Virus du papillome humain

Prévalence des infections au virus du papillome humain (VPH) : résultats de l’étude PIXEL - Portrait de la santé sexuelle des jeunes adultes au Québec, 2013-2014

Le principal objectif du volet VPH (virus du papillome humain) de l’étude PIXEL était d’estimer la prévalence globale et spécifique par génotype des infections génitales au VPH chez les jeunes femmes vaccinées et non vaccinées dans le but d’évaluer l’impact à court terme du programme de vaccination contre le VPH offert au Québec depuis 2008.

De façon complémentaire, l’étude visait également une première appréciation de l’impact indirect de la vaccination des femmes chez les hommes, en mettant en parallèle la prévalence d’infection orale au VPH chez les femmes à celle des hommes, par groupe d’âge.

L’étude PIXEL, réalisée au Québec en 2013-2014, a porté sur plus de 3 500 jeunes de 17 à 29 ans. L’étude comprenait à la fois des données recueillies par questionnaire avec des prélèvements biologiques pour la détection de certaines infections transmissibles sexuellement, dont le VPH.

  • Des sessions de recrutement (184 en tout) ont eu lieu dans un…

Avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH)

Dans son dernier avis sur la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH), le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a souligné que le fardeau des maladies associées aux VPH était particulièrement important parmi les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HARSAH) et que ces derniers, contrairement aux hommes hétérosexuels, ne pouvaient compter sur la protection indirecte offerte par la vaccination des filles. Le CIQ avait aussi rappelé qu'une offre de vaccination à tous les garçons préadolescents semblait être l'approche à privilégier pour maximiser la protection des hommes et particulièrement celle des HARSAH. Le CIQ a également mentionné que selon des analyses réalisées au Québec et ailleurs, considérant le coût actuel du vaccin, l'ajout d'une offre de vaccination à l'ensemble des garçons préadolescents pourrait produire des bénéfices, mais à un ratio coût/utilité qui dépasserait le seuil de 40 000 $/QALY1, et…

Comité sur l'immunisation du Québec

Avis du Comité sur l'immunisation du Québec concernant l'âge pour l'utilisation du calendrier de vaccination contre les VPH à deux doses

Le Comité sur l'immunisation du Québec recommande que le calendrier de vaccination comportant deux doses espacées de 6 mois soit celui utilisé pour les filles et les garçons âgés de 9 à 13 ans inclusivement. Pour les jeunes de 9 à 13 ans qui ont reçu une seule dose du vaccin, la deuxième dose (espacée de 6 mois) devrait être administrée avant qu'ils atteignent l'âge de 15 ans. Dans le cas contraire, et pour toutes les personnes débutant leur vaccination à l'âge de 14 ans et plus, elles devront recevoir 3 doses.

Comité sur l'immunisation du Québec

Les infections au virus du papillome humain (VPH) et le portrait des cancers associés à ces infections au Québec

L'infection au virus du papillome humain (VPH) est l'une des infections transmissibles sexuellement les plus fréquentes dans le monde. Le VPH affecte aussi bien les femmes que les hommes. Sa prévalence varie selon le site anatomique, l'âge et la région géographique, avec une prédominance du VPH 16.

Le VPH joue un rôle causal dans la genèse de plusieurs sièges de cancer. Il est retrouvé dans près de 100 % des cas de cancer du col utérin, dans 40 % à 80 % de certains autres cancers anogénitaux (anus, vulve, vagin et pénis) et dans 47 % à 70 % des cas de cancer de l'oropharynx. Il est également retrouvé dans 10 % à 14 % des cas de cancers de la cavité orale et du larynx, bien que son rôle dans l'étiologie de ces deux sièges de cancer demeure à confirmer.

Dans le but d'estimer le fardeau de la maladie, un portrait épidémiologique des cancers associés au VPH au Québec a été réalisé en utilisant les données du Fichier des tumeurs du…

La vaccination des pré-adolescents contre les virus du papillome humain (VPH) au Québec : deux ou trois doses?

En 2007, le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a recommandé un calendrier allongé uniquement pour la vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) débutant en 4e année du primaire (0, 6, 60 mois) en mentionnant que « la 3e dose devrait être administrée… si cela s'avérait nécessaire ». Depuis que le programme de vaccination contre les VPH a été implanté au Québec en 2008, des programmes analogues ont été implantés au Mexique et en Colombie-Britannique, soit l'administration de deux doses espacées de 6 mois avec la possibilité de reconsidérer la nécessité d'une 3e dose. En 2012, le comité d'experts en immunisation de la Suisse a, quant à lui, recommandé un calendrier à deux doses à six mois d'intervalle pour la vaccination des préadolescentes. Au cours des dernières années, des études ont été publiées sur l'immunogénicité des vaccins contre les VPH en utilisant des calendriers alternatifs et certaines…

Comité sur l'immunisation du Québec

Évaluation de l'implantation du Programme de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) chez les adolescentes du Québec

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec lançait à l'automne 2008 le Programme de vaccination gratuite contre les virus du papillome humain (VPH) (Programme VPH) ciblant à l'école les filles de la 4e année du primaire et de la 3e année du secondaire. Le programme prévoyait aussi la vaccination gratuite des adolescentes de moins de 18 ans par des modalités déterminées dans chacune des régions. La présente évaluation, réalisée à la demande du MSSS, s'intéresse au volet du programme visant les adolescentes de 3e secondaire et celles de moins de 18 ans, et plus particulièrement, à la vaccination hors du milieu scolaire. L'évaluation concerne l'an 1 (2008-8009), l'an 2 (2009-2010) et dans une moindre mesure l'an 3 (2010-2011) du programme. Les objectifs de l'évaluation sont de : 1) connaître les facteurs favorables et les difficultés rencontrées dans l'implantation de la vacci…

La vaccination contre les VPH au Québec : mise à jour des connaissances et propositions du comité d'experts

Les virus du papillome humain (VPH) appartiennent à la famille des Papillomaviridae, qui comprend au moins une centaine de génotypes affectant la peau ou les muqueuses. Parmi ces derniers, une quarantaine affectent plus particulièrement la région anogénitale et une quinzaine sont oncogènes. Les génotypes 16 et 18 sont responsables de 70-76 % des cancers du col utérin dans le monde. Les génotypes 6 et 11, non oncogènes, sont responsables de la plupart des cas de condylomes.

Les données de prévalence et d'incidence des infections aux VPH sont estimées à partir d'études épidémiologiques et sont mieux documentées chez les femmes que chez les hommes. La prévalence des VPH varie largement selon la région géographique, l'âge, la sous-population sélectionnée et la méthode de détection des VPH utilisée. Chez les femmes, la prévalence globale des infections génitales au niveau mondial (ajustée pour l'âge) est estimée à 11,7 %. Elle présente un pic chez les j…

Comité sur l'immunisation du Québec

Avis du Comité sur l'immunisation du Québec sur la vaccination des femmes de 18 ans et plus contre les virus du papillome humain (VPH)

En octobre 2007, le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a publié le document Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec. Ces recommandations sont rappelées à l'annexe A.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a acheminé une demande au CIQ, afin d'évaluer la pertinence d'élargir l'accès à la vaccination gratuite contre les virus du papillome humain (VPH) aux personnes âgées de 18 ans et plus. La demande initiale transmise au MSSS, et dont nous avons eu copie, portait sur l'évaluation de la pertinence d'élargir la gratuité de la vaccination contre les VPH pour trois groupes particuliers : les femmes immunosupprimées, les femmes infectées par le VIH et les femmes fréquentant les refuges du centre-ville de Montréal. Le présent avis traite des trois groupes précédents et analyse également la situation de d'autres groupes de personnes pouvant avoir des risques particuliers liés…

Comité sur l'immunisation du Québec

Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec : devis d'évaluation

Le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) a formulé en octobre 2007 des recommandations pour l'implantation d'un programme de vaccination contre les virus du papillome humain (VPH) au Québec. Le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) a annoncé, le 11 avril 2008, qu'un programme de vaccination contre les VPH débuterait dès septembre 2008. Le programme vise les filles de 4e année du primaire, un rattrapage en 3secondaire pour les cinq premières années ainsi qu'une offre de services pour les filles de 4e et 5e secondaire, fréquentant l'école ou non, au cours de la première année. Un tel programme a le réel potentiel de réduire l'incidence du cancer du col utérin et celle d'autres maladies attribuables aux VPH. Il s'agit d'un programme complexe qui a des implications financières importantes, des impacts majeurs sur les activités de dépistage du cancer du col utérin et où persisten…

Comité scientifique ad hoc pour la production de l’avis

Avis de l'Institut national de santé publique du Québec : les vaccins contre le virus du papillome humain

En septembre 2007, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec annonçait l’implantation d’un programme de vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) pour l’automne 2008.

Le Comité sur immunisation du Québec (CIQ) a déposé en octobre 2007 le rapport « Prévention par la vaccination des maladies attribuables aux virus du papillome humain au Québec ». Au moment de la rédaction du rapport, seul le vaccin Gardasil était homologué au Canada. Ce rapport ne faisait pas la comparaison directe entre les vaccins Gardasil et Cervarix.

Compte tenu de l’homologation probable du vaccin Cervarix, la Direction générale de la santé publique du MSSS a demandé le 19 décembre 2007 à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) de produire un avis sur la question suivante : « Est-ce que les deux vaccins contre le VPH sont considérés équivalents pour l’atteinte du but énoncé pour le programme d’immunisation, soit de réduire l’incidence et la morta…

Comité sur l'immunisation du Québec