Épidémiologie et effets de l'infection par le virus du Nil occidental sur la santé humaine - Mise à jour 2003
Depuis mars 2002, soit depuis la rédaction du rapport «nbsp;Épidémiologie et effets de l'infection par le virus du Nil occidental sur la santé humainenbsp;» (INSPQ, 2002), les connaissances sur le virus du Nil occidental (VNO) ont évolué rapidement. Au Québec, les données de surveillance recueillies confirment l'activité du virus. En effet, durant l'été 2002, le virus a été identifié autant chez des oiseaux, des moustiques que chez des humains. La présence du VNO a amené les différents ministères impliqués dans cette problématique à mettre à jour le plan d'intervention pour protéger la santé de la population québécoise. Ces interventions doivent tenir compte des nouvelles données acquises depuis la publication du premier rapport. C'est pourquoi il est nécessaire de mettre à jour les connaissances concernant l'épidémiologie de ce virus et ses effets sur la santé humaine.
Le présent document est basé sur une revue exhaustive de la littérature sur le sujet à partir d'articles scientifiques récents et de rapports des Centers for Disease Control and Prevention (CDC). De plus, certaines informations jugées pertinentes ont été tirées des présentations faites lors de la quatrième Conférence nationale sur le VNO tenue du 9 au 11 février 2003 à la Nouvelle Orléans (Louisiane). Cette mise à jour est complémentaire au rapport publié en mars 2002. De façon générale, les données mentionnées précédemment ne sont pas reprises dans le présent document.
L'ordre des chapitres est calqué sur celui du rapport précédent. Ils présentent la mise à jour successive de l'état des connaissances sur la classification des différentes lignées du virus, les différents types de vecteurs, la capacité de certaines espèces animales à jouer le rôle de réservoir et les nouveautés au niveau des modes de transmission du VNO. Les nouveaux syndromes cliniques associés à la maladie sont décrits, suivis des dernières données sur la situation épidémiologique en Amérique.
La conclusion fait la synthèse et discute des implications pour le Québec. L'ensemble de ces nouvelles connaissances devrait permettre d'apprécier de façon plus précise le risque que pose le VNO pour la santé de la population du Québec.