Synthèse de publications scientifiques récentes

Système d’alerte canicule et santé : principes, fondements et évaluation

La vague de chaleur de l’été 2003 a été la plus intense enregistrée en France depuis les années 1950. Entre le 1er et le 20 août, on estime à 14 800 le nombre de décès en excès pendant cette vague de chaleur. Ceci représente une augmentation de 60 % par rapport à la mortalité attendue. Afin de mieux protéger la population par rapport aux conséquences des vagues de chaleur, le ministère de la Santé français a développé en 2004 le Plan national canicule (PNC) qui inclut un système d’alerte canicule et santé (SACS).

Le SACS a pour objectif d’identifier une vague de chaleur susceptible d’avoir un impact sanitaire majeur, afin de mettre en place rapidement des mesures de prévention et de gestion. Il s’appuie sur la surveillance des prévisions météorologiques et d’indicateurs sanitaires. Le rapport de Laiidi et coll. intitulé Système d’alerte canicule et santé : principes, fondements et évaluation, présente les principes de fonctionnement du SACS, les principales étapes de sa…

L’utilisation de l’IRPeQ dépasse les frontières

Afin d’optimiser les rendements, les pesticides sont de plus en plus utilisés dans la production agricole des pays d’Afrique subsaharienne. Cependant, même si ces produits peuvent représenter des risques significatifs pour la santé et pour l’environnement, les agriculteurs de la commune rurale de Tori-Bossito, au Sud-Bénin, connaissent mal leur toxicité, ce qui peut avoir un impact réel sur l’utilisation sécuritaire des pesticides. 

C’est dans ce contexte que l’expertise québécoise a été sollicitée pour collaborer à une étude descriptive et analytique sur l’usage des pesticides en production maraîchère dans cette communauté située à 30 km de la ville de Cotonou. L’objectif de cette étude était de caractériser les risques environnementaux et sanitaires potentiels découlant de l’utilisation des produits phytosanitaires par les agriculteurs ruraux à l’aide d'indicateurs toxicologiques, écotoxicologiques et biologiques. L’intérêt de chercheurs africains pour l’indicateur de risque des pesticides du Québec (IRPeQ), un outil de diagnostic et d’aide à la décision conçu pour optimiser la gestion des pesticides, a permis cette collaboration avec l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).