Surveillance

Surveillance passive de Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) - Rapport 2001

L’émergence de souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline, à l’oxacilline et à la nafcilline (SARM) a été observée au début des années 60. Le phénomène est apparu en premier en Europe pour s’étendre rapidement à travers le monde. Tel que mentionné dans le document « Mesures de contrôle et prévention des infections à Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline au Québec », les infections à SARM semblent s’être disséminées rapidement à travers les États-Unis et être devenues endémiques dans plusieurs hôpitaux américains durant les années 80 alors que 10 à 40 % des isolats de S. aureus étaient confirmés résistants à la méthicilline.

Au Québec, le nombre de souches de SARM soumises au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour analyse (lysotypie, confirmation de la résistance, caractérisation génique …) a augmenté considérablement à la fin des années 90. En effet…

Surveillance du pneumocoque - Rapport 2001

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) offre aux établissements du réseau de la santé des programmes de surveillance de laboratoire ciblant, entre autres, les infections causées par le méningocoque, le pneumocoque, la salmonelle, le streptocoque β-hémolytiques du groupe A, Escherichia coli O157:H7, Haemophilus influenzae et Listeria monocytogenes, ainsi que la tuberculose, la gonorrhée, la grippe et autres infections respiratoires virales, la maladie de Lyme et le VIH, le tout en collaboration avec les laboratoires des centres hospitaliers.

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à leur…

Surveillance passive des entérocoques résistants à la vancomycine - Rapport 2001

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) offre aux établissements du réseau de la santé des programmes de surveillance de laboratoire ciblant, entre autres, les infections causées par le méningocoque, le pneumocoque, la salmonelle, le streptocoque β-hémolytiques du groupe A, Escherichia coli O157:H7, Haemophilus influenzae et Listeria monocytogenes, ainsi que la tuberculose, la gonorrhée, la grippe et autres infections respiratoires virales, la maladie de Lyme et le VIH, le tout en collaboration avec les laboratoires des centres hospitaliers.

Ainsi, les souches d’E. faecium ou d’E. faecalis présumées être résistantes à la vancomycine par les laboratoires des centres hospitaliers du Québec sont acheminées au LSPQ. Le LSPQ offre des services de confirmation de l’identification bactérienne, des analyses de sensibilité aux antibiotiques ainsi que le typage moléculaire par électrophorèse en champs pulsés. 

Les données suivantes concernent…

Surveillance des infections à Bacillus thuringiensis - Rapport 2000

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) offre aux établissements du réseau de la santé des programmes de surveillance de laboratoire ciblant, entre autres, les infections causées par le méningocoque, le pneumocoque, la salmonelle, le streptocoque β-hémolytiques du groupe A, Escherichia coli O157:H7, Haemophilus influenzae et Listeria monocytogenes, ainsi que la tuberculose, la gonorrhée, la grippe et autres infections respiratoires virales, la maladie de Lyme et le VIH, le tout en collaboration avec les laboratoires des centres hospitaliers.

Au cours de l’an 2000, le LSPQ poursuivait son programme de surveillance des infections à Bacillus thuringiensis (B.t.) toujours avec la collaboration du docteur Roland Brousseau de l'Institut de recherche en biotechnologie (IRB).

Rappelons que ce programme fut mis sur pied en janvier 1996 afin de s'assurer de l'innocuité du B.t. variété israelensis (utilisé pour la lutte contre les insectes piqueurs,…

Surveillance des infections envahissantes à Haemophilus influenzae - Rapport 2001

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) offre aux établissements du réseau de la santé des programmes de surveillance de laboratoire ciblant, entre autres, les infections causées par le méningocoque, le pneumocoque, la salmonelle, le streptocoque β-hémolytiques du groupe A, Escherichia coli O157:H7, Haemophilus influenzae et Listeria monocytogenes, ainsi que la tuberculose, la gonorrhée, la grippe et autres infections respiratoires virales, la maladie de Lyme et le VIH, le tout en collaboration avec les laboratoires des centres hospitaliers.

En juin 1997, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) se dotait d’un programme de surveillance de laboratoire dans le cadre duquel les laboratoires hospitaliers étaient invités à ;acheminer au LSPQ toute souche d’H. influenzae isolée d’un site normalement stérile ou de pus d’épiglottite. 

Le présent rapport fait état de la situation au Québec en matière d’infections dues à H. influenzae …

Surveillance des infections envahissantes à Listeria monocytogenes - Rapport 2001

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) offre aux établissements du réseau de la santé des programmes de surveillance de laboratoire ciblant, entre autres, les infections causées par le méningocoque, le pneumocoque, la salmonelle, le streptocoque β-hémolytiques du groupe A, Escherichia coli O157:H7, Haemophilus influenzae et Listeria monocytogenes, ainsi que la tuberculose, la gonorrhée, la grippe et autres infections respiratoires virales, la maladie de Lyme et le VIH, le tout en collaboration avec les laboratoires des centres hospitaliers.

Les laboratoires hospitaliers font parvenir au LSPQ toutes les souches de Listeria monocytogenes isolées d’un site normalement stérile. Les souches reçues sont soumises à une caractérisation phénotypique à l’aide d’épreuves biochimiques conventionnelles tel que décrit par les Centers for Disease Control and Prevention à Atlanta. La caractérisation moléculaire fait appel à l’électrophorèse en champs pulsés (ECP) de l’AD…

Traumatismes et défavorisation au Québec

Des études montrent que les traumatismes, qu’ils soient intentionnels ou non intention-nels, ne sont pas indifférents aux inégalités sociales (Marmot et al., 1999; Leclerc et al., 2000). Cette réalité est cependant peu connue au Québec, car les données sur les traumatismes proviennent surtout de fichiers administratifs (mortalité et hospitalisation) dans lesquels on ne retrouve aucune information permettant de caractériser le niveau socio-économique des personnes concernées.

Le développement récent d’un indice de défavorisation (Pampalon et al., 2000) qui peut être introduit dans les fichiers administratifs permet de pallier, du moins partiellement, à cette lacune. Dans ce court texte, nous verrons comment, au Québec, la défavorisation matérielle et sociale de la population est associée à la mortalité et à l’hospitalisation pour traumatismes intentionnels et non intentionnels.

La défavorisation matérielle et sociale est une réalité profondément associée aux trau-mati…

Évolution des traumatismes au Québec de 1991 à 1999

Année après année, les traumatismes se retrouvent parmi les principales causes de mortalité au Québec. Différents programmes de prévention, mis sur pied depuis plus de deux décennies, ont toutefois permis de diminuer tangiblement leur place sur l’échiquier des décès et des hospitalisations. Mais il reste beaucoup à faire puisque nous constatons qu’ils représentent une partie de plus en plus grande des causes de mortalité prématurée. Pensons ici aux suicides, aux accidents d’automobiles et aux intoxications accidentelles qui affectent plus particulièrement la jeune génération.

Afin d’aider les intervenants de la santé publique et nos partenaires en matière de sécurité et prévention des traumatismes, il était important de dresser un nouveau portrait de la situation des traumatismes dans les différentes régions sociosanitaires du Québec. La publication du dernier profil remonte à plus de trois ans : une mise à jour s’imposait. Dans le cadre de son mandat, l’Unité de connaissanc…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec - Rapport 2000

Le Laboratoire de santé publique du Québec continue d'assurer la surveillance épidémiologique des souches de Neisseria gonorrhoeae productrices de pénicillinase (NGPP) et des autres souches résistantes aux antibiotiques avec la collaboration, en 2000, de 108 laboratoires hospitaliers et privés de la province de Québec.

En 2000 toutes les souches de Neisseria gonorrhoeae envoyées au LSPQ ont été caractérisées selon leur sensibilité vis-à-vis les antibiotiques suivants : pénicilline, tétracycline, spectinomycine, ceftriaxone et ciprofloxacine. Les souches présentant une résistance à au moins un des antibiotiques listés précédemment sont envoyées au Laboratoire de lutte contre la maladie, à Winnipeg, pour une caractérisation plus poussée (profil plasmidique, auxotypie, sérologie ou amplification génique) dans le cadre du programme de surveillance canadien.

Le nombre de cas de gonorrhée répertoriés en 2000 s’est élevé à 661, une augmentation de 10,2% par rapport à l’anné…

Surveillance en laboratoire des infections invasives sévères à Streptococcus pyogenes - Rapport 2000

Ce programme de surveillance permet de cumuler de l’information pertinente concernant l’épidémiologie des infections invasives à Streptococcus pyogenes confirmées en laboratoire, notamment sur l’incidence de ces infections, le taux de létalité, leur répartition selon l’âge, le sexe et la région socio-sanitaire, les diagnostics associés, les sérotypes des souches ainsi que leur profil de sensibilité aux antibiotiques. Ces informations pourront aider à mieux connaître l’ampleur et la sévérité des infections et à suivre les tendances concernant la sensibilité aux antibiotiques des souches. Elles permettront également d’évaluer la prévalence des types de protéines M qui constituent des facteurs majeurs de virulence de Streptococcus pyogenes.

Dans le cadre du programme de surveillance en laboratoire des infections invasives sévères à Streptococcus pyogenes, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) a répertorié durant l'année 2000, 175 souches-patients isolées de cas qui…