Organisation de la santé et des services sociaux

L'utilisation des services de santé par les diabétiques de Montréal : années 2001-2002 à 2005-2006

En bref

  • Le nombre de diabétiques chez les utilisateurs de services de santé a augmenté de plus de 13 700 entre 2001-2002 et 2005-2006.
  • En 2005-2006, ils sont majoritairement âgés de 45 à 64 ans et près de trois diabétiques sur cinq présentent un niveau de morbidité modéré.
  • Les diabétiques de Montréal sont proportionnellement plus nombreux dans les quintiles les plus défavorisés.

Contenu

  • Portrait des des diabétiques de la région
  • Évolution du suivi ambulatoire
  • Évolution des hospitalisations et des visites à l'urgence
  • Effet de l'inscription auprès d'omnipraticiens
  • Quelques informations relatives aux ressources du territoire en 2005

Cadre de référence pour le dépistage et la surveillance médicale en santé au travail

Ces dernières années, des cas de maladies professionnelles survenus au Québec ont amené un questionnement face à la possibilité de les dépister précocement. Des discussions importantes ont alors eu lieu entre les experts et les parties patronales et syndicales des entreprises québécoises concernées quant à la performance des tests et aux avantages de l'instauration d'activités de dépistage. Lors de ces discussions, l'absence de critères explicites et de démarche claire adoptés par les gestionnaires et les professionnels du Réseau de santé publique en santé au travail (RSPSAT) a contribué à alimenter la controverse et à rendre difficile une prise de décision consensuelle sur l'utilisation des tests chez les travailleurs exposés en milieu de travail.

Suite à ces événements, le Comité médical provincial en santé au travail du Québec a manifesté le désir que l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) analyse la problématique du dépistage et de la surveillance médica…

Comité d'experts sur le dépistage et la surveillance médicale en santé au travail

Rapport d'activités 2008-2009 : certification des installations de mammographie dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS)

Ce programme de certification d’unités de mammographie demeure une des composantes fondamentales du PQDCS. Il permet de contrôler la qualité du processus de mammographie afin de produire des images de qualité. Dans le contexte de déploiement des nouvelles technologies d’imagerie, le programme doit évoluer et s’adapter pour continuer à répondre aux objectifs d’assurance et d’amélioration de la qualité à l’échelle provinciale.

Tous les centres de mammographie participant au programme de certification PQDCS ont démontré que chacune de leurs unités de mammographie certifiées rencontrait les exigences et, lorsque requis, ont prouvé que les ajustements appropriés avaient été apportés. Il est aussi à noter que plusieurs de ces centres participent volontairement au programme de certification PQDCS sans pour autant être des CDD ou des CRID. Ceci témoigne de l’importance que l’ensemble des professionnels québécois accorde à la qualité des services.

Les centres se sont adaptés…

Pertinence et faisabilité d'un programme de dépistage du cancer colorectal au Québec

Les études comparatives randomisées ont démontré que le dépistage peut réduire la mortalité due au cancer colorectal. Toutefois, en raison des difficultés d'implantation observées dans différents pays, les bénéfices escomptés pourraient ne pas être obtenus. Le comité recommande donc que les conditions suivantes soient satisfaites préalablement à la mise en oeuvre d'un programme provincial :

  • Que l'accessibilité à des examens de coloscopie soit régie par la mise en place de normes cliniques, de qualité et de performance, qui seront appliquées à toutes les clientèles dans tous les services offrant cet examen au Québec.
  • Que les personnes à haut risque de cancer colorectal, principalement déterminées par une histoire familiale de cancer colorectal, en soient informées et qu'elles aient accès à un dépistage correspondant à leur risque spécifique.
  • Qu'un projet démontrant la faisabilité d'un programme destiné aux personnes à risque moyen soit réalisé…

Revue systématique des essais cliniques randomisés évaluant l'efficacité du dépistage du cancer colorectal

Le dépistage du cancer colorectal par recherche de sang occulte dans les selles

Deux essais cliniques majeurs
Deux études cliniques randomisées évaluant l'efficacité populationnelle d'un éventuel programme se démarquent par leur qualité méthodologique élevée et par le choix d'algorithmes cliniques potentiellement généralisables au système de soins. Ces essais ont été réalisés au Royaume-Uni et au Danemark. Ils sont basés sur la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) non réhydratées, effectuée tous les deux ans, chez les personnes de 50 à 74 ans. Entre 60 et 67 % des personnes invitées ont complété au moins un cycle de dépistage.

Deux autres études (Minnesota-États-Unis et Suède) ont utilisé un test de RSOS réhydraté, moins spécifique, qui entraîne la réalisation de coloscopies chez un nombre de personnes de cinq à sept fois plus élevé. Dans l'étude du Minnesota, les participants ne sont pas directement issus de la popul…

Revue systématique des programmes de dépistage du cancer colorectal de la population à risque moyen

Quatre pays ont débuté l’implantation de programmes populationnels de dépistage du cancer colorectal (Angleterre, Australie, Finlande et France). Deux pays (Suède et Norvège) se sont clairement positionnés en défaveur d’un programme. La Nouvelle- Zélande et les Pays-Bas préconisent une attitude prudente basée sur une succession d’étapes.

La majorité des programmes utilisent la recherche de sang occulte dans les selles (RSOS) au gaïac non réhydratée. La RSOS immunochimique est utilisée dans le programme australien. L’Italie utilise la RSOS immunochimique et, dans trois régions, la sigmoïdoscopie. La RSOS au gaïac est la seule procédure de dépistage qui a permis de démontrer une réduction de mortalité par cancer colorectal dans le cadre d’études cliniques randomisées. L’utilisation de la RSOS permet l’automatisation du traitement des tests en laboratoire et occasionne une positivité plus élevée dont on ne sait pas encore si elle se traduira par une plus grande…

Attitudes envers le dépistage du cancer colorectal : le point de vue de la population québécoise

Une forte proportion de la population cible québécoise déclare avoir l’intention de participer au dépistage du cancer colorectal. Les intentions de se soumettre au dépistage du cancer colorectal par chacune des trois options disponibles (le test de recherche de sang dans les selles (RSOS), la sigmoïdoscopie ou la coloscopie), ont été comparées. Le test de RSOS, lorsqu’il est recommandé par le médecin, représente l’option à laquelle le plus de répondants adhèrent (88 %) alors que la coloscopie, recommandée dans le cadre d’un programme de santé publique, obtient le plus faible pourcentage d’intention (59 %). Cependant, 90 % des répondants accepteraient de se soumettre à une coloscopie à la suite d’une RSOS positive. Lorsque l’on interroge les répondants sur l’examen initial de dépistage qu’ils favoriseraient, 60 % choisiraient la RSOS, 22 % la coloscopie, 13 % la sigmoïdoscopie et 5 % n’auraient pas de préférence.

La crainte des complications est le facteur le plus fortement r…

Avis sur l'optimisation du dépistage du cancer du col utérin au Québec

En 2007, le Comité sur l'immunisation du Québec (CIQ) recommandait la mise en place d'un programme d'immunisation contre les virus du papillome humain (VPH) dont l'objectif principal était de réduire l'incidence du cancer du col utérin. Dans son avis, le CIQ faisait ressortir l'importance de mesurer l'impact de ce programme et la nécessaire complémentarité qui devrait exister avec les activités de dépistage de ce cancer. Cependant, il n'était pas dans son mandat d'émettre des recommandations précises à l'égard du dépistage.

Le présent avis s'inscrit en continuité avec l'avis du CIQ. Il a comme objectif de préciser la pertinence du dépistage du cancer du col utérin maintenant que la vaccination est à nos portes, de documenter les lacunes actuelles du dépistage, et surtout, d'identifier les conditions, stratégies et moyens permettant de maximiser l'efficacité et l'efficience du dépistage au Québec.

L'analyse des lacunes actuelles du dépistage a été basée sur le modèle…

Soins palliatifs de fin de vie au Québec : définition et mesure d'indicateurs - Partie 2 : population pédiatrique (moins de 20 ans)

En 2003, la Direction de la lutte contre le cancer du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS) a mandaté l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) pour définir et mesurer des indicateurs qui permettent de suivre la dispensation des soins palliatifs de fin de vie chez les adultes et les enfants du Québec, à partir des grands fichiers populationnels. Les résultats concernant la population adulte ont été publiés en 2006 et le présent rapport décrit les résultats du volet pédiatrique de ce mandat (population de moins de 20 ans).

Les huit indicateurs retenus sont fortement inspirés de ceux que l'on retrouve dans le rapport portant sur la population adulte et concernent principalement le dernier mois de vie. Les indicateurs ciblent les lieux de décès, l'utilisation de l'urgence, les actes interventionnistes ainsi que les séjours hospitaliers en fin de vie. Les données relatives aux causes de décès et aux caractéristiques sociodémographiques ont…

Le suivi des personnes souffrant d'une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) en 2005-2006 : portrait de certaines interventions en lien avec le réseau de services intégrés

La région de Montréal bénéficie depuis l'année 2002 d'un réseau de services intégrés destinés aux personnes atteintes d'une MPOC1. Ce réseau vise à mettre en lien, via un intervenant « pivot-réseau », les hôpitaux généraux et de longue durée, les CSSS (volet CLSC), les médecins de famille et le Service régional de soins à domicile (SRSAD). D'abord conçu pour les patients de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont, ce dernier a obtenu une vocation régionale en 1998. Ainsi, les personnes souffrant d'une MPOC sont référées au réseau de services intégrés. Cette référence se fait généralement après une hospitalisation et de façon conjointe au SRSAD et au CLSC; les cas lourds ou instables sont généralement pris en charge par le SRSAD alors que les cas légers ou stabilisés le sont par le CLSC.

Il y a six intervenants pivot pour ce réseau à Montréal, rattachés aux hôpitaux suivants : Centre hospitalier du Lakeshore, Hôpital de Verdun, Hôpital du Sacré- C…