Surveillance

Utilisation du service Info-Santé CLSC pour la surveillance syndromique des gastro-entérites d'origine hydrique

La surveillance actuelle en santé publique semble insuffisante pour la détection rapide des épidémies. Un système de surveillance épidémiologique des maladies possiblement d'origine hydrique permettrait d'investiguer rapidement les éclosions et d'adopter des mesures préventives. En effet, le nombre des épidémies reliées à l'eau potable montre la vulnérabilité de la population face à sa qualité. La possibilité d'utiliser le service Info-Santé CLSC pour la surveillance syndromique des gastro-entérites d'origine hydrique a été évaluée dans le cadre d'une étude épidémiologique utilisant les données d'appels au service téléphonique Info Santé CLSC pour maladies entériques et les données de qualité de l'eau potable (turbidité) de l'usine de traitement d'eau de la Ville de Québec pour les années 2000 à 2002.

Les résultats ont permis d'identifier une relation statistiquement significative entre la turbidité de l'eau potable de la Ville de Québec et les appels pour maladies entérique…

Surveillance passive des entérocoques résistants à la vancomycine : rapport 2004

En février 1999, le sous-comité de surveillance et des laboratoires de l’AMMIQ (Association des médecins et infectiologues du Québec), issu du Groupe de travail sur les antimicrobiens (GRAM), recommandait à tous les laboratoires hospitaliers de participer, sur une base volontaire, à la surveillance épidémiologique des isolats d’entérocoques résistants à la vancomycine (ERV) et d’acheminer toutes ces souches au Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Ainsi, les souches d’E. faecium ou d’E. faecalis présumées être résistantes à la vancomycine sont acheminées au LSPQ pour fins de confirmation de l’identification, des épreuves de sensibilité aux antibiotiques pour l’ampicilline, la vancomycine, la téicoplanine et la quinupristine/dalfopristine, la recherche de gènes de résistance et le typage moléculaire par électrophorèse en champ pulsé.

Les données suivantes concernent les souches d’ER…

Programme de surveillance du pneumocoque : rapport 2004

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) / Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) débutait en novembre 1995 la surveillance active des souches de Streptococcus pneumoniae isolées de sites normalement stériles avec la collaboration de tous les centres hospitaliers du Québec susceptibles d'isoler du pneumocoque de ces sites.

De plus, plusieurs centres hospitaliers ont été identifiés comme centres sentinelles (n = 24 en 2004). Leur collaboration se traduit par l'envoi de toutes leurs souches de pneumocoque isolées de sites normalement stériles quelle que soit leur sensibilité à la pénicilline G, accompagnées des renseignements suivants : données démographiques du patient, foyer infectieux et devenir du patient. Il est à noter que depuis janvier 2005, l’information sur le foyer infectieux et le devenir du patient n’est plus requise.

Toutes les souches envoyées au LSPQ sont caractérisées quant à leur sensibili…

Surveillance des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux antibiotiques dans la province de Québec : rapport 2004

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) / Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) continue d’assurer la surveillance épidémiologique des souches de Neisseria gonorrhoeae productrices de pénicillinase (NGPP) et des autres souches résistantes aux antibiotiques avec la collaboration, en 2004, de 102 laboratoires hospitaliers et privés de la province de Québec. 

En 2004, les souches de Neisseria gonorrhoeae envoyées au LSPQ ont été caractérisées selon leur sensibilité vis-à-vis les antibiotiques suivants : pénicilline, tétracycline, ceftriaxone et ciprofloxacine. Les souches présentant une résistance à au moins un des antibiotiques énumérés précédemment sont envoyées au Laboratoire National de Microbiologie à Winnipeg, pour une caractérisation plus poussée (profil plasmidique, auxotypie, sérotypie ou amplification génique) dans le cadre du programme de surveillance canadien.

Ce programme de surveillance permet l'accès à…

Bilan des éclosions de maladies d'origine hydrique signalées dans les directions régionales de santé publique du Québec en 2000

Le recensement des éclosions de maladies d’origine hydrique effectué auprès des équipes de santé environnementale et de maladies infectieuses des DSP a permis de répertorier 13 éclosions d’origine hydrique. Six d’entres elles étaient de nature infectieuse et causées par l’ingestion d’eau alors que sept éclosions sont survenues après un contact avec l’eau et impliquait un agent biologique. On note une diminution pour l’an 2000 du nombre d’épidémies dues à l’ingestion d’eau, qui était de 13 en 1999. Ces variations peuvent s’expliquer par les fluctuations annuelles habituelles et par le fait qu’il s’agit de petits nombres.

Le registre ÉCLOSIONS a contribué à recenser sept éclosions de maladies d’origine hydrique. De plus, neuf cas de toxi-infection alimentaire en lien avec l’eau ont été répertoriés par le MAPAQ.

La compilation des éclosions de maladies d’origine hydrique réalisée pour le présent bilan aura permis de recenser 13 épidémies sur une possibilité de 24. Une s…

La résistance aux antituberculeux au Québec - 2004

Le Laboratoire de santé publique du Québec collige tous les résultats des épreuves de sensibilité auxquelles ont été soumis les isolats de bacilles tuberculeux pendant l'année civile afin de suivre l'évolution de la résistance aux antituberculeux au Québec.

Les tableaux reflètent notre surveillance de laboratoire des nouvelles souches de Mycobacterium tuberculosis. Ils présentent, pour l’ensemble de la province (1995 à 2004) et selon les 18 régions sociosanitaires (2000 à 2004), le profil annuel de la résistance des souches des nouveaux cas de tuberculose aux antituberculeux majeurs c’est-à-dire isoniazide (INH), rifampicine (RIF), éthambutol (EMB) et pyrazinamide (PZA).

Le nombre total de cas en 2004 (n = 203) est un des plus bas rapporté à ce jour. Nous observons, également, l’un des taux les plus bas de souches résistantes (7,4 %) depuis 1998, la moyenne des cinq dernières années étant 10,5 %. Le seul nouveau cas multirésistant (INH-RI…

Les accidents vasculaires cérébraux au Québec : étude de faisabilité sur la mise en place d'un système d'information à des fins de surveillance

Les maladies vasculaires cérébrales (MVC) et particulièrement les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont des maladies invalidantes qui touchent beaucoup de Québécoises et de Québécois. En effet, au Québec, près de 18 000 hospitalisations annuelles ont été enregistrées pour cause principale maladies vasculaires cérébrales au cours des dernières années et 2 981 décès étaient attribuables à ces maladies en 2002. Ce dernier chiffre représente 18 % des décès par maladie cardio-vasculaire et 5,4 % de l’ensemble de la mortalité au Québec.

Bien que la mortalité par accident vasculaire cérébral ait diminué d’environ 50 % au cours des 20 dernières années, cette maladie demeure la principale cause de perte chronique d’autonomie chez les personnes qui en sont victimes, et se situe parmi les principales causes de décès, de morbidité et d’hospitalisation chez la population québécoise. En effet, chaque année, le risque de décès après un AVC est de 28 %.…

Les chutes chez les adultes âgés : vers une surveillance plus fine des données d'hospitalisation

On compte chaque année au Québec, 14 000 hospitalisations d'adultes âgés de 65 ans et plus à la suite d'une chute accidentelle, soit 2 % de toutes les hospitalisations, toutes causes et tous groupes d'âge confondus. MED-ECHO est un fichier de données administratives sur les volumes d'activités des centres hospitaliers de soins généraux et spécialisés du Québec. L'utilisation secondaire de ces données administratives fournit de précieux renseignements sur la morbidité, sujet d'intérêt en santé publique.

Pour mesurer l’importance des blessures dans la population, les données d’hospitalisation ont jusqu’à maintenant été beaucoup moins utilisées que les données de mortalité. À la suite de stratégies nationales ayant pour cible la réduction des blessures non mortelles, quelques auteurs se sont interrogés sur les indicateurs à retenir (Cryer et al., 2002; Langley et al., 2002; McClure et al., 2002). Utilisant les données de la Nouvelle-Zélande, Langley…

Surveillance des infections envahissantes à S. Aureus : rapport 2004

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a mis de l'avant, en janvier 2003, un programme de surveillance des infections envahissantes à Staphylococcus aureus suite à une demande du Comité sur les infections nosocomiales du Québec (CINQ).

Ce nouveau programme vise à documenter de façon continue les prévalences provinciales et régionales de ces infections incluant celle des souches résistantes à la méthicilline. Cette activité se veut complémentaire aux initiatives du Groupe de travail sur la résistance aux antimicrobiens (GRAM) et de son sous-comité de surveillance et des laboratoires qui recueille une fois l'année depuis les quatre dernières années, des données sur la prévalence des souches de S. aureus résistantes à la méthicilline au Québec.

Ce rapport présente les résultats de la deuxième année de surveillance, soit l'année 2004.

Cette surveillance nous donne pour une de…

Données d'incidence et de mortalité pour les principaux sièges de cancer au Québec - Projections 2004 - Édition révisée

Cette monographie présente des estimations de l'incidence du cancer et de la mortalité par cancer dans la population québécoise projetées jusqu'en 2004. Comme il s'écoule toujours plusieurs années (entre deux et trois ans) avant que les données observées de mortalité et d'incidence soient disponibles, la publication d'estimations devient essentielle pour alimenter les activités de surveillance du cancer, orienter les programmes et établir des priorités de santé publique.

Les modèles utilisés pour estimer les nouveaux cas et les décès par cancer en 2004 reposent sur l'hypothèse que les tendances observées vont se maintenir pendant la période faisant l'objet des projections. En réalité, des facteurs nouveaux, non présents dans la période de temps ayant servi à l'établissement des projections, pourront faire en sorte que les données réelles différeront des projections pour une année donnée. Par exemple, des modifications dans les méthodes de diagnostic (comme le cas du cancer d…