Poids corporel

L’obésité est en augmentation au Québec : de 1987 à 2013-14, la prévalence de l’obésité chez les hommes est passée de 7 % à 20 % et chez les femmes de 8 % à 16 % (Obésité, Santéscope) Cette augmentation a des conséquences importantes sur la santé de la population, tant en coûts de santé qu’en coûts sociaux. En effet, l’obésité est un facteur de risque, notamment pour l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires, certains cancers et les problèmes articulaires. En 2011, on estimait que les coûts économiques associés à l’embonpoint et à l’obésité au Québec s’élevaient à près de 3 milliards de dollars, ce qui incluait les coûts associés à l’hospitalisation, les consultations médicales, les médicaments et l’invalidité (Blouin, 2016). De plus, les personnes en excès de poids ou obèses font aussi face à de la stigmatisation et peuvent être victimes de pratiques discriminatoires (Pearl R.L. et Puhl R.M., 2018).

L’augmentation de l’obésité n’est qu’une manifestation d’un phénomène plus important qui est l’augmentation du poids moyen de la population dans son ensemble (Institut de la statistique du Québec, 2007). De 1990 à 2004, l’indice de masse corporelle (IMC) moyen de la population est passé de 24,9 kg/m2 à  26,7 kg/m2, ce qui est au-dessus de la fourchette de poids normal de l’IMC (18,5 à 24,9 kg/m2).

Cette augmentation est le fruit de changements structurels au sein de notre société, tels que la diminution du temps actif, les changements dans la qualité des aliments et l’hyperconnectivité. Des mesures structurantes, comme la mise en place de politiques publiques qui rendent les choix sains plus faciles à adopter, sont nécessaires. La modification des environnements bâti, social et culturel, économique et politique est donc essentielle pour renverser la tendance actuelle.

Travaux réalisés

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