Immunisation

Quel est le meilleur mode d’organisation de la vaccination des enfants de 0-5 ans au Québec?

Contexte

Ce rapport de l’étude Quel est le meilleur mode d’organisation de la vaccination des enfants de 0‑5 ans au Québec? vise à proposer le modèle optimal d’organisation des services de vaccination des 0-5 ans au Québec. L’étude a été réalisée de 2010 à 2015, à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, devant le constat que, malgré tous les efforts investis, les couvertures vaccinales n’atteignent pas les objectifs visés. Des retards dans l’obtention des rendez-vous de vaccination et des disparités importantes dans l’organisation et l’accès aux services de vaccination entre les centres locaux de services communautaires (CLSC) avaient également été identifiés. Une révision de l’organisation des services de vaccination 0-5 ans était donc souhaitée afin que les jeunes enfants québécois puissent obtenir les services de vaccination requis, performants et en temps opportun.

Le modèle proposé ici, issu…

Plan de mise en oeuvre du modèle optimal d’organisation des services de vaccination 0-5 ans

Le présent document décrit le plan de mise en œuvre du modèle optimal d’organisation des services de vaccination des enfants de 0‑5 ans élaboré dans le cadre de l’étude Quel est le meilleur mode d’organisation de la vaccination des enfants de 0‑5 ans au Québec? (Guay et al., 2015). Ce modèle a été mis à l’épreuve dans 14 centres de santé et de services sociaux (CSSS) depuis 2014. Il a été construit dans la perspective de l’exercice, dans les CSSS, du mandat de responsabilité populationnelle et de coordination du réseau local de services (RLS) qui leur était confié. Dans ce contexte, le modèle optimal situe le CSSS (maintenant le centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS)) au cœur des actions à mettre en œuvre, avec le soutien de la direction de santé publique (DSP) et en collaboration avec les partenaires du réseau local. Par ailleurs, bien que l’étude se soit déroulée dans un contexte organisationnel dont les structures ont été modifiées…

Avis sur la pertinence de mettre en place la vaccination contre la coqueluche chez toutes les femmes enceintes au Québec

La vaccination a permis une réduction importante du fardeau associé à la coqueluche. Cette infection continue toutefois de circuler au Québec et ailleurs de façon cyclique, avec des pics d’incidence tous les trois à cinq ans. Les enfants de moins de trois mois sont les personnes les plus à risque d’hospitalisation et de décès associés à la coqueluche et la majorité d’entre eux sont trop jeunes pour être vaccinés, la première dose étant prévue à l’âge de deux mois. Dans quelques pays, la vaccination systématique des femmes enceintes a été recommandée afin de réduire le fardeau de la coqueluche chez les enfants de moins de trois mois. En septembre 2015, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé au Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) de fournir un avis sur la pertinence d’offrir le vaccin contre la coqueluche à toutes les femmes enceintes ayant au moins 26 semaines de grossesse.

La vaccination contre la coqueluche chez la femme enceinte vise à prot…

Comité sur l'immunisation du Québec

Veille médiatique de la campagne de vaccination ciblée contre le méningocoque de sérogroupe B au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, l’incidence des infections à méningocoque de sérogroupe B était 5 à 7 fois plus élevée que dans le reste du Québec. Afin de réduire cette incidence, une campagne de vaccination ciblée a été lancée pour les enfants et les jeunes adultes âgés de 2 mois à 20 ans lorsque le vaccin contre le méningocoque de sérogroupe B (4CMenB) a été homologué en 2014. Le plan d’évaluation comprenait un volet visant à étudier l’acceptabilité de cette campagne de vaccination ciblée. Il était possible que cette campagne suscite des réactions médiatiques et des enjeux d’acceptabilité et une veille médiatique a été réalisée.

  • Du 20 avril 2014 au 20 avril 2015, 40 575 mentions en lien avec les infections invasives à méningocoque, le vaccin 4CMenB et la campagne de vaccination ciblée ont été colligées dans les médias francophones (le contenu francophone provenant de pays en voie de développemen…

Acceptabilité de la campagne de vaccination ciblée contre le méningocoque de sérogroupe B au Saguenay–Lac-Saint-Jean par les professionnels de la santé

Depuis 2004, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, l’incidence des infections à méningocoque de sérogroupe B était 5 à 7 fois plus élevée que dans le reste du Québec. Afin de réduire cette incidence, une campagne de vaccination ciblée a été lancée pour les enfants et les jeunes adultes âgés de 2 mois à 20 ans lorsque le vaccin contre le méningocoque de sérogroupe B (4CMenB) a été homologué en 2014. Le plan d’évaluation comprenait un volet visant à étudier l’acceptabilité de cette campagne de vaccination ciblée par les professionnels de la santé de la région.

  • La campagne de vaccination ciblée contre le méningocoque de sérogroupe B dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean a été très bien accueillie par les professionnels de la santé de la région.
  • Malgré un court délai pour la préparation de la campagne et une charge de travail importante, la campagne de vaccination s’est très bien déroulée selon les professionnels de santé i…

Impact épidémiologique de la campagne de vaccination contre le méningocoque de sérogroupe B dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, en 2014 : rapport au 31 décembre 2014

Au Québec, une augmentation de l'incidence des infections invasives à méningocoque a été constatée à partir de 2003. Cette augmentation a été la conséquence de l'apparition et la diffusion d'un clone de sérogroupe B appartenant au complexe clonal ST-269. La région sociosanitaire du Saguenay–Lac-Saint-Jean a été la plus touchée avec des taux d'incidence annuels de l'ordre de 3,4 pour 100 000 personnes-années durant la période 2006-2013. Pour contrôler cette situation, une campagne de vaccination de masse ciblant les personnes âgées entre 2 mois et 20 ans a été réalisée dans cette région en utilisant le vaccin méningococcique protéinique à quatre composantes (4CMenB). La campagne a débuté le 4 mai 2014 et le recrutement s'est terminé le 31 décembre 2014. Environ 83 % des 56 000 personnes ciblées ont reçu une première dose et le taux de couverture a été de 73 % pour la seconde dose. Durant les années 2006-2012,…

Avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH)

Dans son dernier avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH), le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a souligné que le fardeau des maladies associées aux VPH était particulièrement important parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH) et que ces derniers, contrairement aux hommes hétérosexuels, ne pouvaient compter sur la protection indirecte offerte par la vaccination des filles. Le CIQ avait aussi rappelé qu'une offre de vaccination à tous les garçons préadolescents semblait être l'approche à privilégier pour maximiser la protection des hommes et particulièrement celle des HARSAH. Le CIQ a également mentionné que selon des analyses réalisées au Québec et ailleurs, considérant le coût actuel du vaccin, l'ajout d'une offre de vaccination à l'ensemble des garçons préadolescents pourrait produire des bénéfices, mais à un ratio coût/utilité qui dépasserait le seuil de 40 000 $/QALY1, et…

Comité sur l'immunisation du Québec

Enquête sur la couverture vaccinale des enfants de 1 an et 2 ans au Québec en 2014

  • En 2014, la couverture vaccinale complète à 15 mois des enfants québécois se situe à 80 %. Si on exclut le nouveau vaccin contre le rotavirus, elle est de 91 %. À 24 mois, ces couvertures sont de 71 % et 85 % respectivement.
  • La fidélité au calendrier de vaccination s'est améliorée depuis la dernière enquête. La couverture complète et sans aucun retard (tous les vaccins administrés dans le délai d'un mois suivant l'âge recommandé, excluant le rotavirus) est passée de 56 % en 2012 à 62 % en 2014 avec la cohorte 1 an, et de 38 % à 53 % avec la cohorte 2 ans.
  • La proportion d'enfants n'ayant reçu aucun vaccin demeure très faible et se situe à près de 1 %.
  • Un enfant sur dix dans la cohorte 1 an et deux sur dix dans la cohorte 2 ans étaient complètement immunisés contre l'influenza (deux doses) à l'automne-hiver 2013-2014.
  • C'est respectivement 90 % et 86 …

Résultats de la surveillance de la sécurité des première et deuxième doses du vaccin contre le méningocoque de sérogroupe B administré au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Depuis le 5 mai 2014, une campagne de vaccination contre le méningocoque de sérogroupe B (Bexsero®) est menée auprès des jeunes de 2 mois à 20 ans résidant dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean ou y fréquentant un établissement d'enseignement. Comme pour tout nouveau vaccin, une surveillance de l'état de santé après la vaccination a été mise en place par les autorités de la santé publique. Celle-ci est réalisée avec l'aide des professionnels de la santé et se fait au moyen de questionnaires en ligne.

Dès le début de la campagne de vaccination, les jeunes vaccinés contre le méningocoque de sérogroupe B et les parents d'enfants vaccinés ont été invités à participer à la surveillance. Un courriel avec un lien vers un questionnaire électronique a été envoyé 7 jours après la vaccination (doses 1 et 2) à tous ceux ayant fourni une adresse courriel valide sur le formulaire de consentement lors de la vaccination. Les questions portaient su…

Enquête québécoise sur la vaccination contre la grippe saisonnière et le pneumocoque : 2014

La présente enquête est la septième d’une série d’enquêtes populationnelles portant sur les couvertures vaccinales contre la grippe saisonnière et le pneumocoque au Québec ayant été réalisées depuis 2001. Les objectifs visés par cette enquête sont les suivants :

  1. Estimer la couverture vaccinale contre la grippe saisonnière à la suite de la campagne de vaccination 2013-2014 auprès des personnes âgées de 18 ans ou plus, des malades chroniques âgés de 18 ans ou plus et des travailleurs de la santé âgés de 18 ans ou plus;
  2. Estimer la couverture vaccinale à vie contre le pneumocoque chez les personnes âgées de 65 ans ou plus et celles âgées de 18 ans ou plus atteintes de maladies chroniques;
  3. Décrire les connaissances, attitudes et croyances (CAC) sur la vaccination en général des personnes âgées de 18 ans ou plus (incluant des parents d’enfants âgés entre 2 mois et 17 ans), des malades chroniques âgés de 18 ans ou plus et des…