Surveillance

  • 24 octobre 2001

    Ce programme de surveillance permet de cumuler de l’information pertinente concernant l’épidémiologie des infections invasives à Streptococcus pyogenes confirmées en laboratoire, notamment sur l’incidence de ces infections, le taux de létalité, leur répartition selon l’âge, le sexe et la région socio-sanitaire, les diagnostics associés, les sérotypes des souches ainsi que leur profil de sensibilité aux antibiotiques. Ces informations pourront aider à mieux connaître l’ampleur et la sévérité des infections et à suivre les tendances concernant la sensibilité aux antibiotiques des souches. Elles permettront également d’évaluer la prévalence des types de protéines M qui constituent des facteurs majeurs de virulence de Streptococcus pyogenes.

    Dans le cadre du programme de...

  • 4 octobre 2001

    Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

    De plus, 26 centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles. Leur collaboration se traduit par l'envoi de toutes leurs souches de pneumocoque isolées de sites normalement stériles quelle que soit leur sensibilité à la pénicilline G, accompagnées des renseignements suivants : données démographiques du patient, foyer infectieux et devenir du patient.

    Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à...

  • 4 octobre 2001

    Trente et une souches provenant de sites normalement stériles ont été reçues au LSPQ portant l’incidence des infections envahissantes à Neisseria meningitidis à 0,4 par 100 000 habitants comparativement à 0,5 en 1999 (Projections de population 1996-2001, juin 2000, Institut de la statistique du Québec). Dix-neuf souches ont été isolées du sang et 12 du liquide céphalorachidien.

    Depuis la campagne de vaccination menée à l’hiver 1993, la proportion des souches de sérogroupe C appartenant au clone C:2a:P1.2:ET15 a constamment diminué pour atteindre 0 en 1998. Deux cas sont toutefois survenus en 1999 et un autre au cours de la dernière année chez un enfant âgé de 7 ans.

    Les 22 souches appartenant au sérogroupe B présentent plus de 15 profils de sérotype et soustype...

  • 4 octobre 2001

    En février 1999, le sous-comité de surveillance et des laboratoires de l’AMMIQ, issu du Groupe de travail sur les antimicrobiens (GRAM), recommandait à tous les laboratoires hospitaliers de participer, sur une base volontaire, à la surveillance épidémiologique des isolats d’entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et d’acheminer ces souches au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), accompagnées d’un questionnaire développé à cette fin.

    Ainsi, les souches d’E. faecium ou d’E. faecalis présumées être résistantes à la vancomycine par les laboratoires des centres hospitaliers du Québec sont acheminées au LSPQ. Le LSPQ offre des services de confirmation de l’identification bactérienne, des analyses de sensibilité...

  • 4 octobre 2001

    Les laboratoires hospitaliers font parvenir au LSPQ toutes les souches de Listeria monocytogenes isolées d’un site normalement stérile. Les souches reçues sont soumises à une caractérisation phénotypique à l’aide d’épreuves biochimiques conventionnelles tel que décrit par les Centers for Disease Control and Prevention à Atlanta. La caractérisation moléculaire fait appel à l’électrophorèse en champs pulsés (ECP) de l’ADN génomique préalablement soumis à une digestion enzymatique.

    Dans un contexte de surveillance, alors qu’une augmentation subite de l’incidence de la listériose dans une région donnée laisserait immédiatement présager une éclosion possible, le regroupement spatio-temporel de cas apparemment sporadiques pourrait ne pas être évident en raison de la rareté de la...

  • 4 octobre 2001

    L’émergence de souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline, à l’oxacilline et à la nafcilline (SARM) a été observée au début des années 60. Le phénomène est apparu en premier en Europe pour s’étendre rapidement à travers le monde. Tel que mentionné dans le document « Mesures de contrôle et prévention des infections à Staphylococcus aureus résistantes à la méthicilline au Québec » (3), les infections à SARM semblent s’être disséminées rapidement à travers les États-Unis et être devenues endémiques dans plusieurs hôpitaux américains durant les années 80 alors que 10 à 40 % des isolats de S. aureus étaient confirmés résistants à la méthicilline.

    Au Québec, le nombre de souches de SARM soumises au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ)/Institut national...

  • 4 octobre 2001

    En juin 1997, le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) se dotait d’un programme de surveillance de laboratoire dans le cadre duquel les laboratoires hospitaliers étaient invités à acheminer au LSPQ toute souche d’H. influenzae isolée d’un site normalement stérile ou de pus d’épiglottite.

    Le présent rapport fait état de la situation au Québec en matière d’infections dues à H. influenzae pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2000 et compare celle-ci à la situation observée au cours de 1998 et 1999.

    À la lueur des données recueillies au cours des trois dernières années de surveillance des infections à H. influenzae au Québec, les infections envahissantes à HiNC sont les plus fréquentes et ce dans la plupart des groupes d’âges.

    L’incidence des...

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