Sytème respiratoire

Données québécoises sur la rhinite allergique

Selon les données de l’Enquête québécoise sur la santé de la population 2008, 17 % de la population a reçu un diagnostic médical de rhinite allergique au cours de sa vie.

Cette donnée statistique est tirée du fascicule La rhinite allergique au Québec qui dresse un portrait un portait de ce problème respiratoire et traite aussi des mesures adaptées pour améliorer la qualité de vie des personnes affectées.

Cette publication, préparée par le Ministère de la Santé et des Services sociaux, est destinée aux intervenants du réseau de la santé et des services sociaux qui sont près des clientèles à risque afin de bien circonscrire les actions visant à réduire l’exposition aux allergènes et ultimement les symptômes de rhinite allergique qui lui sont reliés. Elle intéressera également les intervenants qui travaillent en partenariat avec les municipalités pour mettre en place des mesures de contrôle de l’herbe à poux en vue de réduire les effets de la rhinite durant la saison…

Manifestations allergiques associées à l’herbe à poux chez les enfants de l’île de Montréal

Le pollen de l’herbe à poux (Ambrosia sp) est responsable d’allergies chez une proportion importante de la population du Québec, en particulier celle vivant dans la région de Montréal. La rhinite, la conjonctivite et l’aggravation de l’asthme en sont les principales manifestations allergiques. La Direction de santé publique de Montréal a publié en 2008 une étude intitulée Prévalence des manifestations allergiques associées à l’herbe à poux chez les enfants de l’île de Montréal qui avait pour objectifs: de déterminer la distribution territoriale de l’herbe à poux et des manifestations allergiques qui y sont associées chez les enfants de 6 mois à 12 ans habitant l’île de Montréal; de déterminer la relation entre le degré d’infestation locale et la prévalence de ces maladies, aux niveaux individuel et populationnel; d’évaluer le rôle de la prédisposition génétique aux allergies (atopie) sur cette relation. Dans le cadre de ce projet, une cartographie de l’infestation par l’herbe à…

Prévalence et coûts de santé de l’allergie au pollen de l’herbe à poux

Il est de notoriété publique que l’allergie au pollen de l’herbe à poux (Ambrosia artemisiifolia) représente une problématique de santé affectant un nombre important de Québécois dans presque toutes les régions de la province. Il s’avère donc utile pour l’administration publique de disposer d’estimations globales du coût de cette allergie tant pour les personnes atteintes que pour la société. Une telle information peut notamment servir de levier pour l’action des acteurs du milieu autour d’une problématique impliquant une intervention multisectorielle.

Au Québec, un seul portrait des coûts de santé relativement à l’allergie au pollen de l’herbe à poux avait été réalisé auparavant. Celui-ci avait été produit pour l’année 1992 par la Direction de santé publique de Montréal qui estimait alors ces coûts à environ 50 millions de dollars pour le Québec. Toutefois, en raison de la méthodologie utilisée qui ne considérait que certains aspects seulement, plusieurs frais n’avaient pas été évalués, soit ceux associés à l’utilisation de médicaments en vente libre, au traitement par un médecin omnipraticien, etc. De plus, l’étude avait été conduite avant la mise en marché de médicaments en vente libre plus efficaces, mais aussi plus onéreux.

La morbidité imputable à la rhinite allergique, toutes causes confondues, est bien documentée dans l’Enquête sociale et de santé 19982, de même que la prévalence du rhume des foins (pollinose). Il s’agit des plus récentes données en la matière. Toutefois, on ne peut extraire la prévalence de la rhinite allergique spécifiquement attribuable au pollen de l’herbe à poux. Des études de prévalence ont également été réalisées dans quelques régions du Québec. Cependant, bien qu’ils constituent une bonne indication de l’ampleur de la problématique sur le territoire étudié, les résultats obtenus ne peuvent être appliqués à l’ensemble des régions concernées par la problématique de l’herbe à poux. Il s’avérait donc difficile d’extrapoler, à partir des informations disponibles, les coûts de santé de la rhinite allergique liée spécifiquement au pollen de l’herbe à poux, pas plus d’ailleurs qu’aux pollinoses, toutes origines confondues.

Les IgE totales et spécifiques chez les jeunes Québécois et leurs associations avec les symptômes respiratoires

Les immunoglobulines (ou Ig) sont des protéines présentes dans le sérum sanguin et dans divers liquides biologiques, jouant un rôle essentiel dans la défense de l’organisme contre les agressions. Il existe cinq classes d’immunoglobulines, soit les IgG, IgA, IgM, IgD et IgE. Les IgE constituent le support immunologique de l’hypersensibilité de type 1 (ou immédiate) dont les manifestations apparaissent dans les minutes qui suivent le contact renouvelé avec un allergène sensibilisant. Le terme « allergie » est souvent employé pour qualifier les réactions d’hypersensibilité de type 1, bien que cette dénomination englobe également certains types d’eczéma. Les IgE, qui sont sécrétées contre les allergènes, entraînent la libération d’histamine, substance responsable de l’apparition des symptômes de l’allergie.

L’atopie est une prédisposition héréditaire à produire de manière excessive des IgE, au contact d’allergènes naturellement inhalés ou ingérés en quantité minime, et de…

Trafic routier et risque d’hospitalisation pour problèmes respiratoires chez les personnes âgées de Montréal

Les données actuellement disponibles sur l’impact sanitaire des particules fines (particules dont le diamètre est égal ou inférieur à 2,5 µm, ou PM2.5) démontrent que les taux de mortalité et d’hospitalisation pour problèmes respiratoires sont plus élevés lors de pics de pollution de courtes durées (d'un ou de plusieurs jours). D’autres études montrent aussi que sur une longue période, les populations qui vivent dans des villes ou des secteurs où la concentration de PM2.5 est élevée, présentent des taux de mortalité et d’hospitalisation pour problèmes respiratoires plus élevés comparativement à des populations vivant dans des villes moins polluées. Les enfants et les personnes âgées, notamment celles souffrant de maladies respiratoires et cardiovasculaires, seraient plus susceptibles à certains effets associés aux particules fines.

Les PM2.5 peuvent être directement émises dans l’atmosphère ou être formées à partir de gaz, eux-mêmes directement émis dans l’air ambiant. La masse des PM2.5 est dominée par les particules formées à partir de gaz émis dans l’atmosphère (particules secondaires). Les PM2.5 peuvent être transportées sur de longues distances et possèdent une durée de vie de plusieurs jours. Ainsi, les données environnementales révèlent que bien qu’il existe des différences à grande échelle, la distribution des PM2.5 dans l’air est relativement stable à l’échelle régionale. Toutefois, les concentrations de PM2.5 dans l’air varient dans le temps en fonction, entre autres, de leur vitesse de formation et des conditions climatiques. En effet, la provenance des vents, leur vélocité, les inversions thermiques, etc. vont influencer les concentrations de particules à un endroit donné. Il est aussi connu que plus il fait chaud, plus les niveaux de particules sont élevésa.