Veille scientifique en santé des Autochtones, octobre 2025

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Résumés d’articles par thématiques

Prévention des maladies infectieuses et chroniques

Les perspectives des jeunes Autochtones concernant les interventions de prévention des maladies chroniques : une revue systématique des études qualitatives

Sinka, V., Kerr, M., Dickson, M., Stephens, J. H., Craig, J. C., Vastani, R. T., Hewage, A. H., Dal Grande, E. et Jauré, A. (2025). The perspectives of young indigenous people on chronic disease prevention programs: A systematic review of qualitative studiesJournal of Adolescent Health, 77(2), 181-190.

Contexte   

Les effets persistants de la colonisation, des traumatismes intergénérationnels et de la discrimination entraînent des répercussions sur les habitudes de vie des jeunes Autochtones, notamment des taux plus élevés de surpoids et d’inactivité physique. L’adolescence et le début de l’âge adulte constituent une période décisive pour le développement des maladies chroniques, les habitudes que l’on y adopte se cristallisant. Dès le début de l’âge adulte, le risque de maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète et les maladies rénales augmente chez les jeunes Autochtones. Des interventions visant la promotion de la santé et la prévention des maladies chroniques destinées aux jeunes autochtones, par des changements de comportement comme l’alimentation et l’exercice physique, sont mises en œuvre. Leur efficacité pourrait être limitée, si elles ne sont pas en adéquation avec les besoins et les priorités des jeunes Autochtones.

Objectifs   

Décrire les expériences et les perspectives de jeunes Autochtones âgés de 10 à 24 ans sur les interventions de prévention des maladies chroniques.

Méthodologie   

Des études qualitatives publiées jusqu’en mai 2024 et réalisées auprès de jeunes Autochtones de pays occidentaux ayant des histoires coloniales similaires (Canada, Australie, Nouvelle-Zélande et États-Unis), ont été incluses. La stratégie de recherche dans différentes bases de données (MEDLINE, Embase, PsycINFO et CINAHL) intègre des mots-clés incluant les populations autochtones de ces pays. Les interventions de prévention primaire et secondaire des maladies chroniques étaient admissibles si l’étude décrivait les expériences de jeunes Autochtones en tant que participants. Les données ont été synthétisées par analyse thématique. 

Qu’est-ce qu’on y apprend?    

L’analyse des 13 études portant sur 441 participants fait ressortir quatre thèmes.

1) Préserver la souveraineté alimentaire

L’accès aux aliments traditionnels (aliments disponibles localement dans la nature et préparés selon les façons de faire traditionnelles) est fondamental selon les jeunes, puisqu’il s’agit d’une manière de mieux comprendre leur culture. D’ailleurs, les jeunes mentionnent l’importance de répondre aux besoins nutritionnels en favorisant les aliments traditionnels, jugés comme meilleurs pour la santé que les aliments du commerce. Les jeunes font confiance aux Aînés pour leur transmettre des connaissances sur l’alimentation. Enfin, ils estiment qu’assurer la sécurité alimentaire devrait faire partie intégrante des programmes de promotion de la santé, en raison de l’accès limité à certains aliments sains dans les communautés autochtones.

2) Donner aux jeunes leaders les moyens d’agir

La transmission des connaissances traditionnelles, notamment au moyen de récit et de partage intergénérationnel de savoirs sur les modes de vie sains, contribuerait au développement des connaissances sur la santé chez les jeunes. Également, lorsqu’une intervention offre aux jeunes des rôles d’influence et de leadership, et qu’ils sont impliqués dans la conception et la mise en œuvre, ces derniers sentent qu’ils font une différence dans le mieux-être de leur communauté.

3) Renforcer le tissu socioculturel

Les jeunes mentionnent l’importance de favoriser l’inclusion communautaire, et plaident pour davantage d’installations culturelles et sportives locales et d’activités parascolaires pour renforcer les liens communautaires et la responsabilité collective. Ils évoquent aussi l’intérêt d’obtenir l’adhésion de la communauté aux interventions. De plus, les participants estiment que les Aînés et les familles jouent un rôle clé dans la mobilisation des jeunes envers la promotion de la santé. Enfin, l’intégration des pratiques culturelles, notamment par la transmission des savoirs sur la santé par les Aînés, serait essentielle au partage d’informations.

4) Relever les défis

Les jeunes expliquent être moins motivés lorsqu’ils n’ont pas accès aux connaissances et informations adéquates. Par exemple, des participants à une intervention se déroulant en salle de sport ont mentionné que plusieurs de leurs pairs « ne vont pas au gym parce qu’ils ne savent pas quoi y faire ». De même, certains jeunes ont l’impression que les messages de santé diffusés par les initiatives sont parfois dilués et ne les informent pas correctement sur la gravité des maladies chroniques.

Limites   

Les auteurs reconnaissent que l’inclusion d’articles en anglais seulement et le fait que la majorité des études provenaient d’Amérique du Nord sont des limites. De plus, une seule étude a déclaré avoir atteint la saturation des données. Aussi, les milieux urbains ont été exclus et seules les interventions en communauté figurent dans cette revue.

Approches culturellement adaptées en recherche et intervention

Soutenir le développement des enfants inuit en contexte urbain : quels sont les besoins des familles inuit vivant au sud du Québec?

Ouellet, L., Grandisson, M. et Fletcher, C. (2025). Supporting the development of Inuit children in urban environments: What are the needs of Inuit families living in southern Québec? Canadian Journal of Public Health.

Contexte

Les enfants inuit au Canada, tous comme les autres enfants autochtones, démontrent davantage de vulnérabilités que les enfants non autochtones dans différents domaines du développement. Alors que la population autochtone s’urbanise, il est estimé que c’est près d’un Inuk sur cinq qui vit à l’extérieur du Nunavik. Des barrières d’accès aux services et des lacunes en ce qui a trait à la qualité de ceux reçus persistent en milieux urbains. En effet, ces services sont pour la grande majorité conçus pour la population générale, les adaptations et la prise en compte de besoins et spécificités autochtones sont limités. Afin de soutenir les Inuit dans leurs expériences parentales et favoriser le développement des enfants, leurs besoins sont à explorer.

Objectifs

  • Recenser les principales ressources ou les sources de soutien des familles inuit vivant en milieu urbain qu’elles utilisent pour favoriser le développement sain de leurs enfants.
  • Mieux comprendre les besoins de ces familles en lien avec le développement des enfants.

Méthodologie

Cette étude qualitative descriptive s’intègre dans la recherche participative communautaire Qanuikkat Siqinirmiut?, une enquête visant à décrire la santé et le mieux-être des Inuit vivant dans le sud du Québec.

Pour le recrutement des participants, un échantillonnage non probabiliste par réseau a été utilisé (affiches, médias sociaux, réseaux de contacts de l’équipe de recherche et des collaborateurs). Les participants devaient s’identifier comme Inuit, être parents d’au moins un enfant de moins de 18 ans, être âgés de plus de 16 ans et vivre dans le sud du Québec depuis au moins 6 mois.

Une analyse thématique des entretiens semi-dirigés (en ligne ou en personne, en français ou en anglais) a été effectuée. Les résultats préliminaires ont été présentés à des membres de la communauté inuit urbaine dans un premier temps, puis les résultats finaux et les conclusions dans un second temps. Ces rencontres visaient à valider les résultats, corriger les inexactitudes culturelles et mettre de l’avant les connaissances communautaires.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Au total, 13 Inuit ont été rencontrés, dont 12 femmes. Onze personnes vivaient à Montréal ou dans les alentours. Quatre personnes étaient étudiantes, suggérant qu’elles étaient en milieu urbain pour leurs études, sans nécessairement être installées de manière permanente en ville.

Concernant les services et les ressources, les discours recueillis mettent de l’avant deux catégories soit 1) la famille, les amis ou les autres membres de la communauté et 2) une variété d’organisations. Des organisations spécifiques à la population autochtone (comme les centres d’amitié autochtone) sont parfois nommées, mais aussi des organisations plus générales (comme celles servant les familles LGBTQ+). Toutefois, les personnes participantes signalent des barrières lorsqu’elles souhaitent accéder aux services : par exemple, méconnaissance de ce qui est offert, manque de transport, et personnel qui n’est pas inuit ou qui n’est pas sensible aux réalités inuit. Ces résultats témoignent de la nécessité de créer des services spécialement conçus pour les familles inuit vivant dans le sud du Québec en collaboration avec les membres de cette communauté. D’ailleurs, faciliter l’accès aux informations concernant les services spécifiques aux Inuit qui existent déjà est aussi une piste soulevée par les auteurs.

Concernant les besoins, les résultats de l’analyse mettent de l’avant que soutenir le développement des enfants inuit vivant au sud du Québec nécessite davantage que l’acquisition de compétences. Les personnes participantes témoignent des enjeux à combler leurs besoins de base et à pouvoir évoluer dans un environnement familial sécuritaire. Le besoin d’avoir accès à des environnements culturellement sécuritaires qui soutient la transmission de l’héritage culturel inuit et de la langue est aussi nommé. Enfin, les personnes participantes soulignent les besoins d’opportunités de socialisation pour leurs enfants et d’une éducation sensible à leurs réalités.

Limites

Les auteurs soulignent le petit échantillon recruté, en raison des contraintes de dispersions géographiques et de logistique. Aussi, ils soulèvent le fait que les entretiens n’ont pas pu se dérouler en inuktitut faute d’interprète qualifié, bien qu’une personne participante ait mentionné qu’elle aurait été plus à l’aise dans cette langue. Pour finir, les trois auteurs rappellent qu’ils ne sont pas des Inuit, d’où le souci de valider la démarche et les résultats avec des membres de la communauté inuit urbaine.

Habitudes de vie et comportements en matière de santé

Expériences, répercussions et perspectives liées à la consommation récréative de cannabis dans les communautés autochtones : une étude de portée

Zentner, D., Dobischok, S., DeGrace, S., Wen, R. A. et Wendt, D. C. (2025). Experiences, impacts, and perspectives of recreational cannabis use among Indigenous communities: A scoping reviewPsychology of Addictive Behaviors, 39(4), 354–364.

Contexte

Malgré leur histoire de résilience, les populations autochtones sont confrontées à de nombreux facteurs de risque influencés par la discrimination et l’oppression coloniales qui contribuent à la consommation de cannabis. Les jeunes Autochtones commenceraient à consommer du cannabis plus tôt que les non Autochtones. Cette consommation est associée à plusieurs conséquences sociales et comportementales (ex. : résultats scolaires inférieurs, difficultés professionnelles, consommation d’autres drogues, comportements antisociaux, et risques de psychose, d’anxiété et de dépression). Les Autochtones y sont plus vulnérables en raison des inégalités sociales qu’ils subissent.

Objectifs

Rassembler et organiser les données existantes sur la consommation de cannabis dans les populations autochtones afin de décrire les thèmes émergents et les futures avenues de recherche.

Méthodologie

Une étude de portée des articles portant spécifiquement sur la consommation de cannabis chez les Autochtones du Canada et des États-Unis en communauté et hors communauté, publiés entre 2005 et février 2020, a été réalisée. La stratégie de recherche comprenait des mots-clés relatifs aux peuples autochtones et à la consommation de cannabis, adaptés à chaque base de données (APA PsycInfo, Scopus et Medline). Les résultats ont été analysés de manière thématique.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

Au total, 152 documents (149 articles évalués par des pairs, un chapitre de livre et deux commentaires) ont été inclus. La majorité des études se déroulent aux États-Unis, utilisent des devis quantitatifs et incluent des comparaisons entre groupes ethnoculturels.

Prévalence et tendances (n = 54)

Les résultats indiquent que la consommation de cannabis augmente avec le temps et que les jeunes commencent à consommer du cannabis avant de consommer de l’alcool. D’ailleurs, une consommation précoce de cannabis est associée à une consommation plus importante plus tard dans la vie, ainsi qu’à des probabilités plus élevées de développer un trouble lié à la consommation de cannabis. Certaines études révèlent que lorsque les caractéristiques socioéconomiques sont contrôlées, il n’y a pas de différence statistiquement significative entre la fréquence de consommation de cannabis chez les participants autochtones et celle chez ceux non-autochtones.

Facteurs de protection (n = 29) et de risque (n = 42)

Certaines caractéristiques familiales seraient des facteurs de protection de la consommation de cannabis : le fait de vivre dans un foyer biparental, la surveillance parentale et la désapprobation parentale de la consommation. Un fort engagement communautaire et culturel, les croyances spirituelles autochtones ainsi qu’une forte identité autochtone sont également des facteurs protecteurs.

Certaines caractéristiques familiales et sociales seraient des facteurs de risque : l’exposition aux drogues dans la famille, les disputes avec les parents, la violence parentale, les dysfonctions familiales durant l’enfance, le faible attachement parental, l’insatisfaction à l’égard de la vie familiale et la consommation de substances psychoactives par les pairs. Au niveau individuel, les attitudes favorables à la consommation de substances psychoactives, une recherche de sensations fortes, un accès facile aux substances psychoactives, des événements stressants récents, la violence à l’école, le vécu d’agression, le sentiment d’insécurité dans son quartier, une santé mentale plus fragile, des idées suicidaires et une santé globale plus faible sont associés à la consommation de cannabis.

Associations avec la consommation d’autres substances (n = 22)

Les publications suggèrent l’existence de différents profils de polyconsommation (consommation d’alcool, dépendance à la nicotine et consommation d’autres drogues illicites comme la cocaïne et la méthamphétamine).

Associations avec les troubles de santé mentale (n = 10) ou d’autres conséquences sur la santé (n = 5)

Les comportements suicidaires, la dépression, l’anxiété, les troubles affectifs, le trouble de stress post-traumatique et les troubles psychotiques sont associés à la consommation de cannabis. Aussi, les conducteurs autochtones ayant subi des blessures à la suite d’un accident de la route tendent à présenter une concentration de cannabis dans l’organisme plus élevée que ceux non autochtones.

Interventions (n = 11)

La prévention de la consommation d’alcool réduirait également la consommation de cannabis. Certaines publications font état que les interventions culturellement adaptées sont à favoriser. Une étude témoigne de la réduction de la consommation de cannabis chez les jeunes à la suite d’une intervention brève.

Légalisation du cannabis (n = 6)

Les recherches sur la légalisation du cannabis et les populations autochtones révèlent que la criminalisation historique de la possession, de la production et de la vente de cannabis affecte de manière disproportionnée les Autochtones. Les publications soulignent l’absence de collaboration significative entre les communautés autochtones et les différents paliers de gouvernement pour l’élaboration de lois et de cadres relatifs au cannabis.

Autres catégories

D’autres thématiques de recherche ressortent du corpus, soit des études étudiant les facteurs héréditaires liés à la consommation de cannabis (n = 5), la consommation dans des sous-groupes spécifiques comme les femmes enceintes (n = 9) et les attitudes envers le cannabis (n = 2).

Limites   

Seulement trois bases de données ont été interrogées pour cette étude de portée. Aussi, cette étude de portée ne reflète pas les tendances postpandémiques, car les articles retenus ont été publiés avant février 2020. Enfin, compte tenu du volume important de sources repérées, seulement 10 % des publications en texte intégral ont été examinées par les trois chercheurs afin d’établir la fiabilité du processus de sélection.

Sécurisation culturelle

Valeurs en matière de santé et de soins de santé chez les Autochtones à l’échelle mondiale : une revue des revues

Coe, L. J., Dimitropoulos, Y., Mealings, K., Barnes, D. et McMahon, C. M. (2025). Values in health and health care for Indigenous people globally: an umbrella reviewMedical Journal of Australia. 223(6), 320–325.

Contexte

Les pratiques de santé précoloniales chez les Autochtones se sont perfectionnées sur des millénaires. Elles s’appuient sur une conception holistique de la santé, et sur les savoirs, les manières d’être et d’agir des Autochtones. Parallèlement, les conceptions occidentales de la santé utilisées dans la planification des soins et des services de santé ne répondent pas toujours adéquatement aux besoins des Autochtones. Internationalement, l’accent est de plus en plus mis sur un « système de santé axé sur la valeur » (modèle de gestion visant l’optimisation du ratio entre les résultats pour le patient et les coûts) et sur l’intégration des visions du monde autochtones dans la planification, la prestation et l’évaluation des services.

Objectif

Comprendre ce que les peuples autochtones à travers le monde considèrent comme important en lien avec la santé et les soins de santé, soit la valeur qui y est accordée.

Méthodologie

La méthode de « yarning » collaboratif (discussion profonde) a été employée entre les chercheurs autochtones et non autochtones tout au long du processus de revue de littérature afin de s’engager pleinement dans l’échange, le partage des points de vue, la narration et l’écoute profonde. Cette revue de revues, basée sur le cadre de la Joanna Briggs Institute, rassemble 25 revues de littérature publiées entre 2000 et 2024, principalement en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis et au Canada. Les articles ont été triés avec Covidence et l’analyse thématique a été réalisée avec le logiciel Nvivo. Avec la participation de partenaires autochtones, l’équipe de recherche a élaboré un cadre conceptuel et un outil de mesure communautaire des soins.

Qu’est-ce qu’on y apprend? 

La littérature souligne une distinction entre la conception occidentale de la santé, basée sur l’individu, la biologie et les soins centrés sur la maladie, et la conception autochtone, fondée sur la culture. Pour les Autochtones des études recensées, la santé repose sur des déterminants culturels comme : l’identité, les relations au territoire, les relations à la communauté, la spiritualité et les méthodes de guérison traditionnelle.

Plusieurs thèmes émergent de l’analyse concernant ce qui est important dans les soins de santé pour les Autochtones.

  1. Des systèmes de soins décolonisés et holistiques: Les soins doivent s’appuyer sur les conceptions autochtones de la santé et ne pas répliquer les structures coloniales dominantes, pour favoriser l’engagement dans les soins.
  2. Des services et soins culturellement sécurisants: Une attention profonde est portée afin que les personnes se sentent respectées, comprises, et en sécurité dans les services.
  3. Une main-d’œuvre autochtone et du personnel non autochtone culturellement sensibilisé: La présence de prestataires autochtones ou formés pour être culturellement sensibles favorise la confiance des patients, la pertinence des soins et l’engagement du patient dans les soins. Les organisations de santé gérées par et pour les Autochtones répondent à leurs besoins.
  4. Accessibilité: Les soins doivent être accessibles géographiquement, financièrement, linguistiquement et culturellement.
  5. Communication, confiance et construction de relations: La communication efficace et sans jargon, ainsi que du temps pour bâtir un lien de confiance aideraient les prestataires de soins à mieux connaitre et à comprendre le patient et ses dynamiques familiales et sociales.

Les auteurs concluent que le racisme et les traumatismes intergénérationnels liés à la colonisation constituent des obstacles à l’accès aux soins pour les populations autochtones. Ceux-ci génèrent des expériences négatives perpétuant la méfiance à l’égard du système de santé et contribuant aux inégalités sociales de santé.

Limites

Les revues incluses et la qualité des sources primaires n’ont pas été évaluées à l’aide d’un outil autochtone d’appréciation de la qualité. Cependant, l’énoncé de position des auteurs a été utilisé pour évaluer l’engagement autochtone dans les études retenues. Enfin, les connaissances, les perspectives et les récits autochtones en matière de santé existent en dehors du domaine universitaire dans lequel cette étude a été réalisée.

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Si vous vivez de la détresse, vous pouvez appeler la Ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être (1‑855‑242-3310) ou clavarder en ligne. Ce service est disponible en tout temps pour tous les Autochtones du Canada.

D’autres ressources existent, consulter la liste des centres d’écoute par région.

L’inclusion des articles présentés dans ce bulletin de veille ne signifie pas leur endossement par l’Institut. Le jugement professionnel demeure essentiel pour évaluer la valeur de ces articles pour votre pratique. Vous pouvez également consulter la méthodologie de la veille scientifique en santé des Autochtones.