L’étiquetage social constitue un risque inhérent en santé publique : la nature des actions de l’institution et un contexte de rareté des ressources (humaines et financières) sont au nombre des conditions qui y sont sous-jacentes.
D’une part, la santé publique, qui recourt à une approche populationnelle, a pour finalité l’amélioration de l’état de santé de l’ensemble de la population. Un objectif d’envergure qui passe, entre autres, par la réduction des inégalités de santé et de bien-être au sein de la société, par le biais d’actions pouvant contrer les effets des facteurs de risque touchant notamment les groupes les plus vulnérables de la population (LSP, art. 8).
D’un autre côté, la santé publique, face à des impératifs d’utilité, se doit de « maximiser l’efficacité...