La quétiapine, un antipsychotique de deuxième génération, fait l’objet de rapports de cas répertoriant son usage abusif. Les cas disponibles suggèrent une prédominance masculine chez des individus ayant des antécédents d’abus de substances. Les voies d’abus rapportées sont la voie orale, intranasale et intraveineuse. Bien que quelques hypothèses pharmacologiques aient été avancées, il n’y a à ce jour aucune explication claire quant à un risque d’abus plus important avec la quétiapine. Les cliniciens doivent demeurer alertes face au potentiel d’abus que représente ce médicament. Mots-clés : Abus de substance, quétiapine, antipsychotique, toxicomanie