Avis scientifique intérimaire

Écrit constitué d’une synthèse rapide des connaissances ou une revue rapide qui repose souvent sur un examen détaillé des recommandations des organismes sanitaires québécois, canadiens et internationaux et qui inclut une consultation ou un consensus d’experts pour en arriver à des recommandations qui peuvent ou non être suivies de recommandations finales sous la forme d’un avis scientifique.

Pertinence d’une dose de vaccin à ARN messager contre la COVID-19 chez les personnes ayant reçu un vaccin à vecteur viral pour la série primaire

Comité sur l'immunisation du Québec

L’objectif de cet avis est de décrire les données concernant l’efficacité des vaccins à vecteur viral (AstraZeneca/Covishield – Vaxzevria ou Johnson & Johnson) et à ARN messager (Pfizer – Comirnaty et Moderna – Spikevax) contre le variant delta du SRAS-CoV-2 et d’évaluer la pertinence d’offrir une dose de vaccin à ARN messager aux personnes ayant reçu uniquement des vaccins à vecteur viral contre la COVID-19.

Intervalle entre les doses de la primovaccination avec les vaccins à ARN messager contre la COVID-19

Comité sur l'immunisation du Québec

Le présent avis se veut un complément à l’Avis intérimaire sur l’utilisation des vaccins à ARN messager (ARNm) contre la COVID-19. Il concerne l’intervalle optimal entre les deux doses de la primovaccination du calendrier régulier de la vaccination contre la COVID-19 avec un vaccin à ARNm pour lequel de nouvelles données scientifiques viennent moduler les recommandations du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ).

Précautions pour les vaccins COVID-19 à vecteur viral : syndrome de Guillain-Barré

Comité sur l'immunisation du Québec

En lien avec les données présentées dans l'avis, le CIQ émet les recommandations suivantes :

La vaccination contre la COVID-19 devrait être offerte aux personnes ayant fait un syndrome de Guillain-Barré (SGB) dans le passé, incluant les personnes ayant fait un SGB après un autre vaccin (par ex. un vaccin contre la grippe). Par mesure de précaution, les vaccins à ARNm devraient être utilisés chez les personnes ayant fait un SGB dans le passé. La vaccination contre la COVID-19 n’est pas contre-indiquée chez les personnes ayant fait un SGB dans les six semaines suivant l’administration d’un vaccin à vecteur viral (AstraZeneca/Johnson & Johnson) ou à ARNm (Pfizer/Moderna) contre la COVID-19. La vaccination pourrait être offerte après discussion des avantages et inconvénients potentiels avec un spécialiste (par ex. un neurologue). Advenant la décision d’administrer une nouvelle dose, un vaccin à ARNm devrait être considéré. Une personne ayant fait un SGB dans les six…

COVID-19: Evaluation of Disinfection Options for N95 Filtering Facepiece Respirators in the Context of the Pandemic

Centre d'expertise en retraitement des dispositifs médicaux

The present document analyzes current knowledge about available disinfection options for N95 FFRs and puts into perspective the advantages and limitations of each disinfection process identified. The authorizations that have been issued by Health Canada are also specified. Finally, the recommendations of the CERDM are presented.

COVID-19 : Évaluation des options de désinfection des appareils de protection respiratoire N95 dans le contexte de la pandémie

Centre d'expertise en retraitement des dispositifs médicaux

Le présent document analyse l’état des connaissances sur les options de désinfection des APR N95 disponibles et met en perspective les avantages et les limites de chaque procédé de désinfection identifié. Les autorisations octroyées par Santé Canada sont également précisées. Enfin, les recommandations du CERDM sont présentées.

Pertinence d’offrir durant l’automne 2021 une dose de rappel d’un vaccin contre la COVID-19 aux personnes qui résident en CHSLD ou RPA

Comité sur l'immunisation du Québec

L’objectif de cet avis est d’évaluer la pertinence d’offrir dans le courant de l’automne 2021 une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19 aux personnes vulnérables qui résident en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), en résidence privée pour aînés (RPA) ou dans d’autres milieux de vie pour aînés de nature collective, en profitant de l’implantation de la campagne de vaccination contre l’influenza qui devrait commencer au début du mois de novembre.

Avis intérimaire sur l’utilisation des vaccins à ARN messager contre la COVID-19

Comité sur l'immunisation du Québec

Le présent avis est rédigé dans le but de soutenir la campagne de vaccination contre la COVID-19 qui a débuté en décembre 2020 au Québec. Il se veut complémentaire à l’avis du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) sur les groupes prioritaires pour la vaccination contre la COVID-19 au Québec et relate les recommandations du CIQ concernant l’utilisation des vaccins à ARN messager (ARNm) contre la COVID-19.

Avis préliminaire sur la validation des doses de vaccin contre la COVID-19 reçues à l’étranger

Comité sur l'immunisation du Québec

Plusieurs voyageurs de retour au Québec ont reçu des vaccins contre la COVID-19 dans un autre pays, par exemple les États-Unis, la Chine, l’Inde. Les données relatives à ces vaccins doivent être saisies dans le Registre de vaccination du Québec. La question nous est posée sur la validité de la 2e dose si elle a été donnée avec un intervalle plus court que l’intervalle minimal recommandé soit par le Protocole d’immunisation du Québec (PIQ) ou, dans le cas des vaccins qui ne sont pas disponibles au Québec, par le fabricant.

Au Québec, on considère une 2e dose du vaccin Pfizer invalide si elle a été donnée moins de 19 jours après la 1re, et pour le vaccin Moderna, moins de 21 jours. Dans certains pays comme les États-Unis, si l’intervalle minimal n’a pas été respecté, la 2e dose d’un vaccin à ARN messager est considérée valide et n’a pas à être redonnée.

Avis préliminaire sur la vaccination contre la COVID-19 chez les résidents de CHSLD

Comité sur l'immunisation du Québec

Les données disponibles actuellement montrent une faible incidence de la COVID-19 chez les résidents de CHSLD malgré une recrudescence de la maladie chez les populations plus jeunes et moins bien vaccinées. Cette faible incidence pourrait être due en partie à l’intervalle allongé entre les deux doses utilisées au Québec, à la couverture vaccinale élevée chez les résidents et aux mesures de prévention des infections en vigueur. Par ailleurs, aucune donnée n’est disponible sur l’immunogénicité et surtout sur l’efficacité d’une 3e dose donnée aux résidents de CHSLD ou aux aînés. Les études cliniques qui se penchent actuellement sur l’immunogénicité d’une 3e dose donnée à titre de rappel ont prévu un intervalle de 6 à 8 mois après la 2e dose, alors que cette 2e dose a été offerte aux résidents de CHSLD du Québec il y a seulement 3 à 4 mois. Il n’en demeure pas moins que l’efficacité des vaccins à prévenir la COVID-19 (et dans une moindre mesure à prévenir les issues graves) pourrait être plus faible chez les résidents de CHSLD que chez les personnes en bonne santé, et être significativement amoindrie en présence du variant delta. La couverture vaccinale de 80 % chez les travailleurs œuvrant en CHSLD demeure aussi sous-optimale dans le contexte de la circulation de ce variant delta hautement transmissible. Ces derniers éléments pourraient favoriser à court terme la survenue de cas et d’éclosions chez les résidents de CHSLD, ce qui implique la nécessité d’un monitorage très étroit de la situation épidémiologique dans ces milieux.

Avis portant sur la pertinence d’une dose additionnelle de vaccin contre la COVID-19 pour les personnes ayant une immunodépression

Comité sur l'immunisation du Québec

De nombreuses études ont mis en évidence un risque accru de complications suite à une infection par le SRAS-CoV-2 et une moins bonne réponse aux vaccins contre la COVID-19, surtout après une première dose, parmi les personnes atteintes de certaines maladies chroniques et de cancers et chez celles qui prennent des traitements qui dépriment le système immunitaire. À titre d’exemple, un risque 85 fois plus élevé d’échec vaccinal a été rapporté chez des adultes transplantés, avec des infections souvent graves, par rapport à la population générale. Afin d’assurer une protection rapide, le Comité sur l’immunisation du Québec a recommandé en avril 2021 d’utiliser les vaccins à ARN messager (ARNm) avec un intervalle court de 4 semaines entre les deux doses pour les personnes fortement immunodéprimées définies selon les critères proposés par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) et chez les personnes sous dialyse. La question d’un calendrier comportant une dose additionnelle de vaccin chez les personnes immunodéprimées est donc pertinente, notamment dans un contexte de survenue d’une nouvelle vague de COVID-19 causée par le variant delta, plus transmissible, plus virulent et moins sensible à la protection conférée par les vaccins. Une telle recommandation est déjà appliquée en France et aux États-Unis, par exemple. Elle est aussi planifiée ou à l’étude dans de nombreux pays. Le présent avis a pour objectif de faire un bref survol de l’état des connaissances et d’émettre des recommandations concernant les catégories de personnes immunodéprimées qui devraient bénéficier d’une dose additionnelle de vaccin et sur l’intervalle qui devrait être préconisé pour l’administration de cette dose additionnelle.