16 novembre 2017

Le mot du rédacteur en chef

Mot de la rédaction

Chères lectrices et chers lecteurs,

Ce premier numéro de 2017-2018 marque un tournant du BISE, et c’est avec enthousiasme que j’ai accepté la tâche de rédacteur en chef.

Je tiens premièrement à remercier Karine Chaussé, qui a occupé ces fonctions pendant les trois dernières années. De plus, il va sans dire que la collaboration de Claire Laliberté, en tant que rédactrice en chef adjointe, est une des conditions de l’acceptation de ces nouvelles fonctions.

Une brève présentation pour ceux qui ne me connaissent pas. Diplômé en géographie (2e cycle) et en épidémiologie (2e cycle) de l’Université Laval, j’œuvre en santé environnementale depuis environ 30 ans. Au début de ma carrière, à la Direction de santé publique de la Capitale-Nationale, j’ai contribué à certaines problématiques reliées à la qualité de l’air extérieur, à l’asthme, aux cancers et aux maladies dues à l’amiante. Débarqué à l’INSPQ en 2003, mes premiers dossiers portaient sur le Système de surveillance et de vigie sanitaire du virus du Nil occidental (VNO) et le Système MADO-Chimique. Enfin, j’assume depuis un peu plus de dix ans la responsabilité de la surveillance en santé environnementale à l’INSPQ.

C’est dans la foulée de l’évaluation du BISE réalisée en 2017 que j’ai accepté ce nouveau défi de rédacteur en chef. L’article de Laliberté et Chaussé de ce numéro présente d’ailleurs les principaux constats de cette évaluation. Le moment est donc bien choisi pour tenter d’insuffler un nouvel élan à cette importante courroie de transfert de connaissances que constitue le BISE. Je m’inscrirai donc en continuité avec mes prédécesseurs, en gardant en tête deux préoccupations primordiales :

  • un contenu scientifique pertinent et de haute qualité;
  • et la connexion avec les intervenants du réseau de la santé publique et ses partenaires.

Afin d’atteindre ces cibles, la structure de gestion du BISE a été modifiée. Elle intègre dorénavant un comité scientifique pour appuyer le comité de rédaction. L’une des responsabilités du comité scientifique est de favoriser la collaboration avec les partenaires. Il va sans dire que l’atteinte de la complémentarité avec la Communauté de pratique en santé environnementale est aussi une autre de mes priorités. De plus, de nouvelles chroniques, comme des portraits d’intervenants et de chercheurs, viendront dorénavant agrémenter le BISE. Avec ses changements, la politique éditoriale du BISE a également été revue.

Tout comme les contributions des directions de santé publique et des partenaires, celles du comité scientifique, du comité de rédaction, du rédacteur en chef et de la rédactrice en chef adjointe sont essentiellement du bénévolat, animées par le désir de partager nos expériences en santé environnementale. Je désire par la présente inviter tous les intervenants de santé environnementale à nous faire parvenir des articles, des actualités que vous aimeriez voir traiter dans le BISE, ou des publications scientifiques que vous désirez faire rayonner au Québec et dans la francophonie. Vous trouverez sur le site du BISE de nouveaux gabarits pour les différents types d’articles.

Bonne lecture!

Germain Lebel, rédacteur en chef