Planification d’une vigie sanitaire rehaussée lors d’un événement de masse d’envergure internationale
Résumé
Un sommet du G7 a eu lieu en juin 2018 dans la région de la Capitale-Nationale. Un tel rassemblement de masse est lié à une augmentation de certains risques, notamment infectieux et environnementaux, pour la santé publique. Afin de détecter d’éventuelles menaces et d’intervenir en temps opportun, une vigie sanitaire rehaussée a été développée par la Direction de santé publique de la Capitale-Nationale. Elle était complémentaire aux activités traditionnelles de vigie que sont la déclaration des maladies à déclaration obligatoire et les signalements passifs de menaces à la santé. La vigie des données des urgences, des signalements actifs de partenaires clés et d’Info-Santé et a entre autres été faite. Cet article décrit sommairement les activités de cette vigie rehaussée et les leçons tirées de sa planification, pour application à de futurs événements de masse d’envergure internationale.
Mise en contexte
Du 7 au 9 juin 2018 s’est tenu un sommet du G7 à La Malbaie, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Charlevoix-Est, et dans la ville de Québec1. Il a réuni les dirigeants du Canada, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, du Royaume-Uni, des États-Unis et de l’Union européenne. Les pays et organisations politiques suivants ont également été conviés à se joindre à une partie du sommet : l’Argentine, le Bangladesh, Haïti, la Jamaïque, le Kenya, les Îles Marshall, la Norvège, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, l’Afrique du Sud, le Vietnam, les Nations Unies, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Des milliers de membres des délégations politiques, de journalistes, de policiers, de représentants de la sécurité civile de tous les secteurs et de manifestants étaient aussi au rendez-vous.
Lors d’un tel rassemblement de masse, le rôle des autorités de santé publique est de surveiller et de protéger la santé de la population2. Plus spécifiquement, cet événement a nécessité la mise en place d’une vigie sanitaire rehaussée par une équipe de projet de la Direction de santé publique (DSPublique) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale. Le présent article décrit sommairement cette vigie et présente les leçons tirées de son développement, dans le but de les appliquer à d’autres événements d’envergure internationale.
Risques pour la santé publique et activités de vigie rehaussée
Les risques appréhendés pour la santé publique lors d’un événement de masse d’envergure internationale sont variés3-7. Les menaces infectieuses (ex. : éclosion de gastroentérite) et environnementales (manifestations avec agents de contrôle de foule, terrorisme, colis suspect) ont été priorisées durant le G7. Leur probabilité de survenue était en général faible. Cependant, la DSPublique de la Capitale-Nationale souhaitait les détecter et intervenir promptement si elles se présentaient. Une vigie rehaussée, qui visait à être complémentaire à la déclaration des maladies à déclaration obligatoire (MADO) et au signalement passif (non sollicité) de menaces réelles ou appréhendées à la santé publique2,8, a alors été développée. De plus, cette vigie répondait aux exigences du Règlement sanitaire international (RSI)9.
Cinq activités de vigie rehaussée ont ainsi été déployées du 4 au 15 juin 2018, soit pendant l’événement de même que 3 jours avant et 6 jours après :
- Raisons de consultation et diagnostics médicaux à l’urgence;
- Signalements actifs (sollicités) de partenaires clés : Info-Santé, Centre antipoison du Québec (CAPQ), services ambulanciers de la région, Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) de l’INSPQ et Bureau du coroner;
- Raisons d’appels à Info-Santé;
- Système intégré de vigie et de surveillance de l’influenza (SIVSI);
- Alertes du Réseau mondial d’information sur la santé publique (RMISP).
Une description de ces cinq activités de vigie rehaussée est proposée dans les lignes qui suivent.
1) Raisons de consultation et diagnostics médicaux à l’urgence
Les raisons de consultation et les diagnostics médicaux faits aux urgences de la région de la Capitale-Nationale sont déjà saisis dans un système informatisé, et un accès a été demandé pour ces données. La majorité des données sont disponibles rapidement (moins de 24 heures). Une sélection des raisons de consultation et des diagnostics (selon la 10e révision de la classification internationale des maladies [CIM-10]) pertinents à surveiller en fonction des menaces identifiées a été faite et validée par deux experts. Ces raisons de consultation et diagnostics ont ensuite été catégorisées selon le système touché (ex. : gastro-intestinal, respiratoire, neurologique/musculaire). Le nombre de consultations par catégorie a été analysé quotidiennement, avec des données complémentaires (ex. : nombre historique de consultations, municipalité des patients), au besoin. Une enquête (ex. : révision des dossiers cliniques) et une intervention de santé publique pouvaient être effectuées si nécessaire.
2) Signalements actifs de partenaires clés
Les signalements actifs des partenaires clés que sont Info-Santé, le CAPQ, les services ambulanciers de la région, le LSPQ et le Bureau du coroner ont été sollicités. Trois cliniques temporaires de soins ont également accepté de participer à la vigie. Un court sondage en ligne de trois questions (annexe 1) sur la plate-forme Voxco10, concernant la présence de menaces à la santé publique, leur était acheminé chaque jour.
3) Raisons d’appels à Info-Santé
Les raisons d’appel à Info-Santé sont saisies dans un système informatisé et ces données sont disponibles aux DSPublique dans l’Infocentre de santé publique11. Une sélection des raisons pertinentes d’appels en fonction des menaces priorisées a été réalisée puis elles ont été catégorisées selon le type de menace. Pour chaque catégorie, le nombre et le pourcentage d’appels par jour étaient analysés quotidiennement afin de détecter une tendance à la hausse ou une élévation par rapport aux données historiques. Un exemple de graphique des données d’Info-Santé analysées quotidiennement pour la période du 4 au 15 juin 2018 est présenté à la figure 1.
Figure 1 - Nombre quotidien d’appels à Info-Santé pour des manifestations ou des symptômes du système gastro-intestinal, région de la Capitale-Nationale, 12 juin 2018
4) Système intégré de vigie et de surveillance de l’influenza
Ces données portent sur le virus de l’influenza et les autres virus respiratoires. Elles sont diffusées hebdomadairement’Infocentre de santé publique. Elles ont été révisées le 7 et le 14 juin 2018 pour détecter une augmentation ou un changement dans les souches isolées dans la région.
5) Alertes du Réseau mondial d’information sur la santé publique (RMISP)
Le RMISP est un système de surveillance des sources d’information médiatiques pour les professionnels de la santé publique12. Les menaces ciblées pour le sommet du G7 sont présentées à l’annexe 2. La surveillance a été exercée pour tous les pays participants et invités, mais une attention particulière a été accordée au contenu médiatique au Canada et en Amérique du Nord. Deux rapports de référence ont été reçus les 20 et 27 mai; des rapports quotidiens étaient disponibles du 4 au 9 et deux rapports post-événement ont été produits les 17 et 24 juin 2018. Une analyse intégrée de ces différentes activités de vigie était publiée quotidiennement dans un bilan de la vigie rehaussée du G7 (annexe 3), diffusé du 4 au 15 juin 2018.
Constats et leçons tirées pour la planification de la vigie lors d’un événement de masse d’envergure internationale
Quelques constats ont été faits suite à planification de la vigie rehaussée pour le G7 et des leçons en ont été tirées pour le succès de la vigie lors d’un événement de masse d’envergure internationale. Ils sont exposés dans les lignes qui suivent.
1) En fonction de l’objectif, attribuer un mandat clair et fournir les ressources nécessaires
Une fois les risques reconnus et priorisés et l’objectif de la vigie rehaussée établi, un mandat clair doit être attribué à l’équipe de projet par le gestionnaire responsable. Il est également important de prévoir suffisamment de ressources et de temps pour conceptualiser et mettre en œuvre cette vigie. Pour le G7, environ 6 mois ont été nécessaires. Une équipe de projet, idéalement composée de personnes avec des compétences et des expertises diversifiées, doit être formée dès son démarrage. L’équipe de projet de la vigie du G7 était composée de deux médecins et d’un médecin résident. Leurs tâches incluaient l’initiation et la supervision des personnes qui allaient leur prêter main-forte pour faire la vigie durant plusieurs jours consécutifs (incluant les fins de semaine). En effet, selon les risques identifiés et le contexte, la période de vigie doit commencer quelques jours avant et se terminer quelques jours après l’événement. Pour le G7, la vigie a été effectuée pendant 12 jours consécutifs.
2) Rechercher le soutien de ressources expérimentées dans la vigie rehaussée
L’équipe de projet doit idéalement pouvoir compter sur le soutien de ressources expérimentées dans la vigie rehaussée. Pour le sommet du G7, le soutien d’épidémiologistes de terrain de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC)13 a été d’une valeur inestimable. Ils sont habilités pour la mise en œuvre de systèmes de vigie. Ils disposent d’outils déjà conçus à cet effet. Leur déploiement doit être soigneusement planifié mais peut, selon le contexte, être assez rapide. Une demande doit être adressée à cet effet à la direction du programme de l’ASPC. Pour le sommet du G7, cette demande a été acheminée en mars 2018, soit environ trois mois avant l’événement. Un des deux épidémiologistes de terrain ayant contribué à la vigie est arrivé à la DSPublique dès le 30 avril 2018, pour une période de trois semaines. L’objectif, les activités, les rôles des épidémiologistes, les dates du déploiement et les livrables ont été détaillés avant leur venue.
Il serait intéressant qu’un tel soutien puisse être développé à l’échelle provinciale pour les régions qui auraient à organiser une vigie rehaussée pour des événements d’envergure dans le futur.
3) Impliquer précocement les partenaires
Il est primordial d’impliquer les partenaires dès le début de la conception du système de vigie : détenteurs de données, personnes qui feront la vigie, intervenants de santé publique, décideurs et cliniciens. Une information adaptée à leurs fonctions doit leur être communiquée. La confidentialité des données doit aussi être respectée et des mécanismes adéquats d’échange d’information doivent être mis en place. Cela exige du temps et des ressources, mais permet de partager une compréhension commune du projet et de l’adapter aux différentes préoccupations. Cela permet parfois de multiplier les appuis et peut accélérer le cheminement des demandes liées au projet et l’identification des bons interlocuteurs, ce qui demeure un défi dans des organisations de grande taille. Pour le G7, plusieurs présentations du projet de vigie rehaussée ont été faites dans le mois précédant l’événement afin d’informer et obtenir la collaboration des détenteurs de données, des décideurs et des cliniciens. Ces présentations auraient pu commencer plus tôt afin de s’assurer de la disponibilité des personnes clés, qui sont souvent très prises dans le mois avant un tel événement.
Il est également approprié de reconnaître toutes les contributions des partenaires une fois le rassemblement de masse terminé.
4) Choisir les activités de vigie rehaussée les plus appropriées et les combiner
Il faut choisir des activités de vigie rehaussée complémentaires (ex. : sur les sources de données, sur les avantages et inconvénients de leur utilisation) et ajoutant une valeur aux activités traditionnelles de déclaration des MADO et de signalements passifs. La combinaison et l’intégration de plusieurs activités de vigie peut permettre de corroborer les informations entre les sources. L’ajout de sources complexifie cependant la planification.
5) Communiquer les résultats aux bonnes personnes et dans un format adapté
Les résultats des différentes activités de vigie doivent être interprétés, intégrés et communiqués dans un format adapté aux intervenants de santé publique et aux partenaires. À cet effet, il est utile de développer le produit de communication avec les partenaires visés. Pour le sommet du G7, les décideurs du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) ont été consultés sur le format du bilan. Idéalement, le réseau de santé publique doit être mobilisé et préparé pour l’événement, comme discuté dans l’article du même numéro du BISE consacré à l’intervention lors du G7. Cela facilite la compréhension et l’utilisation des résultats de la vigie.
Conclusion
En bref, l’élaboration d’un système de vigie sanitaire rehaussé pour un événement de masse d’envergure internationale repose sur une équipe de projet qui dispose d’un mandat clair lié à l’objectif et de moyens appropriés. Cette équipe diversifiée doit être appuyée par des ressources expérimentées dans le domaine et s’entourer des collaborateurs appropriés qu’elle doit informer, consulter et habiliter. Une combinaison de différentes activités de vigie complémentaires permettant d’atteindre les objectifs poursuivis doit être considérée. Une interprétation intégrée des résultats de ces différentes activités de vigie doit être livrée dans un format approprié, entre autres aux intervenants de santé publique mobilisés et formés pour l’événement.
Pour toute correspondance
Caroline Huot
Direction de la santé environnementale
et de la toxicologie
Institut national de santé publique du Québec
945, avenue Wolfe
Québec (Québec) G1V 5B3
Courriel : [email protected]
Références
- Présidence canadienne du G7 de 2018 [En ligne]. Présidence canadienne du G7 de 2018; 2018. Disponible: https://g7.gc.ca/fr/
- LégisQuébec [En ligne]. Québec : Gouvernement du Québec; 2018. Loi sur la santé publique. Disponible: http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cs/S-2.2
- Kaiser R, Coulombier D. Epidemic intelligence during mass gatherings. Wkly Releases 1997–2007 [En ligne]. 2006;11(51). Disponible: http://www.eurosurveillance.org/content/10.2807/esw.11.51.03100-en
- Elliot AJ, Hughes HE, Hughes TC, Locker TE, Shannon T, Heyworth J, et al. Establishing an emergency department syndromic surveillance system to support the London 2012 Olympic and Paralympic Games. Emerg Med J. 2012;29(12):954‑60.
- Abubakar I, Gautret P, Brunette GW, Blumberg L, Johnson D, Poumerol G, et al. Global perspectives for prevention of infectious diseases associated with mass gatherings. Lancet Infect Dis. 2012;12(1):66‑74.
- Heggie TW. Traveling to Canada for the Vancouver 2010 Winter Olympic and Paralympic Games. Travel Med Infect Dis. 2009;7(4):207‑11.
- Menezes RG, Hussain SA, Rameez MAM, Kharoshah MA, Madadin M, Anwar N, et al. Chemical crowd control agents. Med Leg J. 2016;84(1):22‑5.
- Ministère de la Santé et des Services sociaux [En ligne]. Québec : Gouvernement du Québec; 2017. Maladies à déclaration obligatoire (MADO). Disponible: http://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/maladies-a-declaration-obligatoire/mado/vigie-et-surveillance/
- Agence de la santé publique du Canada [En ligne]. Ottawa : Gouvernement du Canada; 2016. Canada et le Règlement sanitaire international (RSI). Disponible: https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/mesures-interventions-urgence/reglement-sanitaire-international-2005.html
- Voxco [Logiciel]. Montréal : Voxco; 2018. Disponible: https://www.voxco.com/fr/
- Infocentre de santé publique [En ligne]. Québec : Institut national de santé publique du Québec; 2016. Disponible: https://www.infocentre.inspq.rtss.qc.ca/
- Agence de la santé publique du Canada [En ligne]. Ottawa : Gouvernement du Canada; 2017. RMISP en bref. Disponible: https://gphin.canada.ca/cepr/aboutgphin-rmispenbref.jsp?language=fr_CA
- Agence de la santé publique du Canada [En ligne]. Ottawa : Gouvernement du Canada; 2017. Programme canadien d’épidémiologie de terrain. Disponible: https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/pratique-sante-publique/programme-canadien-epidemiologie-terrain.html
Annexe 2 - Liste des maladies à surveiller par le Réseau mondial d’information sur la santé publique, sommet du G7, 2018
Les maladies indiquées au moyen d’un astérisque (*) représentent des maladies pour lesquelles la surveillance est prioritaire.
Agents CBRNE
- Chimiques*
- Biologiques*
- Radiologiques*
- Nucléaires*
- Explosifs*
Maladies évitables par la vaccination
- Diphtérie*
- Méningite
- Oreillons*
- Poliomyélite*
- Rougeole*
- Rubéole
Maladies d’origine hydrique ou alimentaire
- Botulisme*
- Campylobactériose
- Dysenterie et choléra
- Fièvre typhoïde
- Hépatite A*
- Infections à ECPV, STEC et E. coli*
- Infections à norovirus*
- Infections à rotavirus
- Infections causées par des protozoaires
- Intoxication alimentaire bactérienne
- Intoxication alimentaire indéterminée
- Intoxication alimentaire staphylococcique
- Salmonellose*
- Shigellose
- Yersiniose
Maladies respiratoires
- Grippe aviaire chez l’homme*
- Grippe*
- Infections à adénovirus
- Infections à rhinovirus
- Maladie du légionnaire et légionellose
- Mycoplasmose
- Tuberculose*
Maladies transmises par des vecteurs
- Dengue*
- Fièvre chikungunya
- Fièvre jaune*
- Fièvre pourprée des montagnes Rocheuses
- Paludisme*
- Virus Zika
Zoonoses
- Fièvre Q
- Grippe aviaire A(H5N6)
- Hantavirus
- Leishmaniose
- Leptospirose
- Rage
- Trichinellose
Fièvre catarrhale du mouton, fièvre hémorragique virale et autres
- Fièvre charbonneuse*
- Fièvre hémorragique virale*
- Peste*
- Tularémie*
- Variole*
Autre surveillance/surdose et intoxication par les médicaments ou la drogue
- Cannabinoïdes synthétiques*
- Carfentanil*
- Fentanyl*
Importation possible
- Coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) *
- Fièvre hémorragique virale (fièvre de Lassa, fièvre de Marburg, maladie à virus Ebola)*
- Fièvre jaune*
- Grippe aviaire*
- Grippe saisonnière*
- Infection par le virus Zika*
- Rougeole*
Section A – Résumé
Source d’information | Rien à signaler après analyse | Enquête(s) en cours | Intervention mise en place | Commentaires |
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Données des urgences |
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Signalements des partenaires |
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Appels à Info-Santé |
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Section B – Surveillance des consultations aux urgences
Syndrome | 3 juin | 4 juin | 5 juin | 6 juin | 7 juin | 8 juin | 9 juin | 10 juin | 11 juin | 12 juin | 13 juin | 14 juin | Moyenne quotidienne pour la période | Moyenne quotidienne 4–14 juin, 2013-17 |
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Cardiovasculaire |
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CBRN/environnement |
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Cutané/lymphatique |
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Gastro-intestinal |
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Hémorragique |
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Infectieux |
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Intoxication aux opioïdes |
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Neurologique/ musculaire |
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Ophtalmologique/ORL |
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Respiratoire |
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Systémique/ déshydratation |
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Consultations totales aux 11 urgences* |
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* Les urgences incluent dans cette surveillance sont : Centre hospitalier de l’Université Laval, Hôpital du Saint-Sacrement, Hôtel-Dieu de Québec, Hôpital de l'Enfant-Jésus, Hôpital Saint-François d'Assise, Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, Ste-Anne-de-Beaupré, Baie-St-Paul, La Malbaie, Jeffery Hale, Saint-Marc-des-Carrières.
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Alerte non retenue, pour au moins une installation. |
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Alerte retenue, pour au moins une installation, enquête en cours ou intervention mise en place. |
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Alerte retenue, pour au moins une installation, enquête terminée. |
Section C – Surveillance des appels à Info-Santé
Syndrome | Raisons d’appel | Tendances dans le nombre d’appels |
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CBRN/environnement |
Chaleur accablante, empoisonnements, événements d'envergure, santé environnementale |
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Gastro-intestinal |
Manifestations ou symptômes du système gastro-intestinal |
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Respiratoire |
Syndrome d’allure grippale, problèmes respiratoires excluant la grippe |
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* Selon le lieu de résidence
Section D – Autres sources de données – signalements
Source de données | Dernière mise à jour | Résultats pour la veille* |
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Centre antipoison du Québec |
[date] |
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Clinique temporaire A |
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Clinique temporaire B |
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Clinique temporaire C |
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Coroner |
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Info-Santé |
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LSPQ |
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Services ambulanciers |
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* Selon 4 critères : cas probablement liés au G7, menace infectieuse ou environnementale, éclosion/agrégat, autre signalement.