À l’instar du perçage des oreilles et du perçage corporel, la pratique du tatouage a gagné en popularité depuis une vingtaine d’années, particulièrement auprès des adolescents et des jeunes adultes. Au Canada, l’augmentation considérable du nombre de boutiques spécialisées dans ces pratiques témoigne d’ailleurs de cette réalité. Au Québec, une enquête menée dans une école secondaire de l’Outaouais (n = 2 180) a montré que 8 % des élèves arboraient un tatouage permanent.
Il semble que les gens choisissent de se faire tatouer pour diverses raisons : identification à un groupe, esthétisme, rituel religieux, etc. Le tatouage demeure d’ailleurs encore aujourd’hui un élément culturel très important dans certaines communautés. De plus, il semble encore associé à certains groupes de personnes, tels les marins, les prisonniers ou les utilisateurs de drogues injectables.
Cet article dresse un survol des risques à la santé associés au tatouage. Les risques infectieux sont les plus fréquemment observés et les mieux documentés. Les risques non infectieux, associés tant aux tatouages permanents que temporaires, moins bien connus, sont aussi brièvement abordés dans cet exposé.