Les impacts sanitaires attribués aux périodes de fortes chaleurs estivales sont indéniables sous toutes les latitudes. À ce jour, plusieurs publications scientifiques les ont documentés à l’aide de visites à l’urgence et d’hospitalisations. Les indicateurs de risque qui leur sont associés réfèrent généralement à des caractéristiques individuelles (âge, genre, etc.), possiblement en raison du type de données disponibles dans les fichiers administratifs des systèmes de santé. Les caractéristiques du quartier, de l’immeuble ou du logement habité et les comportements d’adaptation à la chaleur sont donc peu souvent considérés, malgré leur lien étroit avec la vulnérabilité à la chaleur. Qui plus est, les indicateurs de l’adaptation à la chaleur sont encore plus rarement étudiés.