La présence de composés organiques volatils (COV) en milieu intérieur demeure, comme plusieurs autres polluants, un important facteur de dégradation de la qualité de l’air intérieur. Comme leur nom l’indique, les COV regroupent une variété de molécules de faible poids moléculaire formées d’un ou de plusieurs atomes de carbone (excluant le monoxyde et le dioxyde de carbone) qui s’évaporent rapidement à température et à pression ambiantes. Les concentrations de COV sont fréquemment plus importantes dans les bâtiments que dans l’air extérieur en raison de la présence de nombreuses sources d’origine domestique. Combinés au fait que la population canadienne passe la majeure partie de son temps à l’intérieur, les enjeux associés à l’exposition des occupants aux COV apparaissent d’autant plus préoccupants. Parmi les sources de COV les plus communes en milieu intérieur, il faut noter les matériaux de construction, les meubles, le chauffage au bois, la cuisson, les assainisseurs d’air, les produits personnels et de nettoyage ainsi que la consommation de tabac et de cannabis. Le corps humain, à l’instar de la majorité des organismes vivants, émet lui aussi, en moindre quantité, certains COV dans son environnement immédiat. Ces sources émettent également d’autres polluants qui s’ajoutent à la problématique de l’exposition aux COV.