Zoonose

Cartographie du risque d’acquisition de la maladie de Lyme au Québec : année 2016

La première carte provinciale de risque d’acquisition de la maladie de Lyme à la suite d’une piqure de tique Ixodes scapularis a été élaborée par l’Institut national de santé publique du Québec en 2015. Cette carte de risque a été mise à jour en 2016 en appliquant la même méthodologie, ce qui a permis de décrire l’évolution du risque entre ces deux années. Globalement, la carte de risque de l’année 2016 présente un plus grand nombre de municipalités à risque possible, faible et modéré que la carte de l’année précédente.

La cartographie du risque d’acquisition de la maladie de Lyme s’avère un outil essentiel pour les autorités de santé publique qui doivent classer les cas qui leur sont déclarés, mais également pour les cliniciens qui doivent évaluer le risque que leur patient soit infecté par Borrelia burgdorferi à la suite d’une piqure de la tique Ixodes scapularis. Aujourd’hui devenue interactive, cette carte a été conçue en utilisant la même méth…

L’état des connaissances sur la rage du renard arctique et les stratégies d’intervention pour protéger la population humaine

À la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS), un atelier faisant état des connaissances sur la rage du renard arctique et les stratégies d’intervention pour protéger la population a été organisé conjointement par la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, l’unité Surveillance, évaluation du risque et contrôle des maladies infectieuses de l’Institut national de santé publique du Québec et la Direction de la protection de la santé publique du MSSS.

Cet atelier a eu lieu le 31 mai 2016, à Saint-Hyacinthe. Les objectifs et les résumés des conférences sont présentés dans ce document.

La rage représente une zoonose d’importance pour la santé publique au Québec. La problématique de la rage du renard arctique touche principalement les régions intermédiaires et nordiques, mais les régions du sud du Québec ne sont pas à l’abri. Les objectifs suivants ont été priorisés :

  • faire le point sur l’état d…

Rapport de surveillance de la maladie de Lyme : année 2015

En 2015, 160 cas de maladie de Lyme ont été déclarés à la santé publique. Parmi ceux-ci 113 ont acquis leur infection au Québec.

Au cours de cette même année, le Laboratoire de santé publique du Québec a reçu 2 028 tiques Ixodes scapularis en provenance du Québec, principalement de la Montérégie, de l’Estrie, de Montréal, de la Mauricie et Centre-du-Québec, de Lanaudière et des Laurentides.

La surveillance active réalisée en 2015 a également permis de collecter des Ixodes scapularis dans des secteurs où la présence de ces tiques n’avait jamais été documentée jusqu’à présent. Ces nouveaux secteurs sont localisés dans les Laurentides (n = 1), en Mauricie et Centre-du-Québec (n = 2), en Montérégie (n = 1), à Montréal (n = 1) et en Outaouais (n = 1).

Comité scientifique sur les zoonoses et l’adaptation aux changements climatiques : rapport annuel 2015

Le gouvernement du Québec s’est engagé à poursuivre des efforts pour lutter contre les changements climatiques et à renforcer la résilience de la société québécoise. Pour ce faire, il a adopté la Stratégie gouvernementale aux changements climatiques 2013-2020 et le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) intitulé « Le Québec en action vert 2020 ». Le PACC 2013-2020 est constitué de 30 priorités qui s’articulent autour de deux grands objectifs : la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’adaptation aux changements climatiques.

Dans le cadre du PACC 2013-2020, le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) et l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) ont signé une entente administrative sur les priorités 6 et 26 qui visent respectivement à soutenir la recherche en adaptation et à prévenir et limiter les maladies reliées aux changements climatiques.

L’INSPQ s’est…

Comité scientifique sur les zoonoses et l’adaptation aux changements climatiques

Évaluation du risque d’émergence et de transmission vectorielle du virus Zika au Québec

  • Le virus Zika a émergé dans les Amériques en 2015 et connaît une expansion géographique importante. Actuellement, le virus se transmet localement dans 35 pays des Caraïbes, de l’Amérique centrale et du Sud.
  • L’infection à virus Zika est bénigne : 70 à 80 % des cas ne présentent aucun symptôme, 20 % présentent de la fièvre et des éruptions cutanées accompagnées d’arthralgie et de myalgie, de conjonctivite, de céphalées, de douleurs rétro-orbitaires et de fatigue.
  • L’infection à virus Zika peut engendrer des complications neurologiques, notamment le syndrome de Guillain-Barré.
  • L’infection à virus Zika occasionne des anomalies congénitales chez la femme enceinte, qui se manifestent notamment par des microcéphalies chez les nouveau-nés.
  • L’infection à virus Zika se transmet par les moustiques du genre Aedes: en Amérique, Ae. aegypti est le vecteur principal et Ae. albopictus est un vecteur po…

Surveillance de la maladie de Lyme et des autres maladies transmises par la tique Ixodes scapularis : année 2014

En 2014, 127 cas de maladie de Lyme ont été déclarés à la santé publique, dont 66 ont acquis leur infection au Québec.

Au cours de cette même année, le Laboratoire de santé publique du Québec a reçu 2 549 tiques Ixodes scapularis en provenance du Québec, principalement de la Montérégie, de Montréal, de la Mauricie et du Centre-du-Québec, de Lanaudière, des Laurentides ainsi que de l’Estrie.

Finalement, la surveillance active réalisée en 2014 a permis d’identifier trois nouveaux sites endémiques pour la maladie de Lyme, tous situés en Montérégie.

Rapport de surveillance de la maladie de Lyme et des autres maladies transmises par la tique Ixodes scapularis au Québec entre 2004 et 2013

La maladie de Lyme est causée par la bactérie Borrelia burgdorferi (B. burgdorferi), laquelle est transmise par la tique Ixodes scapularis (I. scapularis). Au Québec, la surveillance des cas humains montre une nette progression de la maladie de Lyme : le nombre annuel de cas déclarés est passé de 2 en 2004 à 144 en 2013. Parmi les autres infections transmises par les tiques, 2 cas de babésiose et 4 cas d’encéphalite de Powassan ont été déclarés depuis 2004. Les résultats du programme de surveillance des tiques effectué par le Laboratoire de santé publique du Québec suggèrent également la progression de l’installation des I. scapularis au Québec.

Proposition d’un programme de surveillance entomologique du virus du Nil occidental au Québec

Cet avis scientifique propose un cadre de référence qui permet d’orienter les activités de surveillance entomologique minimales au Québec pour 2015. Il reflète les évolutions récentes en matière de recherche scientifique et d’activités de surveillance et de lutte contre les moustiques.

L’Institut national de santé publique du Québec a réalisé une recherche de la littérature scientifique et grise sur les méthodes de surveillance entomologique du virus du Nil occidental. Une analyse de données humaines et entomologiques a été faite. Un algorithme décisionnel a été créé afin de déterminer le nombre et l’emplacement de stations entomologiques.

  • Il est recommandé de faire la surveillance entomologique avec 45 stations de référence fixes du début juin à la dernière semaine de septembre et cela, dans 7 régions du Québec. Chaque station devrait avoir au moins un piège, et être échantillonnée sur une base hebdomadaire.
  • Si d’autres régions étaien…
Groupe scientifique sur les maladies transmises par les moustiques

Proposition d’un programme pour la surveillance intégrée de la maladie de Lyme et des autres maladies transmises par la tique Ixodes scapularis au Québec : mise à jour 2015

La maladie de Lyme est émergente au Québec et connaît une importante progression depuis 2011. Elle est causée par la bactérie Borrelia burgdorferi et peut se transmettre par une piqûre de la tique Ixodes scapularis infectée. Cent vingt-cinq (125) cas ont été déclarés au Québec en 2014, dont un peu plus de la moitié avait acquis leur infection au Québec.

En 2014, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a publié l’avis scientifique « Proposition d’un programme de surveillance intégré pour la maladie de Lyme et les autres maladies transmises par la tique Ixodes scapularis au Québec », suite à un mandat obtenu du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). L’objectif principal de ce programme était de soutenir l’analyse de risque de la maladie chez l’humain par la détermination de zones où la maladie est émergente.

En 2015, l’INSPQ a été mandaté à nouveau par le MSSS pour réaliser une mise à jour de l’avis s…

Surveillance de l'infection par le virus du Nil occidental au Québec : saison 2014

Au cours de la saison 2014, la surveillance intégrée du virus du Nil occidental (VNO) au Québec a inclus la surveillance épidémiologique des cas humains, la surveillance entomologique et la surveillance des animaux, incluant les oiseaux sauvages et les animaux d'élevage.

  • Au cours de cette saison, six cas humains confirmés et un cas probable d'infection par le VNO ont été déclarés au Québec.
    • Les cas provenaient des régions sociosanitaires de Montréal (n = 2), de Lanaudière (n = 1) et de la Montérégie (n = 3). Pour le dernier cas (probable), la région est inconnue.
    • Six cas ont été hospitalisés, dont cinq ont manifesté une atteinte neurologique.
    • Aucun décès lié au VNO n'a été signalé au cours de cette saison.
    • L'âge moyen des cas a été de 57 ans et 4/7 (57 %) des cas étaient des hommes.
  • Un total de 11 413 lots de moustiques a été testé pour le VNO en…