11 août 2007

Caractéristiques des interventions québécoises en protection solaire destinées aux jeunes

Article
Auteur(s)
Marie-Christine Gervais
M. Sc., conseillère scientifique, Institut national de santé publique du Québec
Marc Rhainds
Institut national de santé publique du Québec

Introduction

Le rayonnement ultraviolet est une source d’exposition nécessaire à toute forme de vie sur la terre. Les habitudes d’exposition de la population aux rayonnements ultraviolets (UV) ont toutefois grandement évolué au cours des siècles notamment sous l’influence de la culture et de la mode. À titre d’exemple, les femmes de la bourgeoisie au 19e siècle s’exposaient le moins possible aux rayonnements UV en privilégiant le port de chapeaux à larges rebords, de gants et l’utilisation d’ombrelles1. C’est au tournant du 20e siècle que le rayonnement UV gagna en popularité entre autres par l’avènement de la photothérapie utilisée à des fins médicales comme ce fut le cas pour le traitement de la tuberculose cutanée. Cette période fut également caractérisée par un nouvel attrait pour la pratique d’activités de loisirs à l’extérieur (tennis, golf, bains de mer). S’amorça alors dans la population un changement de la norme sociale quant au caractère esthétique d’un teint hâlé, ce dernier symbolisant aussi la santé. L’apparition des premiers salons de bronzage à la fin des années 1970 a contribué à renforcer la pratique du bronzage en entretenant auprès de la population le mythe de l’innocuité des rayons UV artificiels. L’industrie du bronzage artificiel représente actuellement une force économique dont les revenus pour l’Europe et l’Amérique du Nord s’élèvent approximativement à 2,6 milliards de dollars américains par année2.

Qu’il soit d’origine naturelle ou artificielle, le rayonnement UV serait impliqué dans l’apparition des cancers de la peau. Ce rayonnement serait également considéré comme un facteur de risque pour d’autres effets sur la santé (effets immunosuppresseurs, cataractes)3,4. Les organisations œuvrant en prévention du cancer encouragent donc la population à utiliser divers moyens de protection individuels lors d’une exposition solaire (par ex. crème solaire, port d’un couvre-chef, de lunettes et de vêtements longs, recherche d’ombre, etc.)5-7. L’accumulation de preuves scientifiques sur les effets néfastes de l’utilisation des appareils de bronzage a également incité l’Organisation mondiale de la Santé8 à recommander aux moins de 18 ans de ne pas utiliser ce type d’appareil.

Les jeunes et les UV : données canadiennes et québécoises

Les études québécoises et canadiennes sur la prévalence des comportements d’exposition et de protection aux UV chez les jeunes sont rares et datent de quelques années. Mentionnons d’abord une enquête canadienne réalisée en 1996 qui propose des données sur les comportements de 574 jeunes âgés de 15 à 24 ans pendant leurs loisirs9 mais aussi, sur les comportements des jeunes de moins de 12 ans tel que rapporté par 1 051 parents10. Les résultats de cette étude indiquent que 89 % des enfants passent 30 minutes et plus au soleil par jour tandis que chez les 15-24 ans, cette proportion se chiffre à 87 %. Les 0-5 ans bénéficieraient d’une plus grande protection que les 6-12 ans; l’utilisation de crème solaire étant le moyen de protection privilégié pour ces deux groupes d’âges (84 % chez les 0-5 ans et 68 % chez les 6-12 ans). Le moyen de protection privilégié chez les 15-24 ans serait le port d’un couvre-chef (38 %) suivi de l’utilisation de la crème solaire (35 % sur le visage et 33 % sur le corps). Chez les 15-24 ans, toujours selon cette même enquête, les filles auraient une propension significativement plus grande que les garçons à se protéger (recherche d’ombre, évitement de l’exposition entre 11 et 16 heures et utilisation de crème solaire sur le visage et le corps) à l’exception du port d’un couvre-chef. Une étude québécoise réalisée la même année a quant à elle documenté la prévalence de l’utilisation des appareils de bronzage chez les 18-60 ans11. Ce sondage, réalisé par téléphone, a révélé que 32,6 % des 18 à 24 ans avaient utilisé des appareils de bronzage dans les derniers 5 ans et 19,5 %, dans les 12 derniers mois précédant l’étude. Lors de l’enquête canadienne menée auprès des 15-24 ans, on a noté que 44 % des répondants recherchaient activement un hâle que ce soit par des méthodes naturelles ou artificielles. La prévalence de l’exposition à l’une ou l’autre de ces méthodes était de 51 % chez les filles et de 38 % chez les garçons.

Les habitudes d’exposition des jeunes aux rayonnements UV naturels et artificiels les prédisposent au développement d’un cancer de la peau au cours de leur vie. On estime que de 50 à 80 % de l’exposition au rayonnement UV sur une vie entière est accumulée avant l’âge adulte: cette accumulation dépend bien entendu du type d’activités extérieures pratiquées et de la durée de ces activités12,13. On observe également que le mélanome, qui était diagnostiqué dans le passé plus fréquemment chez les personnes âgées, serait maintenant «le troisième cancer en importance chez les hommes et les femmes de 30-39 ans» au Canada14. Notons aussi qu’au Québec et, dans la majorité des provinces canadiennes à l’exception du Nouveau-Brunswick, aucune réglementation ne limite l’accessibilité aux appareils de bronzage chez les mineurs. L’industrie du bronzage a donc le champ libre pour recruter des adeptes de plus en plus jeunes. Sur la base de ces constats, la prévention dès la naissance auprès des parents et le renforcement des actions et des messages pendant l’enfance et l’adolescence sont suggérés.

Le Programme national de santé publique15 prévoit l’implantation d’activités préventives liées à l’exposition aux rayons UV afin de contribuer à la diminution de l’incidence des cancers de la peau au Québec. Préalablement à la mise en place de ces activités, le Ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) de se prononcer sur l’efficacité d’une série d’interventions québécoises, canadiennes et internationales destinées à protéger les 0-18 ans des rayons UV. Les interventions jugées efficaces pourront inspirer le Comité intersectoriel sur la prévention des cancers de la peau dans ses démarches. Ce comité, regroupant des partenaires de différents milieux fréquentés par les 0-18 ans, a été mis sur pied au printemps 2007 par le MSSS.

Méthodologie

Objectifs poursuivis

Cet article vise dans un premier temps à documenter les caractéristiques des interventions de protection solaire implantées au Québec. Dans un deuxième temps, chaque intervention répertoriée est critiquée sur la base de sa reproductibilité et, dans le cas d’une intervention évaluée, sur la rigueur de son évaluation.

Collecte de données

Les renseignements relatifs aux interventions québécoises ont principalement été obtenus par questionnaire. Ce dernier comprenait 28 questions ouvertes regroupées en trois sections soit les caractéristiques générales de l’intervention, l’évaluation de son efficacité et son appréciation globale. Les milieux d’intervention ciblés par cette démarche étaient les services de garde à l’enfance (par ex. CPE, garderies privées), le milieu familial, le milieu préscolaire et le milieu primaire, le milieu secondaire et le milieu collégial, les milieux sportifs et de loisirs et les milieux de travail extérieurs occupés par des étudiants (ex. moniteurs de camps de vacances, travailleurs de la construction, sauveteurs). Pour être retenues dans l’étude, les interventions devaient cadrer à l’intérieur de l’une ou l’autre des trois approches de promotion de la santé suivantes, soit : 1) l’acquisition d’aptitudes individuelles, 2) la création d’environnements favorables et 3) l’adoption de politiques publiques favorables à la santé. Les campagnes médiatiques étaient également recherchées. Les interventions devaient cibler directement ou, par l’intermédiaire de leurs proches, la clientèle des 0-18 ans et avoir été implantées entre 1990 et 2005. Les interventions réalisées sans devis évaluatif étaient aussi retenues compte tenu de leur importance sur le plan descriptif.

Pour mener cette recherche au Québec, les membres de la Table nationale de concertation en santé environnementale (TNCSE) ont été approchés afin qu’ils identifient, dans leur région respective, le ou les responsables du dossier UV. Ces répondants ont par la suite été contactés par l’agente de recherche sociosanitaire pour les inviter à compléter le questionnaire. Ce dernier a été transmis par courriel entre les mois de décembre 2005 et de janvier 2006. La période de retour des questionnaires s’est échelonnée sur une période de deux mois et demi.

Analyse critique

Chaque intervention répertoriée a été codifiée à partir d’une grille d’analyse comprenant 16 critères relatifs à la reproductibilité (critères descriptifs) et 6 critères portant sur la rigueur de l’évaluation (critères évaluatifs). Les critères descriptifs de la grille d’analyse (par ex. groupe d’âge ciblé pour l’intervention, objectifs, matériel utilisé, etc.) ont été codifiés indépendamment des critères évaluatifs (durée du suivi, design évaluatif, outils de mesure, etc.). Un maximum de 16 points pouvait être atteint pour la portion descriptive de la grille et un maximum de 14 points pour la portion évaluative. La combinaison de ces deux pointages correspond à une catégorie de A à I (voir tableau 1).

Tableau 1. Interprétation des pointages obtenus à la suite de la codification

Une première vague d’interventions a été codifiée indépendamment par deux évaluateurs qui se sont par la suite consultés pour établir un pointage par consensus. La codification des interventions résiduelles était complétée par l’un des deux évaluateurs qui appliquait un facteur de correction à toutes les interventions en se basant sur le calcul de la variabilité entre les évaluateurs. L’interprétation des pointages obtenus au terme de cette démarche, sur le plan descriptif et évaluatif, est expliquée dans le tableau 1.

Au terme de la codification, seules certaines interventions pouvaient faire l’objet d’une analyse de l’efficacité. Leur pointage évaluatif devait se chiffrer entre 7 et 14 (A, B, D, E, F). L’efficacité d’une intervention de catégorie H ne pouvait être analysée faute d’une description suffisante de l’intervention et ce, malgré son pointage évaluatif de rigueur moyenne.

Résultats

Douze répondants régionaux sur le dossier des rayons UV sur un total de 18 régions sociosanitaires ont été identifiés par les membres de la TCNSE. De ces 12 répondants, 8 ont complété le questionnaire et certains d’entre eux ont rapporté plus d’une intervention. Deux organisations sollicitées directement (Association canadienne de dermatologie et une firme privée) ont également répondu à notre proposition. Au total, 11 interventions ont été retenues.

Tendances québécoises en matière de prévention

Spécifions d’abord que les éléments de réponse du questionnaire complétés par moins de 50 % des répondants n’étaient pas utilisés pour générer ces tendances. Parmi ces éléments, nous retrouvons le groupe d’âge ciblé (45,5 % de réponse), le sexe de la population cible (27,3 % de réponse), le niveau socio-économique (10 % de réponse), le taux de réponse à la sollicitation (0 % de réponse), les objectifs spécifiques poursuivis (45,5 % de réponse) et l’inspiration d’une théorie ou d’un modèle (27,3 % de réponse). La médiane calculée sur le pointage descriptif se chiffre à 8,75; un écart de près de 7 points sur 16 a été observé entre la description la plus et celle la moins complète d’une intervention.

La plupart des interventions répertoriées par cette démarche ont été implantées par des directions de santé publique (DSP); chaque DSP ayant développé sa propre intervention. Ces dernières ont toutefois établi des partenariats avec les milieux d’intervention, avec les municipalités concernées, avec des organisations à but non lucratif telles que la Société canadienne du cancer (SCC) ou encore, avec des compagnies privées spécialisées dans la fabrication de crème solaire ou de vêtements de protection (voir tableau 2). Certaines DSP ont néanmoins fait cavalier seul.

Tableau 2. Principales caractéristiques des interventions québécoises

Les services de garde à l’enfance, les milieux sportifs et de loisirs de même que le milieu familial représentent les trois principaux milieux d’implantation des interventions. On note que ces milieux ont souvent été ciblés simultanément. Toutefois, certaines interventions ont été implantées dans des milieux plus spécifiques tels que les écoles primaires (1), les milieux sportifs et de loisirs (2) et le milieu familial (2). Au nombre des intervenants mis à contribution dans le déroulement des interventions, on retrouve les professeurs, les animateurs de camps de jour de même que les responsables et moniteurs de terrains de jeux, les infirmières, les parents, les éducateurs en services de garde à l’enfance et les intervenants en petite enfance des Centres locaux de services communautaires (CLSC). Pour impliquer ces divers intervenants, on a favorisé dans 37,5 % des cas des contacts téléphoniques ou de vive voix en plus de transmettre de l’information écrite tandis que dans 72,5 % des cas, on a privilégié un seul de ces modes de communication. Dans le cadre des trois campagnes médiatiques répertoriées, les principaux médias utilisés ont été les dépliants et les magazines, les journaux et les radiodiffuseurs.

La majorité des interventions ont été implantées entre les mois d’avril et d’août. La distribution de fréquence de la durée des interventions était la suivante : entre 1 journée et 1 semaine (55,6 %), de 1 semaine à 1 mois (22,2 %) et, de 1 mois à 5 mois (22,2 %). Finalement, 72,7 % des répondants ont souligné la récurrence de leurs interventions c’est-à-dire que l’intervention a été reproduite au moins à deux reprises que ce soit dans la même année ou d’année en année. La totalité des interventions répertoriées au Québec visaient l’acquisition d’aptitudes individuelles. Dans cet effort de sensibilisation, le dépliant «Le bronzage pourrait avoir votre peau» du MSSS produit en 1999 de même que le matériel développé par la SCC ont été utilisés par plusieurs répondants.

Évaluation des interventions

Seules deux interventions parmi celles répertoriées par cette démarche ont été évaluées, leur évaluation étant de rigueur moyenne. L’évaluation de l’intervention numéro 1 (voir tableau 2) a été menée selon un design pré-test/post-test avec un suivi post-intervention de 4 mois. Lors du pré-test, orienté sur les connaissances des enfants d’âge primaire, ces derniers ont obtenu un pointage moyen de 62 % tandis qu’au post-test, ce pointage se chiffrait à 77 %. Vingt-six questions sur 35 ont été bien répondues lors du post-test, ce qui signifie que 74 % de l’information testée a été assimilée par les écoliers.

L’évaluation de l’intervention numéro 4 révèle qu’il y aurait eu, 12 mois après l’intervention, une amélioration des connaissances sur les effets néfastes des rayons ultraviolets chez les mères (80 %), sur les moyens de protection suggérés pour les enfants (81,4%) et sur les crèmes solaires (69 %). À la suite de l’intervention, un plus grand usage des crèmes solaires a été observé chez le groupe exposé à l’intervention (84 %) par rapport au groupe contrôle (43 %). Mentionnons que ces résultats ont été obtenus à partir d’un design expérimental avec un groupe contrôle.

Discussion

Deux faits importants émanent de cette analyse. Notons d’abord l’inclination du Québec à développer des interventions principalement axées sur la sensibilisation de la population soit par l’intermédiaire des médias ou par l’acquisition d’aptitudes individuelles telle que l’amélioration des connaissances. La littérature évoque que de se restreindre uniquement à des approches axées sur l’individu, particulièrement chez les adolescents, n’est pas suffisante pour engendrer une modification soutenue du comportement16. En second lieu, cette analyse révèle que bien peu d’interventions dans ce domaine ont été évaluées au Québec. Il faudra définitivement recourir aux interventions évaluées à l’extérieur du Québec pour justifier les stratégies d’intervention à mettre en place dans les divers milieux ciblés par le Comité intersectoriel. De plus, puisque les interventions québécoises évaluées visaient l’amélioration des connaissances, il sera intéressant de comparer leur efficacité à d’autres approches de promotion de la santé (création d’environnements favorables et adoption de politiques publiques saines) évaluées au niveau canadien et international.

La méthodologie utilisée dans notre étude peut avoir eu une influence sur la qualité des renseignements recueillis par questionnaire et en conséquence, sur l’état réel de la situation en prévention et promotion de la santé dans le domaine des UV au Québec. D’une part, la période réduite de collecte (2 mois et demi) et le choix d’un outil de cueillette à questions ouvertes peuvent avoir découragé les répondants à décrire de façon détaillée leurs interventions. Puisque pour bon nombre d’éléments du questionnaire, moins de 50 % des répondants se sont prononcés, plusieurs caractéristiques importantes des interventions ont échappé à l’analyse. D’autre part, on peut se questionner sur l’exhaustivité de cette démarche. Rappelons que les questionnaires ont été transmis en majeure partie aux directions de santé publique et à des organismes ayant une mission de santé. Ceci signifie que les interventions implantées par des milieux spécifiques tels que les écoles, les services de garde à l’enfance et les terrains de jeux sans le support ou la demande du réseau de santé publique ne figurent pas dans ces travaux (les rencontres individuelles auprès des partenaires potentiels du Comité issus de divers milieux [services de garde à l’enfance, camps de vacances, piscines publiques] nous confrontent à ce biais possible de sollicitation des répondants à notre questionnaire).

Conclusion

Cette démarche, regroupant des interventions de protection solaire implantées à la fois au Québec, au Canada et à l’international, est la première de ce genre. L’échantillon québécois présenté dans cet article dresse un portrait des actions entreprises sur un horizon de 15 ans face à la problématique des rayons UV et démontre l’engagement du réseau de santé publique québécois à ce chapitre. Par ailleurs, la faible fréquence d’évaluation des interventions et le fonctionnement en silos des régions suggèrent une meilleure planification des démarches dans ce domaine. Ainsi, les ressources financières et humaines en prévention pourraient être mieux investies et les messages véhiculés à la population, plus uniformes.

La démarche intersectorielle en cours au Québec devrait permettre des avancées réelles en matière de réduction de l’exposition chez les 0-18 ans. La mise en commun des expertises des membres du Comité intersectoriel et le leadership de ces derniers nous convient à des discussions enrichissantes sur la mise en œuvre de stratégies d’intervention efficaces. Néanmoins, les interventions à naître devront adapter leur contenu aux connaissances, attitudes et comportements des jeunes québécois (un sondage est actuellement en cours à ce sujet dans toutes les provinces canadiennes). De plus, les mesures de prévention et de promotion de la santé devront cadrer avec les préoccupations et les priorités des divers milieux d’intervention ciblés. Il ne faut pas non plus faire fi du contexte actuel fortement axé sur la promotion de l’activité physique. À cet effet, il est capital de développer des initiatives de protection solaire qui supportent les efforts investis dans d’autres luttes telle que celle de l’obésité17.

En conclusion, rappelons que cet article s’inscrit à l’intérieur d’une démarche plus exhaustive regroupant plus d’une centaine d’interventions menées à travers le monde qui ont, pour la plupart, été évaluées. L’analyse de ces interventions permettra de se prononcer sur l’efficacité de diverses catégories d’interventions (1) acquisition d’aptitudes individuelles, 2) création d’environnements favorables et 3) adoption de politiques publiques favorables à la santé en comparant leur potentiel à réduire l’exposition au rayonnement UV des jeunes de 0-18 ans.

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