Évaluation du Programme expérimental sur le jeu pathologique - Rapport 4 : Cadre théorique de la participation aux jeux de hasard et d'argent et du développement de problème de jeu - Rapport préliminaire

En novembre 2000, l'Institut recevait du ministère de la Santé et des Services sociaux le mandat d'évaluer plusieurs aspects du Programme expérimental sur le jeu pathologique. Il dévoilait hier, lors d'une journée consacrée au jeu pathologique, les sept premiers rapports d'évaluation de ce programme :

  • Rapport 1 : Présentation générale de l'évaluation du Programme expérimental sur le jeu pathologique
  • Rapport 3 : Revue critique de la littérature portant sur les évaluations d'interventions préventives
  • Rapport 4 : Cadre théorique de la participation aux jeux de hasard et d'argent et du développement de problème de jeu - Rapport préliminaire
  • Rapport 6 : Monitorage évaluatif – Entrevues initiales auprès des décideurs et des coordonnateurs
  • Rapport 7 : Monitorage évaluatif – Indicateurs d'implantation / Données rétrospectives
  • Rapport 8 : Le point de vue des usagers
  • Rapport 9 : Les lignes téléphoniques dédiées aux jeux de hasard et d'argent

D'ici mars 2004, l'Institut prévoit publier une quinzaine de rapports dans le cadre de l'accomplissement de ce mandat.

Résumé

Personne n'est né joueur de jeu de hasard et d'argent. Comment en vient-on à participer à ce type d'activité? Trois familles interreliées de déterminants jouent dans l'apparition du comportement. Premièrement, une personne doit avoir les capacités physiques et mentales pour s'adonner à ce type d'activité. Deuxièmement, des disponibilités sont requises. De fait, il faut que les jeux de hasard et d'argent soient accessibles, il faut qu'une personne dispose de quoi miser (le plus souvent de l'argent) et du temps requis pour participer. Troisièmement, les représentations qu'une personne entretient à propos de ces jeux doivent être suffisamment positives : les jeux doivent apparaître légitimes et le joueur doit en concevoir et en espérer une utilité. La présence simultanée des trois déterminants est nécessaire pour qu'une personne joue; elle n'est cependant pas suffisante à l'apparition du comportement.

Pourquoi continue-t-on de jouer? Les mêmes déterminants fonctionnent essentiellement de la même manière. À ceux-ci nous devons ajouter les caractéristiques intrinsèques des jeux qui favorisent la réitération du comportement.

Comment développe-t-on un problème de jeu? Cette question sera abordée dans une version ultérieure des présents travaux. L'ensemble du cadre théorique que nous commençons ici à élaborer sert à plusieurs escients : évaluer la pertinence d'interventions de prévention et de traitement, identifier des cibles de prévention, évaluer les programmes de traitement, développer des politiques publiques, identifier des pistes de recherche, pour ne nommer que ceux-là.

Auteur(-trice)s

Sujet(s)

ISBN (imprimé)

2-550-40722-9

Notice Santécom

Date de publication