Activité physique chez les jeunes
30 %
La proportion d’élèves du secondaire atteignant le niveau recommandé d’activité physique s’est maintenue autour de 30 % entre 2010-2011 et 2022-2023.
None
L’atteinte du niveau recommandé d’activité physique est plus fréquente chez les élèves du secondaire ayant un niveau de détresse psychologique faible ou moyen comparativement à ceux ayant un niveau élevé.
La recommandation chez les jeunes de 12 à 17 ans est de pratiquer au moins 60 minutes (1 heure) par jour d’activité physique modérée ou soutenue, ce qui correspond au niveau « actif ».
Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.
Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.
Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.
Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.
Les graphiques de cette page sont interactifs :
- En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
- Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
- Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
- L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.
Définition
L’indicateur mesure la proportion d’élèves du secondaire qui atteint les recommandations en matière d’activité physique pratiquée lors des loisirs ou des déplacements.
Contexte
Pour les adolescents, il est recommandé d’atteindre le niveau « actif », qui correspond à une pratique d’au moins 60 minutes par jour d’activité physique modérée ou soutenue. Cela dit, toute activité physique est bénéfique pour la santé et le bien-être, même en deçà des 60 minutes quotidiennes (Comité scientifique de Kino-Québec, 2020). L’activité physique favorise l’apprentissage chez les jeunes, aide à la concentration et à la mémoire, a des effets positifs sur la santé mentale, améliore leur humeur générale et favorise une meilleure qualité de vie (Comité scientifique de Kino-Québec, 2020, Biddle et Asare 2011 ; Hillman et autres 2008).
Précisions méthodologiques
Dans le domaine de la santé publique, la mesure de l’activité physique est souvent limitée aux loisirs et au transport, car il est plus facile d’intervenir ou de mener des campagnes de promotion dans ces deux dimensions (Dishman et autres, 2012).
Les données du Québec
- Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
- Les écoles suivantes sont exclues :
- Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
- Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
- Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
- À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur a été mesuré aux trois cycles de l’EQSJS de manière comparable.
- L’indicateur inclut :
- La pratique de transport actif (ex. marche, bicyclette, patins à roues alignées) utilisées pour se rendre à l’école, au travail, chez un(e) ami(e) ou ailleurs.
- Les activités physiques de loisirs qui ont lieu dans un contexte organisé (avec un moniteur ou un entraîneur) ou non organisé (seul[e] ou avec d’autres personnes). Des exemples d’activités physiques de loisirs sont : le sport, le plein air, le conditionnement physique, la danse et la marche.
- Les activités des programmes spéciaux (ex. sports-études).
- L’indicateur exclut :
- La pratique d’activité physique lors des cours d’éducation physique à l’école, le travail et les activités dans le cadre d’un travail payé ainsi que les travaux domestiques.
- À partir de la fréquence, du temps consacré à chaque activité et de l’intensité de celle-ci, les jeunes sont classés selon cinq niveaux d’activité physique : « actif », « moyennement actif », « un peu actif », « très peu actif » et « inactif ».
- Le « actif » correspond au niveau recommandé chez les jeunes au secondaire, soit au d’activité physique modérée ou soutenue à chaque jour.
- Voici des exemples pour les autres niveaux d’activité physique:
- Moyennement actif :
- Un jeune qui pratique 4 jours par semaine, entre 40 et 59 minutes, intensité élevée comme le hockey ou le soccer.
- Un peu actif :
- Un jeune qui pratique 5 jours par semaine entre 20 et 39 minutes de vélo comme transport entre le domicile et l’école.
- Très peu actif :
- Un jeune qui pratique de la danse 60 minutes, 1 fois par semaine.
- Inactif :
- Un jeune qui ne pratique aucune activité lors de la semaine.
- Moyennement actif :
- Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population.
- Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
- Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
- La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
- Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
- En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
- La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
- L’indice de détresse psychologique est mesuré à l’aide de 14 items qui abordent 4 dimensions : l’état dépressif, l’état anxieux, les problèmes cognitifs et l’irritabilité (Bellerose, Lavallée, Chénard et Levasseur, 1995). On considère qu’un niveau élevé de détresse psychologique est atteint lorsque le score se situe parmi les 20% les plus élevés observés dans l’EQSJS 2010-2011. Ce seuil, fixé à 42,86, a été maintenu dans les cycles suivants pour permettre la comparabilité. Il importe de préciser que le niveau élevé de détresse psychologique ne correspond pas à un seuil clinique.
- Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.
Limites méthodologiques
- L’indicateur sous-estime le niveau global d’activité physique, car :
- il ne considère pas celle associée au travail, aux activités domestiques ou dans des contextes autres que les loisirs et les transports;
- il ne couvre pas la période estivale où les niveaux de pratique d’activité physique sont les plus élevés chez les élèves (Nolin et coll., 2002; Tucker et Gilland, 2007).
- La recommandation d'activité physique pour les jeunes est calculée sur une fréquence quotidienne plutôt qu'hebdomadaire, et prend en compte la durée ainsi que l'intensité de l'activité. À intensité égale, un élève qui fait 7 heures d'activité physique réparties de manière égale sur chaque jour de la semaine (soit la recommandation de 60 minutes par jour) sera considéré comme ayant un niveau d'activité plus élevé que celui qui répartit ces 7 heures de façon inégale sur les jours de la semaine. L’intensité n’est pas mesurée pour les activités physiques de transport.
- Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
- Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
- Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
- Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
- L’indice de détresse psychologique ne doit pas être utilisée comme une mesure de la prévalence de problèmes de santé mentale chez les élèves du secondaire.
Références
Bellerose, C., Lavallée, C., Chénard, L. et Levasseur, M. (1995). Et la santé, ça va en 1992-1993? Rapport de l’enquête sociale et de santé 1992-1993, volume 1. Repéré sur le site de l’Institut de la statistique du Québec : http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/sante/etat-sante/santeglobale/ess_1992-1993_vol1.pdf
Nolin, B., et coll. (2002). Enquête québécoise sur l’activité physique et la santé 1998, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, Institut national de santé publique du Québec et Kino-Québec, 137 p. Repéré à www.inspq.qc.ca/pdf/publications/087_EQAPS.pdf
Tucker, P., et Gilliland, J. (2007). The effect of season and weather on physical activity: A systematic review. Public Health, vol. 121, no 12p. 909-922. theheal.ca/uploads/pdf/2007%20theeffectofseasonandweatheronphysicalactivity.pdf
Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L'Indicateur de santé publique : Activité physique chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].
Consommation de boissons sucrées chez les jeunes
↘
La consommation quotidienne de boissons sucrées a diminué chez les élèves du secondaire entre 2016-2017 et 2022-2023, principalement grâce à la réduction de la consommation de jus de fruits pur à 100 %.
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Les élèves qui se perçoivent en bonne santé sont moins susceptibles de consommer au moins une boisson sucrée par jour comparativement à ceux qui se perçoivent en moins bonne santé.
La consommation quotidienne de boissons sucrées chez les jeunes est sous-estimée car elle ne tient compte que des élèves déclarant consommer chaque jour une même sorte de boissons sucrées. Elles excluent donc les élèves qui consomment quotidiennement au moins une boisson sucrée mais appartenant à différentes catégories (par ex. jus de fruits pur à 100%, boissons gazeuses, boissons énergisantes, etc.). Cet indicateur n’est pas comparable à la Consommation de boissons sucrées chez les adultes, qui mesure la proportion de personnes consommant au moins une boisson sucrée par jour, quelle que soit sa catégorie.
Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.
Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.
Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.
Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.
Les graphiques de cette page sont interactifs :
- En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
- Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
- Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
- L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.
Contexte
La surconsommation de boissons sucrées serait associée à la carie dentaire, au gain de poids chez les adultes et les jeunes (Ebbeling, 2014) et à une augmentation de l’incidence du diabète de type 2 (Imamura, O’Connor, Ye, Mursu, Hayashino, Bhupathiraju et Forouhi, 2015). De plus, la consommation de boissons énergisantes devrait être limitée chez les adolescents puisque ces boissons peuvent entraîner des effets néfastes sur la santé en raison de leur contenu élevé en caféine et en sucre ainsi que de leur niveau d’acidité (Plamondon, 2011). À noter que la consommation quotidienne de boissons sucrées chez les jeunes telle que présentée dans cet indicateur est sous-estimée car elle ne tient compte que des élèves déclarant consommer chaque jour une même sorte de boissons sucrées. Elles excluent donc les élèves qui consomment quotidiennement au moins une boisson sucrée mais appartenant à différentes catégories (par ex. jus de fruits pur à 100%, boissons gazeuses, boissons énergisantes, etc.).
précisions méthodologiques
Les données du Québec
- Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
- Les écoles suivantes sont exclues :
- Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
- Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
- Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
- À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur a été mesuré seulement aux deux derniers cycles de l’EQSJS, et ce de manière comparable.
- Cet indicateur inclut les élèves qui consomment quotidiennement au moins une sorte de boissons sucrées régulières parmi les suivantes :
- Jus de fruits pur à 100%;
- Boissons gazeuses (excluant celles diètes);
- Boissons à saveur de fruits (excluant celles diètes ou sans sucre);
- Boissons pour sportifs (excluant celles diètes ou faibles en calories);
- Boissons énergisantes (excluant celles sans sucre ou faibles en calories);
- Cafés aromatisés sucrés ou thés glacés sucrés;
- Chocolat chaud, lait sucré ou boissons végétales sucrées.
- La consommation quotidienne des jus de fruits pur à 100% équivaut à une consommation 7 jours par semaine. La consommation quotidienne des autres boissons équivaut à une consommation une fois ou plus par jour.
- Les jus de fruits purs à 100% sont intégrés dans la définition de « boissons sucrées » depuis le Guide alimentaire Canadien de 2019.
- Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
- Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
- Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
- La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
- Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
- En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
- La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
- La perception de sa santé est une autoévaluation de son propre état de santé, exprimées selon les catégories suivantes : « Excellente », « Très bonne », « Bonne », « Passable » et « Mauvaise ». Les élèves ont été regroupés en deux groupes : ceux ayant une excellente, une très bonne ou une bonne santé, et ceux ayant une santé passable ou mauvaise.
- Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.
limites méthodologiques
- L’indicateur porte sur la fréquence de consommation et non sur la quantité consommée.
- Les proportions présentées sous-estiment la consommation quotidienne totale de boissons sucrées, car les élèves rapportant consommer plusieurs fois par semaine différents types de boissons sucrées ne sont pas catégorisés comme des consommateurs quotidiens de boissons sucrées. En effet, l’indicateur présente seulement la proportion des élèves consommant un même type de boissons sucrées à tous les jours.
- Cet indicateur n’est pas comparable à la Consommation de boissons sucrées chez les adultes, qui mesure la proportion de personnes consommant au moins une boisson sucrée par jour en cumulant la fréquence de consommation de toutes les sortes de boissons sucrées. De plus, les catégories de regroupements de boissons diffèrent entre les deux enquêtes, ce qui peut influer sur les résultats.
- L’évolution temporelle de la consommation quotidienne de la catégorie « chocolats chauds » illustrée au graphique 1.2 doit être interprétée avec prudence car les laits sucrés et les boissons végétales sucrées ont été ajoutés à cette catégorie seulement au cycle 2022-2023, ce qui peut expliquer la légère hausse.
- Aussi, cette catégorie est affectée par la période de collecte de données puisque les élèves sont possiblement plus susceptibles d’en consommer durant la période hivernale. Le calendrier de collecte de données de 2016-2017 ayant été différent de celui de 2022-2023, cela peut affecter l’évolution temporelle de cette catégorie de boissons.
- Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
- Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
- Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
- Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
Références
Ebbeling, C. B. (2014). Sugar-sweetened beverages and body weight. Current Opinion in Lipidology, 25(1), 1-7. doi: 10.1097/MOL.0000000000000035
Imamura, F., O’Connor, L., Ye, Z., Mursu, J., Hayashino, Y., Bhupathiraju, S. N. et Forouhi, N. G. (2015). Consumption of sugar sweetened beverages, artificially sweetened beverages, and fruit juice and incidence of type 2 diabetes: systematic review, meta-analysis, and estimation of population attributable fraction. BMJ (Clinical Research Ed.), 351, h3576. doi: 10.1136/bmj.h3576.
Plamondon, L. (2011). Les boissons énergisantes : entre menace et banalisation. Repéré sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec : https://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1666_BoissonsEnergisantes.pdf
Plante C, Blanchet C, Rochette L. (2020). La consommation des Autres aliments et des boissons chez les Québécois. Collection : Regard sur l’alimentation des Québécois. Numéro 4. Institut national de santé publique du Québec. Québec. 28 p. en ligne : https://www.inspq.qc.ca/publications/2634
Achats de boissons sucrées au Québec, 2025.
Synthèse des données utiles à la réflexion concernant l’élaboration de cibles de réduction du sucre, 2024.
La consommation des Autres aliments et des boissons chez les Québécois, 2020.
Analyse d’une politique publique : la taxation des boissons sucrées, 2018.
Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L'Indicateur de santé publique : Consommation de boissons sucrées chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].
Consommation de fruits et légumes chez les jeunes
1 sur 4
Un élève du secondaire sur quatre consomme au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.
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Les élèves du secondaire qui se perçoivent en bonne santé sont plus portés à consommer 5 portions de fruits et légumes par jour que les élèves qui se perçoivent en moins bonne santé.
Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.
Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.
Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.
Pour une interprétation juste des données, consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”, notamment pour les notions de proportions brutes et d’intervalles de confiance.
Les graphiques de cette page sont interactifs :
- En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
- Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
- Par défaut, les genres réunis et la période la plus récente de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le genre (masculin ou féminin) ou des périodes antérieures.
- L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.
Définition
Cet indicateur réfère à la proportion d’élèves du secondaire qui rapportent manger au moins 5 portions de fruits et légumes par jour.
Contexte
Les légumes et les fruits contiennent des éléments nutritifs essentiels, tels que des vitamines, des minéraux et des fibres, qui affectent positivement le développement des jeunes, leur bien-être et leur capacité d’apprentissage. De plus, une alimentation riche en légumes et en fruits peut contribuer à prévenir les maladies cardiovasculaires, certains types de cancer (Santé Canada, 2007) et l’obésité (Organisation mondiale de la Santé [OMS], 2018).
Précisions méthodologiques
Les données du Québec
- Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes au secondaire (EQSJS). Celle-ci vise les élèves de 12 à 17 ans inscrits au secondaire, publique ou privée, de langue française ou anglaise. Elle exclut les élèves inscrits à un programme aux adultes.
- Les écoles suivantes sont exclues :
- Celles situées dans les régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James;
- Les établissements hors réseau, qui relèvent du gouvernement fédéral ou d’autres ministères provinciaux ;
- Les écoles où l’on retrouve au moins 30 % d’élèves en situation de handicap ou qui présentent un trouble grave de comportement.
- À ce jour, trois cycles de l’EQSJS ont été réalisés : 2010-2011, 2016-2017 et 2022-2023. Cet indicateur
- Le nombre de portions quotidiennes de fruits et légumes est calculé en multipliant la fréquence de consommation hebdomadaire en nombre de jours par semaine par le nombre de portions habituellement consommées lors de ces journées, pour obtenir une moyenne quotidienne de portions séparément pour les fruits et les légumes. Ensuite, on additionne les portions de fruits et de légumes pour obtenir une mesure combinée du nombre de portions quotidiennes.
- Une portion de fruits équivaut à un fruit frais de la grosseur d’une balle de tennis ou ½ tasse de fruits en conserve (125 ml) ou ¼ tasse de fruits séchés (60 ml).
- Une portion de légumes équivaut à une ½ tasse de légumes en morceaux (125 ml) ou 1 tasse de salade (laitue, épinards crus, etc.) (250 ml) ou ½ tasse de sauce aux tomates (125 ml). Le jus de légumes a été retiré des portions de légumes depuis le cycle 2022-2023.
- Afin de pouvoir suivre l’évolution temporelle de la consommation de fruits et légumes, le nombre de portions consommés a été évalué bien que la notion de portions ne fasse plus partie du nouveau Guide alimentaire sorti en 2019. Pour référence, le Guide alimentaire canadien de 2007 recommande que les jeunes de 9 à 13 ans (filles et garçons) consomment au moins 6 portions de légumes et de fruits par jour, alors que la recommandation s’élève à 7 portions par jour pour les filles de 14 à 18 ans et à 8 portions par jour pour les garçons du même âge.
- Les figures présentent les proportions brutes, qui reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées ne sont pas présentées pour cette enquête puisque peu de différence ont été observées entre les proportions brutes et les proportions ajustées.
- Des tests de différence statistique entre les régions et le reste du Québec ont été réalisés en utilisant les proportions ajustées, et les résultats (+, -) ont été appliqués aux proportions brutes. Dans ce cas, les proportions ajustées sont calculées selon la structure par âge (12 ans et moins, 13 ans, 14 ans, 15 ans, 16 ans, 17 ans et plus), sexes réunis, de la population corrigée de l'EQSJS 2022-2023.
- Le symbole (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure au reste du Québec, tandis que le symbole (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
- La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2010-2011 et 2016-2017 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2022-2023.
- Les genres « masculin » et « féminin » utilisés dans cet indicateur incluent à la fois les personnes cisgenres (dont le sexe assigné à la naissance correspond au genre) et transgenres (dont le genre diffère du sexe assigné à la naissance).
- En raison de la petite taille des populations transgenres et non binaires, leurs données ne peuvent être présentées séparément afin de préserver la confidentialité. Les personnes non binaires — dont le genre n’est ni exclusivement masculin ni féminin — ont été réparties aléatoirement dans l’une des deux catégories.
- La variable du plus haut niveau de scolarité des parents fait référence au plus haut niveau de scolarité atteint par au moins un parent, soit entre les deux parents ou celui du parent seul, parmi les catégories suivantes : « pas de diplôme d’études secondaires », « secondaire complété » ou « postsecondaire ».
- La perception de sa santé est une autoévaluation de son propre état de santé, exprimée selon les catégories suivantes : « Excellente », « Très bonne », « Bonne », « Passable » et « Mauvaise ». Les élèves ont été regroupés en deux groupes : ceux percevant leur santé comme excellente, très bonne ou bonne, et ceux percevant leur santé comme passable ou mauvaise.
- Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.
Limites méthodologiques
- L’indicateur sous-estime le nombre de portions quotidiennes de fruits et légumes, car :
- il ne couvre pas la période estivale où les récoltes de fruits et légumes sont plus abondantes au Québec et généralement à coût moins élevé;
- il peut être difficile d’évaluer de manière précise le nombre de portions consommées, particulièrement lorsque les fruits ou les légumes sont transformés (par ex. sauce à spaghetti). À cet effet, les rappels alimentaires où les répondant.e.s détaillent tout ce qu’ils ont mangé sur une ou deux périodes de 24 heures tendent à être plus précis.
- les questionnaires de fréquence alimentaire comme ceux de l’EQSJS peuvent être réductionnistes puisqu'un nombre limité d'aliments sont donnés en exemples.
- Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.
- Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
- Au cycle 2016-2017, 3,7% des élèves de l'Estrie ont été exclus en raison d'une non-participation.
- Le plus haut niveau de scolarité entre les parents peut correspondre à celui du parent le moins impliqué dans l’éducation de l’enfant (notamment en cas de séparation), ce qui limite son influence sur les habitudes de vie du jeune.
Références
Organisation mondiale de la santé (2018). Alimentation saine. www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/healthy-diet
Santé Canada. (2007). Bien manger avec le Guide alimentaire canadien : Ressource à l’intention des éducateurs et communicateurs. Repéré à http://www.hc-sc.gc.ca/fnan/alt_formats/hpfb-dgpsa/pdf/pubs/res-educat-fra.pdf
Plante C, Blanchet C, Rochette L. (2019). La consommation des aliments chez les Québécois selon les recommandations du Guide alimentaire canadien. Collection : Regard sur l’alimentation des Québécois. Numéro 3. Institut national de santé publique du Québec. Québec. 35 p. En ligne: https://www.inspq.qc.ca/publications/2616
Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L'Indicateur de santé publique : Consommation de fruits et légumes chez les jeunes. Institut national de santé publique du Québec. Consulté le [date].