périodes. L’hypertension fait travailler davantage le cœur pour pomper le sang à travers les vaisseaux sanguins. Elle constitue l’un des facteurs de risque majeurs des maladies cardiovasculaires.

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence de l’hypertension artérielle, qui correspond au nombre de cas diagnostiqués avec de l’hypertension artérielle dans la population de 20 ans et plus pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • La surveillance de l’hypertension artérielle est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas d’hypertension artérielle dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations ont lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Définition de cas

Une personne est considérée hypertendue, si elle satisfait à l’un ou l’autre des critères suivants, soit :

a) avoir un diagnostic (principal ou secondaire) d’hypertension artérielle inscrit au fichier MED-ÉCHO; ou

b) avoir eu deux diagnostics d’hypertension artérielle enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période de deux ans.

Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas d’hypertension gestationnelle.

Lorsqu’un individu est identifié atteint d’hypertension, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles de la prévalence de la population âgée de 20 ans et plus.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas d’hypertension artérielle est la même que celle utilisée au Québec : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période de deux ans.

Les codes CIM

Les codes des 9e et 10e révisions de la classification internationale des maladies (CIM) ont été utilisés pour identifier les diagnostics d’hypertension artérielle, en excluant l’hypertension gestationnelle (CIM-9 : 401-405; CIM-10 : I10-I13, I15).

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations a lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région. D’autres régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • Afin d'exclure les cas potentiels d'hypertension de grossesse, les femmes âgées de 10 à 54 ans ne peuvent pas être identifiées comme cas incident d'hypertension 120 jours avant et jusqu'à 180 jours suivant l'émission d'un dossier d'hospitalisation contenant au moins l’un des codes de diagnostic liés à l’obstétrique et à la grossesse.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.

Références

Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Prévalence de l'hypertension artérielle. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Mortalité chez les personnes atteintes de diabète

En 2022-2023

2x

Toutes causes confondues, les personnes atteintes de diabète présentent un taux de mortalité deux fois plus élevé que celles qui ne sont pas atteintes de cette maladie.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Le diabète et ses complications sont associés à une mortalité accrue. La grande majorité des décès chez les personnes atteintes de diabète ne sont pas causés directement par le diabète lui-même, mais par les comorbidités développées avec le temps, en particulier les maladies cardiovasculaires.

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est le taux de mortalité ajusté des personnes atteintes de diabète (20 ans et plus). Cette mesure correspond au taux de mortalité toutes causes confondues chez les personnes atteinte de diabète (excluant le diabète gestationnel). Pour certains graphiques, le taux de mortalité ajusté des personnes non atteintes de diabète est utilisé en relation avec celui des personnes atteintes. Pour certains autres, le ratio est également disponible. Le ratio est calculé en divisant le taux de mortalité toutes causes (ajusté selon l’âge) des personnes atteintes de diabète par celui des personnes non atteintes. Pour plus d’information sur le ratio, veuillez consulter le glossaire.
  • Le taux de mortalité toutes causes confondues dans la population atteinte de diabète est différent du taux de mortalité pour cause principale de diabète, car il inclut l’ensemble des causes de décès qu’elles soient en lien ou non avec le diabète. Cette mesure est privilégiée car le taux de mortalité pour cause de diabète ne mesure pas correctement l’impact de la maladie sur le risque de décès. La mesure de la mortalité toutes causes confondues de la population atteinte de diabète reflète mieux le fardeau réel de la maladie et ses conséquences sur la santé. Le ratio caractérise la surmortalité en comparant le risque global de décès chez les personnes atteintes de diabète par rapport à celles non atteintes (Pigeon et Larocque, 2011 et Robert et al., 2022).
  • La surveillance du diabète est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de diabète dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

Le ratio est calculé en divisant le taux de mortalité toutes causes (ajusté selon l’âge) des personnes atteintes de diabète par celui des personnes non atteintes.

Définition de cas

Les personnes atteintes de diabète âgées de 20 ans et plus sont identifiées dans le SISMACQ au moyen d’une définition de cas validée.

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de diabète inscrit au fichier MED-ÉCHO; 
    Ou
  2. avoir eu deux diagnostics de diabète enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période de deux ans.

Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas de diabète gestationnel.

Lorsqu’un individu est identifié comme étant atteint de diabète, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Aux fins de la mesure du taux de mortalité toutes causes confondues, la date de décès est celle qui apparaît au Fichier d'inscription des personnes assurées (FIPA).

Méthode de calcul :

Nombre de personnes atteintes de diabète décédées durant la période considérée

Divisé par :

Nombre de cas prévalents de diabète dans la population de 20 ans et plus pour la même période x 1 000

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles des taux de mortalité ajustés toutes causes confondues dans la population âgée de 1 an et plus, ainsi que du ratio entre le taux de mortalité des personnes atteintes et non atteintes de diabète.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas de diabète est la même que celle utilisée au Québec chez les personnes âgées de 20 ans et plus : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période de deux ans. Une légère différence concerne les critères d’exclusion du diabète gestationnel, qui sont plus exhaustifs au Québec.
  • Les données de la Nouvelle-Écosse sur les personnes âgées de 1 à 19 ans sont exclues.
  • Les données du Nouveau-Brunswick ne sont pas disponibles pour 2022–2023.

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les limites qui s’appliquent à l’identification des personnes atteintes de diabète à partir des données médico-administratives pourraient également affecter le taux de mortalité. Rappelons que les fichiers médico-administratifs ne permettent pas de distinguer les diabètes de type 1 et de type 2, et qu’une série de critères stricts sont appliqués afin d’exclure les cas de diabète gestationnel. Il est important de noter que le classement des individus est basé sur la présence de diagnostics médicaux de diabète. Ainsi, en raison du sous-diagnostic, certains individus classés comme non atteints de diabète pourraient en réalité l’être mais ne pas avoir été dépistés.
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations a lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de diabète de cette région, dont l’impact sur le taux de mortalité demeure indéterminé. D’autres régions limitrophes de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et au fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Certains RLS d’autres régions peuvent présenter le même problème lorsqu’ils incluent des communautés isolées où les médecins ne sont pas rémunérés à l’acte. Il importe ainsi de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats des territoires qui présenteraient une proportion plus élevée de médecins rémunérés selon un mode autre qu’à l’acte.
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.

Références

Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Pigeon, É. et Larocque, I. (2011). Tendances temporelles de la prévalence et de l’incidence du diabète, et mortalité chez les diabétiques au Québec, de 2000-2001 à 2006-2007. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : https://www.inspq.qc.ca/ pdf/publications/1239_TendancesDiabete2000-2001A2006-2007.pdf

Robert, P., O’Connor, S., Perron, L., Dubé, M., Trépanier, P.L., Leclerc, J., ... Blais, C. (2022). Portrait du diabète dans la population québécoise âgée d’un an et plus de 2001 à 2019. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec :  https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2858-portrait-diabete-population-agee-un-plus.pdfhttps://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2858-portrait-…

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025).  L'Indicateur de santé publique : Mortalité chez les personnes atteintes de diabète. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 14 janvier 2025.

Prévalence du diabète

2022-2023

710 000

C'est le nombre de personnes de 1 an et plus atteintes de diabète au Québec en 2022-2023.

65 ans et +

Ce sont les hommes de 65 ans et plus qui sont les plus touchés par le diabète.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul des proportions ajustées, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de zoomer sur une période plus courte, surtout au graphique 1.1, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, la prévalence ajustée, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Le diabète est une maladie chronique qui se développe lorsque le pancréas ne produit plus suffisamment d'insuline, ou lorsque l'organisme n'est pas capable d'utiliser efficacement l'insuline qu'il produit. L'insuline est une hormone qui régule la glycémie. Le diabète peut entraîner des complications sérieuses telles que les maladies cardiovasculaires, les maladies rénales, les neuropathies et les troubles visuels. Il existe trois principaux types de diabète : le type 1, le type 2 et le diabète gestationnel (Pigeon et Larocque, 2011 et Robert et al., 2022).

Précisions méthodologiques

  • L’indicateur présenté est la prévalence du diabète, ce qui correspond au nombre de cas diagnostiqués dans la population pour une année financière donnée, exprimé en pourcentage.
  • La prévalence du diabète présentée dans cet indicateur ne concerne que le diabète de type 1 et de type 2, et ce, sans distinction. Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas de diabète gestationnel.
  • La surveillance du diabète est issue du Système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) (Blais et al., 2014). Trois fichiers inclus au SISMACQ servent à identifier les cas de diabète dans la population : 1) le fichier Maintenance et exploitation des données pour l’étude de la clientèle hospitalière (fichier MED-ÉCHO), 2) le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte et 3) le fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA).
  • Les valeurs sont arrondies à un multiple adjacent de 5; ainsi les effectifs se terminent toujours par 0 ou 5.
  • Les données régionales sont présentées selon la région sociosanitaire de résidence.

Les données du Québec

La prévalence ajustée selon la structure par âge de la population du Québec en 2011 est présentée par défaut. La prévalence brute est disponible dans le menu déroulant.

Les données de la population de 1 an et plus sont présentées par défaut avec la possibilité d’afficher celles du groupe d'âge des 20 ans et plus dans le menu déroulant.

Définition de cas

Deux définitions validées sont utilisées pour identifier les cas de diabète : 1) chez les jeunes de 1 à 19 ans et 2) chez les adultes de 20 ans et plus.

Jeunes de 1 à 19 ans :

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de diabète inscrit au fichier MED-ÉCHO;

Ou

  1. avoir eu quatre diagnostics de diabète enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte, chacun séparé de 30 jours, durant une période d’un an.

Adultes de 20 ans et plus :

  1. avoir un diagnostic (principal ou secondaire) de diabète inscrit au fichier MED-ÉCHO;

Ou

  1. avoir eu deux diagnostics de diabète enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte au cours d’une période de deux ans.

Des critères d’exclusion ont été appliqués pour éliminer la majorité des cas de diabète gestationnel.

Lorsqu’un individu est identifié comme étant atteint de diabète, il devient un cas prévalent pour l’année en cours et pour toutes les années subséquentes (prévalence à vie), incluant l’année de son décès (s’il y a lieu).

Les données des provinces canadiennes

  • Les données proviennent du Système Canadien de surveillance des maladies chroniques (SCSMC).
  • Les données présentées sont celles de la prévalence de la population âgée de 1 an et plus.
  • La définition de cas utilisée pour identifier les cas de diabète des provinces canadiennes est la même peu importe le groupe d’âge : au moins un diagnostic à la sortie d’un hôpital ou deux diagnostics consignés au fichier de facturation des médecins au cours d’une période de deux ans. Cette définition correspond à celle utilisée pour l’identification des personnes de 20 ans et plus atteintes de diabète au Québec.

Les codes CIM

Les codes CIM utilisés pour identifier les diagnostics de diabète sont :

  • CIM-9 : 250;
  • CIM-10 : E10-E14.

Note : le diabète gestationnel est exclu.

Limites méthodologiques

  • La principale limite des systèmes de surveillance des maladies chroniques comme le SISMACQ est qu’ils mesurent la prévalence des maladies diagnostiquées et traitées par les services de santé publiques, pas nécessairement la prévalence réelle de la maladie dans la population (sous-estimation des services reçus en médecine privée par exemple).
  • Les données de l’Outaouais ne sont pas diffusées, car une partie non négligeable des consultations et des hospitalisations a lieu en Ontario, ce qui a pour conséquence de sous-estimer les mesures de prévalence de cette région. D’autres régions limitrophes de l’Ontario ou du Nouveau-Brunswick, par exemple la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, les Laurentides et l’Abitibi-Témiscamingue, peuvent être affectées mais dans une moindre mesure.
  • Les données du Nord-du-Québec, du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne peuvent être diffusées car une proportion importante de leurs médecins est rémunérée à salaire ou à honoraires forfaitaires et non à l’acte. Tel que décrit dans la définition de cas plus haut, seuls les diagnostics enregistrés au fichier des services médicaux rémunérés à l’acte (et le fichier des hospitalisations) sont utilisés pour identifier les cas. Il importe donc de faire preuve de prudence dans l’interprétation des résultats lorsqu’il s’agit de comparer des territoires ou des régions entre elles.
  • En 2016, la RAMQ a procédé à la modernisation de son système de facturation des services médicaux rémunérés à l’acte. Le nouveau système a entraîné une diminution de la saisie des codes de diagnostic dans le fichier des services médicaux rémunérés à l’acte. Par conséquent, les résultats de cet indicateur doivent être interprétés avec prudence à partir de l’année financière 2016-2017. Plus de détails à cet effet sont disponibles dans le rapport Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques (Beaudoin, C., Vandal, N., et al, 2024).
  • À partir de l'année financière 2020-2021, les indicateurs peuvent présenter certaines variations dues à la pandémie de COVID-19 (délestage, mesures sanitaires, impacts collatéraux) et doivent être interprétés avec prudence.
  • La Nouvelle-Écosse a constaté que le SCSMC surestime la prévalence du diabète chez les enfants et les adolescents comparativement aux données du registre provincial. Les données chez les individus âgés de 1 à 19 ans ont été collectées, mais ont été exclues.
  • En raison des mises à jour périodiques des données historiques de surveillance, les estimations pour une maladie et une année particulière peuvent changer au fil du temps et peuvent ne pas être identiques aux éditions précédentes.
  • Il est possible que des données du Québec présentées dans les graphiques des sections 1, 2 et 3 diffèrent légèrement des données du Québec présentées dans la section des Comparaisons canadiennes (section 4). Plusieurs raisons peuvent expliquer ces différences, dont le masquage et l’arrondissement des données, une population de référence et des groupes d’âge différents pour la standardisation.
  • Malgré les limites mentionnées, les résultats actuels sont considérés comme des estimations fiables dans le contexte d’une surveillance populationnelle.

Références

Beaudoin, C., Vandal, N., Simard, M., Massamba, V., Desbois-Bédard, L., Blais, C. 2024. Pandémie de COVID 19 : répercussions sur le taux d’incidence et la prévalence annuelle des maladies chroniques. Institut national de santé publique du Québec, 24 p.

Blais, C., Jean, S., Sirois, C., Rochette, L., Plante, C., Larocque, I., … Émond, V. (2014). Le système intégré de surveillance des maladies chroniques du Québec (SISMACQ) : une approche novatrice. Maladies chroniques et blessures au Canada, 34(4), 247-256. Repéré à http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/hpcdp-pspmc/34-4/assets/pdf/CDIC_MC… Vol34_4_6_Blais_fra.pdf

Pigeon, É. et Larocque, I. (2011). Tendances temporelles de la prévalence et de l’incidence du diabète, et mortalité chez les diabétiques au Québec, de 2000-2001 à 2006-2007. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : https://www.inspq.qc.ca/ pdf/publications/1239_TendancesDiabete2000-2001A2006-2007.pdf

Robert, P., O’Connor, S., Perron, L., Dubé, M., Trépanier, P.L., Leclerc, J., ... Blais, C. (2022). Portrait du diabète dans la population québécoise âgée d’un an et plus de 2001 à 2019. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec:  https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/2858-portrait-diabete-population-agee-un-plus.pdf

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024). L'Indicateur de santé publique : Prévalence du diabète. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Mortalité par cardiopathies ischémiques

En 2021

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La mortalité par cardiopathies ischémiques au Québec figure parmi les plus faibles en Amérique du Nord.

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La mortalité par cardiopathies ischémiques a connu une forte diminution à la fin du 20e siècle, mais cette tendance s’est ralentie depuis.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que dans le cas d’indicateurs présentant des taux, la valeur du Québec peut varier d’un graphique à un autre en raison de l’utilisation de différentes populations de référence pour le calcul de taux ajustés, qui permettent une comparaison plus juste entre les entités mises en parallèle (évolution temporelle, régions, provinces, états américains, pays).  

Pour en connaître davantage sur la standardisation des données, sur l'utilisation et l'interprétation des proportions ou taux bruts et ajustés, ainsi que sur l'interprétation des données avec intervalles de confiance, consultez le glossaire.

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie »  au bas de cette page ainsi que la page « Informations sur les comparaisons ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • La plupart des graphiques 1.1 offrent l’option de zoomer sur une période plus courte, en cliquant la zone désirée tout en tenant la souris enfoncée. L’échelle s’ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le sexe (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques. L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte. Cette option est offerte pour la plupart des graphiques par région.

Définition

Les cardiopathies ischémiques représentent une des maladies cardiovasculaires les plus communes et les plus mortelles (Tsao et al., 2023; Ralapanawa et Sivakanesan, 2021). La majorité des décès chez les personnes atteintes de cardiopathies ischémiques sont attribuables à des infarctus aigus du myocarde, communément appelés « crises cardiaques ».

Précisions méthodologiques

Cet indicateur est présenté à l’aide de taux ajustés de mortalité selon l’âge.Lorsqu’il s’agit de groupes d’âge précis (0 à 39 ans, 40 à 49 ans, 50 à 59 ans, 60 à 69 ans, 70 à 79 ans, 80 ans et plus),des taux de mortalité spécifiques sont alors présentés. La définition d’un taux ajusté de mortalité ainsi que les populations de référence utilisées pour la standardisation sont disponibles dans le glossaire.

Les données du Québec

  • Au Québec et au Canada, les causes de décès sont classifiées selon la neuvième révision de la Classification internationale des maladies (CIM-9) pour les années 1979 à 1999, et la dixième révision de la CIM (CIM-10) depuis 2000.
  • Les périodes de 5 ans sont établies rétrospectivement à partir de la dernière année disponible et en évitant une période qui chevauche l’année 1999 et l’année 2000 en raison de la rupture méthodologique due au changement de la Classification internationale des maladies. Il est donc possible qu’une période d’un à quatre ans soit manquante au début des années 2000.
  • Les nombres présentés dans les graphiques par période sont des nombres annuels moyens et non des nombres totaux pour la période.
  • À noter que selon le cadre méthodologique du plan national de surveillance, un résultat dont le nombre est inférieur à 5 peut être diffusé selon différentes variables de stratification si l’ensemble des âges est sélectionné et que le coefficient de variation est inférieur à 33,3% (pour les fichiers administratifs).
  • Des données provisoires sont présentées pour l’année la plus récente. Elles sont donc susceptibles d’être révisées dans les prochaines mises à jour. Les périodes de 5 ans, quant à elles, ne présentent que des données définitives.
  • Les résultats affichés ont un coefficient de variation inférieur à 33,3 %.
  • Les termes « masculin » et « féminin » font référence à la variable « sexe » (homme ou femme) de la RAMQ (Régie de l’assurance maladie du Québec) qui n’est pas une mesure exacte du sexe assigné à la naissance ni de l'identité de genre, mais fait plutôt référence à la mention légale de sexe telle inscrite à l'état civil.
  • Les données des régions des Terres-Cries-de-la-Baie-James et du Nunavik ne sont pas présentées.

Les données des comparaisons canadiennes, américaines et internationales

  • Les valeurs des taux ajustés du Québec peuvent varier pour une même année ou période selon la population de référence utilisée. Pour plus de renseignements concernant la standardisation ou les populations de référence, visitez le glossaire.
  • Les données des territoires du Nunavut et des Territoires du Nord-Ouest ne sont pas présentées mais sont disponibles sur le site de Statistique Canada. Cependant, les données ne sont pas disponibles pour le Yukon.
  • Les données des provinces provenant de Statistique Canada dont le nombre de décès est inférieur à 5 ont été masquées pour la diffusion. 
  • Comparaisons américaines : les taux ajustés des états dont le numérateur (nombre de décès) selon le sexe est inférieur à 20 sont masqués en raison de leur plus grande imprécision.
  • Pour plus d’informations sur les graphiques présentant les comparaisons régionales, canadiennes, américaines et internationales, visitez la page Informations sur les comparaisons.
  • Certains des 16 pays comparables peuvent être manquants si des données récentes ne sont pas disponibles dans la source de données utilisée, soit le Data Explorer de l’OCDE.

Les codes CIM

  • Les codes CIM utilisés pour cet indicateur sont les suivants :
    • Québec :
      • CIM-9 : 410-414;
      • CIM-10 : I20-I25
    • Comparaisons canadiennes, américaines et internationales :
      • CIM-10 : I20-I25
 
  1. Institut national de santé publique du Québec en collaboration avec le Groupe de travail des indicateurs du Plan national de surveillance à l’Infocentre de santé publique (2024). Cadre méthodologique des indicateurs du Plan national de surveillance à l’Infocentre de santé publique, Québec, 253 pages. https://www.infocentre.inspq.rtss.qc.ca/
  2. Ralapanawa, U., Sivakanesan, R. (2021). Epidemiology and the magnitude of coronary artery disease and acute coronary syndrome: a narrative review. J Epidemiol Glob Health. 11(2): 169-177. doi: 10.2991/jegh.k.201217.001. Blais, C. et Rochette, L. (2015). Tendances de la prévalence, de l’incidence et de la mortalité des cardiopathies ischémiques diagnostiquées et silencieuses au Québec. Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada, Recherche, Politiques et Pratiques, 35(10), 197-207. Repéré à https://www.canada.ca/content/dam/ phac-aspc/migration/phac-aspc/publicat/hpcdp-pspmc/35-10/assets/pdf/ar-02-fra.pdf
  3. Tsao, C.W., Aday, A.W., Almarzooq, Z.I., Anderson, C.A.M., Arora, P., Avery, C.L., ... Martin, S.S. (2023). Heart disease and stroke statistics - 2023 update: a report from the American Heart Association. Circulation, 147(8):e93-e621. doi: 10.1161/CIR.0000000000001123.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024).  L'Indicateur de santé publique : Mortalité par cardiopathies ischémiques. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024

Familles monoparentales

En 2021

1/4

Une famille sur quatre est en situation de monoparentalité au Québec.

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La proportion de familles monoparentales parmi l’ensemble des familles de recensement comportant des enfants est stable depuis 2001 au Québec.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles. 

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données. 

Pour une compréhension et interprétation justes des données, veuillez consulter la section « Méthodologie » au bas de cette page ainsi que les pages « Informations sur les comparaisons » et « Glossaire ».

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône situé en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les sexes réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés.  Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon certains croisements.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

Proportion des familles monoparentales de recensement parmi l’ensemble des familles de recensement comportant des enfants de moins de 25 ans.

 

Précisions méthodologiques

  • Statistique Canada considère comme une famille de recensement un couple marié, couple vivant en union libre ou parent seul, peu importe son état matrimonial, demeurant avec au moins un enfant. Un couple peut être de sexe opposé ou de même sexe.
  • Une famille monoparentale est définie comme une famille où l’enfant vit avec un seul parent. Dans le cas d’une garde partagée, c'est le parent chez qui le ou les enfants habitaient le jour du recensement qui est considéré comme responsable de famille, pour éviter de compter un enfant deux fois. Exemple : Si un enfant est en garde partagée entre sa mère qui vit avec un nouveau conjoint et son père qui vit seul, il sera comptabilisé dans une famille comptant un couple (non monoparentale) s’il est chez sa mère le jour du recensement, et dans une famille monoparentale s’il est chez son père le jour du recensement.
  • Lors du Recensement 2021, une erreur s'est produite dans le découpage territorial des régions sociosanitaires du Nord-du-Québec et des Terres-Cries-de-la-Baie-James. Comme cela produit une surestimation ou une sous-estimation des résultats pour ces régions, ces dernières ne sont donc pas disponibles pour ce recensement.
  • Comme il est toujours le cas pour les données de recensement de Statistique Canada, les données sont arrondies à l'unité 5 ou 10. Ces nombres peuvent différer d'autres publications si les arrondis ont été faits à un autre niveau. Compte tenu de l'arrondissement des données, la somme des nombres obtenus pour chacune des catégories d'un élément donné (territoire, variable de croisement, etc.) ne correspond pas nécessairement au nombre obtenu pour les catégories regroupées de cet élément.
  • En présence de faibles effectifs, en particulier dans les territoires peu populeux, les valeurs obtenues sont jugées imprécises et ne sont présentées qu'à titre indicatif. Pour cette raison, il faut faire preuve de prudence lors de l'analyse des résultats.

Limites méthodologiques

Des changements méthodologiques importants ont été apportés à la définition du terme « enfant » et au concept de « famille de recensement » au recensement 2001; c’est la raison pour laquelle cet indicateur n’est présenté qu’à partir de 2001.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2024). L’Indicateur de santé publique : Monoparentalité. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].  

Dernière mise à jour : 17 septembre 2024