Mémoires

Contrer l’intimidation et la cyberintimidation : une perspective de santé publique

La transformation numérique bouleverse nos modes de vie et modifie notre rapport au travail, à l’école, à autrui, et ce, au sein de la famille comme dans les autres cercles sociaux. Les méfaits sur la santé et le développement des jeunes qu’elle occasionne, et plus largement les inégalités sociales qu’elle risque de creuser dans le temps, doivent nous préoccuper. Tous n’ont pas accès aux commodités associées aux écrans, ou ne sont pas égaux devant les risques induits par une exposition trop…

L’Institut travaille avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec depuis plus de deux décennies pour identifier les menaces zoonotiques et déterminer les mesures de protection conséquentes par l’intermédiaire de ses expertises en laboratoire, en maladies infectieuses, en santé au travail et d’autres. L’Institut profite des consultations particulières de la Commission sur l’aménagement du territoire pour déposer un mémoire concernant le projet de loi 70…

Dans le cadre de la mission santé du Plan national de sécurité civile, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) offre des avis scientifiques, des services-conseils et des services de laboratoire sur une variété de problématiques et de dispositifs de vigilance : toxicologie, menaces infectieuses, chimiques ou radiologiques, risques reliés à la pollution de l’air et aux changements climatiques, santé psychosociale, santé au travail et plus encore. 

Le développement et le bien-être des enfants et des jeunes constituent une priorité de santé publique. De la période de la conception de l’enfant jusqu’au passage à l’âge adulte, de multiples efforts sont déployés pour favoriser leur plein épanouissement, leur développement et leur santé, soutenir leur entourage et les milieux dans lesquels ils évoluent, ou encore prévenir la maltraitance, qu’elle soit de l’ordre de la négligence ou de la violence. En santé publique, ces considérations…

L’Institut national de santé publique du Québec note que le dépôt du projet de loi 36 et l’objectif gouvernemental de recouvrir le coût des soins de santé liés aux opioïdes attribuable à la faute de fabricants ou de grossistes de produits opioïdes ou de leurs consultants s’inscrivent dans une pratique de santé publique commune à de nombreuses juridictions, notamment en Amérique du Nord.

Premier facteur de mortalité évitable dans les pays industrialisés, on estime qu’environ 13 000 Québécois décèdent annuellement d’une maladie causée par le tabagisme. Malgré une baisse de la prévalence du tabagisme depuis plusieurs décennies, il y aurait encore environ 1,1 million de fumeurs âgés de 15 ans et plus au Québec, selon des estimations récentes.

Les enjeux du vieillissement posent d’importants défis de santé publique au Québec et se déclinent différemment selon les régions, les habitudes et les conditions de vie des personnes concernées. 

Pratiquée dans un environnement sain et sécuritaire, l’activité physique contribue grandement au développement des jeunes sur le plan physique, mental et social. Afin de renforcer ces effets positifs, la sécurité des jeunes sportifs et athlètes est essentielle. L’INSPQ réitère qu’une action concertée pour lutter contre la violence dans les sports soutiendrait l’implantation d’une culture sportive positive.

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) salue la volonté gouvernementale d’établir un nouveau cadre juridique spécifique aux renseignements de santé et souscrit pleinement à l’objectif d’optimiser leur communication et leur utilisation sécuritaire en temps opportun.