Rapport de surveillance

Écrit faisant état de l’évolution des données de surveillance microbiologique et épidémiologique produit dans le but d’informer aussi bien la population que les intervenants et décideurs de santé publique.

Portrait de la polypharmacie chez les aînés québécois atteints de maladie pulmonaire obstructive chronique entre 2000 et 2015

La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) affecte environ 20 % de la population âgée de plus de 65 ans au Québec. Cette condition est souvent accompagnée de plusieurs autres maladies chroniques, augmentant ainsi les probabilités de recevoir un grand nombre de médicaments. Or, une utilisation importante de médicaments peut affecter l’adhésion aux traitements et accroître le risque d’effets indésirables et d’interactions médicamenteuses. Le fardeau pharmacologique des aînés atteints de MPOC au Québec est peu connu. Ce feuillet décrit les tendances dans la prévalence de la polypharmacie chez les aînés atteints de MPOC au Québec entre 2000 et 2015. Comme il n’existe pas de définition consensuelle de la polypharmacie, nous avons évalué trois définitions, soit l’usage par une même personne d’au moins 10, 15 et 20 médicaments différents par année.

Surveillance de laboratoire des souches d’entérobactéries résistantes aux carbapénèmes isolées au Québec en 2019

L’émergence des entérobactéries résistantes aux carbapénèmes est un problème de santé publique majeur. La résistance de ces bactéries à plusieurs classes d’antibiotiques peut conduire à des impasses thérapeutiques. Une surveillance a été instaurée en 2010. Les données présentées incluent les résultats des analyses TAAN carbapénèmases délocalisées dans les quatre établissements désignés dans le réseau, de même que l’identification et la caractérisation des gènes de carbapénèmases présents dans les entérobactéries productrices de carbapénèmases (EPC) reçues au Laboratoire de santé publique du Québec en 2019.

L’analyse des résultats obtenus dans le cadre du programme de surveillance en laboratoire des entérobactéries productrices de carbapénèmases (EPC) a permis de dégager les éléments suivants :

Le suicide au Québec : 1981 à 2018 — Mise à jour 2021

Selon les données provisoires pour l’année 2018, le taux brut de suicide était de 12,6 par 100000 personnes au Québec (n = 1054 suicides). En 2016 et 2017, ce taux était respectivement de 13,4 et 12,8 par 100 000 personnes. Au Québec, le taux de suicide est trois fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes.

Portrait de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) chez les résidents des centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec

Près de 40 000 personnes, soit 0,5 % de la population québécoise et 9,7 % des personnes de 80 ans et plus, habitent dans les 453 centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) du Québec. Or, les résidents des CHSLD représentaient 9 % des personnes atteintes de la COVID-19 dont le milieu de vie était connu et 64 % des décès liés à la COVID-19 rapportés au Québec en date du 21 novembre 2020. L’épidémiologie de la COVID-19 en CHSLD a été passablement différente lors de la 1re vague comparativement à ce qui se passe au cours de la seconde.

L'objectif de ce document est de dresser un portrait de l’épidémie de COVID-19 parmi les résidents des CHSLD entre le 23 février et le 21 novembre 2020 et comparer la 2e vague en cours à la 1re vague.

Comparaison des hospitalisations dues à la COVID-19 pendant la première vague à celles dues à l’influenza pendant les saisons précédentes

Le Québec est aux prises avec la pandémie de la COVID-19 due au virus SRAS-CoV-2 depuis l'hiver 2020, avec un premier cas importé détecté à la fin février et la déclaration de l’état d’urgence sanitaire le 13 mars. La vigie quotidienne des cas et des éclosions mise en place par les efforts communs du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a permis de suivre l’évolution de la situation épidémiologique en utilisant plusieurs sources de données. Lors de la première vague (entre le 23 février et le 11 juillet 2020), un total de 56 565 cas confirmés, 7 143 hospitalisations et 5 643 décès ont été rapportés.

Devant l’ampleur du fardeau de la COVID-19 au Québec, des questions se posent quant à l’impact de la COVID-19 sur le réseau de la santé en comparaison avec l’impact des autres infections respiratoires d’origine virale tels que l’influenza et les autres virus respiratoires. Les efforts importants du réseau pour accroître la capacité de tester un nombre important de cas suspectés de COVID-19 ont fait en sorte que les tests pour d’autres virus respiratoires, jugés non prioritaires, n’ont pas été faits de façon systématique à partir de la mi-mars. Même s’il est vraisemblable que le confinement a limité la circulation de ces autres virus respiratoires, le manque de données affecte la capacité de comparer le fardeau de la COVID-19 à celui des autres virus respiratoires pendant cette période.

Impact of comorbidities on the risk of death and hospitalization among confirmed cases of COVID-19 during the first months of the pandemic in Québec

This report aims to quantify the effect of comorbidities on the risk of death in confirmed COVID-19 cases. Specifically, its objectives are: 1) to identify comorbidities associated with the risk of death; 2) to evaluate the impact of the number of comorbidities on the risk of death according to living environment and age. In a secondary analysis, we looked at the impact of comorbidities on the risk of hospitalization.

Impact des comorbidités sur les risques de décès et d’hospitalisation chez les cas confirmés de la COVID-19 durant les premiers mois de la pandémie au Québec

Ce rapport vise à quantifier l’effet des comorbidités sur le risque de décès chez les cas confirmés de la COVID-19. Spécifiquement, il a pour objectifs : 1) d’identifier les comorbidités associées au risque de décès; 2) d’évaluer l’impact du cumul de comorbidités sur le risque de décès selon le milieu de vie et l’âge. En analyse secondaire, nous nous sommes intéressés à l’impact des comorbidités sur le risque d’hospitalisation.

Programme de surveillance de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) au Québec : rapport 2019

Au Québec, l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) fait l’objet d’une collecte de données épidémiologiques à des fins de surveillance continue de l’état de santé de la population depuis avril 2002. Ce rapport décrit principalement les caractéristiques des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) nouvellement diagnostiquées en 2019, ainsi que la tendance des nouveaux diagnostics de la maladie depuis 2010.

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2020

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ), en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec et le ministère de la Santé et des Services sociaux, maintient un programme de surveillance des infections gonococciques. L’analyse des données du programme permet d'établir un portrait de l’antibiorésistance chez les souches isolées au Québec avec une emphase sur les résultats obtenus au cours de l'année 2020, particulièrement en ce qui a trait aux souches non sensibles à la céfixime. Les détails méthodologiques sont disponibles dans les rapports antérieurs déposés sur le site web du LSPQ.

La surveillance de la sensibilité aux antibiotiques chez N. gonorrhoeae est primordiale parce qu’elle permet d’orienter les guides thérapeutiques et soutenir la pratique clinique. D’ailleurs, ce programme a été maintenu malgré la pandémie de COVID-19. Bien que le nombre de souches analysées au LSPQ soit moindre en 2020 qu’au cours des années précédentes, ce sommaire met en lumière l’augmentation de souches non sensibles à la céfixime au Québec en 2020; un phénomène aussi observé en 2019.

Sommaire des résultats d’antibiorésistance des souches de Neisseria gonorrhoeae au Québec : 2019

Le Laboratoire de santé publique du Québec (LSPQ) en collaboration avec le réseau des laboratoires du Québec et le Ministère de la Santé et des Services sociaux maintient un programme de surveillance des infections gonococciques. L’analyse des données du programme permet d'établir un portrait de l’antibiorésistance chez les souches isolées au Québec avec une emphase sur les résultats obtenus au cours de l'année 2019, particulièrement en ce qui a trait aux souches non sensibles à la céfixime. Les détails méthodologiques sont disponibles dans les rapports antérieurs déposés sur le site web du LSPQ.

La surveillance de la sensibilité aux antibiotiques chez N. gonorrhoeae est primordiale. Elle doit être maintenue, particulièrement en présence d’émergence de souches non sensibles à la céfixime au Québec. Cette surveillance permet d’orienter les guides thérapeutiques et soutenir la pratique clinique.