Utilisation des médicaments potentiellement inappropriés chez les aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs : portrait 2014-2015
On considère qu’un médicament est inapproprié si les risques sont supérieurs au bénéfice attendu, en particulier lorsque des alternatives thérapeutiques plus sûres existent pour la même indication. L’utilisation de médicaments potentiellement inappropriés est problématique au sein de la population âgée puisqu’elle est associée à la survenue d’effets indésirables et d’interactions médicamenteuses, et à une potentielle augmentation de la morbidité, du recours aux soins et de la mortalité.
En 2014, près de la moitié (49 %) des aînés québécois présentant des maladies chroniques ou leurs signes précurseurs ont reçu au moins un médicament potentiellement inapproprié. Parmi les utilisateurs de ces médicaments, la proportion de nouveaux utilisateurs est de 16 %. Par conséquent, la vaste majorité des aînés exposés à ceux-ci l’étaient déjà l’année précédente.
Errata : Veuillez noter que dans cette publication, à la page 2, le dernier paragraphe a été modifié et à la page 4, le tableau 1 a été modifié.