Bulletin d'information en santé environnementale

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En savoir plus sur Mon habitat : plus qu’un simple toit – Expérience du projet pilote de Baie-Saint-Paul

Mon habitat : plus qu’un simple toit – Expérience du projet pilote de Baie-Saint-Paul

L’enquête « Mon habitat : plus qu’un simple toit » couvre un ensemble de problématiques associées à l’habitat (le logement et l’environnement à proximité), qui ont le potentiel de conduire à des effets sur la santé des occupants. Elle s’inspire de l’enquête paneuropéenne LARES réalisée par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans huit municipalités distinctes à travers l’Europe en 2002-2003 (Braubach, 2007), dont le but était d’évaluer, à travers la perception des citoyens et l’observation visuelle du logement par une personne habilitée, les enjeux de santé associés aux conditions d’habitation. La particularité du projet LARES est l’utilisation d’une démarche concertée avec la ville, dont les résultats ont pour finalité : 1) d’informer et de sensibiliser les décideurs sur les priorités d’intervention en lien avec la santé à l’échelle locale et 2) de les outiller dans la prise de décision afin de favoriser la mise en place de solutions durables.

La définition d’habitat utilisée dans le cadre de l’enquête LARES et, par le fait même, celle de l’enquête « Mon habitat : plus qu’un simple toit », est celle proposée par l’OMS. Elle intègre une vision élargie de l’habitat et fait intervenir quatre grandes dimensions, soit le foyer comme lieu d’intimité et de refuge du monde extérieur, le logement et ses aspects de sécurité et d’accessibilité, la communauté et son climat social ainsi que la qualité du design urbain de l’environnement immédiat au logement.

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En savoir plus sur Le Projet Habitat : documenter l’environnement bâti dans les milieux urbains défavorisés en Montérégie pour agir efficacement sur les inégalités environnementales

Le Projet Habitat : documenter l’environnement bâti dans les milieux urbains défavorisés en Montérégie pour agir efficacement sur les inégalités environnementales

Tel qu’explicité dans les articles publiés conjointement dans ce numéro du BISE, l’environnement bâti et, plus largement les conditions d’habitat, exercent une forte influence sur plusieurs problématiques de santé, telles que les maladies chroniques ou respiratoires (asthme, maladies cardiovasculaires, allergies, obésité, etc.), la santé mentale ou les traumatismes (Bergeron & Reyburn, 2010; Institut canadien d'information sur la santé, 2006; Robitaille, 2009).

Il est dorénavant bien documenté qu’ensemble, les facteurs socioéconomiques et l’environnement physique ont une influence plus importante sur l’état de santé que les soins de santé (respectivement 60 % et 25 %) (Sous-comité sénatorial sur la santé des populations, 2009). Ainsi, la défavorisation, qu’elle soit matérielle ou sociale, conditionne à différents degrés l’environnement dans lequel vivent les populations (Pampalon & Raymond, 2003). Par exemple, les populations défavorisées peuvent être contraintes à vivre dans des quartiers situés près des sources de pollution ou de risque (autoroute, industries, etc.), ou encore dans lesquels les logements sont anciens et vétustes (Institut canadien d'information sur la santé, 2006).

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