La toxicologie clinique fait peau neuve
L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dévoile ses nouvelles pages Web liées à la toxicologie clinique. Le personnel de la santé et le grand public pourront en apprendre davantage sur les divers enjeux entourant les intoxications au Québec. Cette problématique de santé publique touche annuellement quelque 50 000 personnes en moyenne. L’exposition à des médicaments, à des drogues, à des produits domestiques ou ménagers est souvent en cause. Les intoxications peuvent générer des effets variés sur la santé, impliquant une simple consultation par téléphone allant jusqu’à l’hospitalisation, voire le décès de la personne.
Une collaboration fructueuse
Ces nouvelles pages Web sont le fruit d’un long partenariat entre l’INSPQ et le Centre antipoison du Québec (CAPQ). Les deux organisations collaborent à plusieurs projets entourant la prévention des intoxications, dont le Registre des antidotes du Québec. Cet outil permet de localiser des antidotes spécifiques et d’en assurer l’accessibilité en temps opportun. Lors d’une situation d’urgence, le personnel du CAPQ peut ainsi adapter ses recommandations cliniques au personnel du réseau de la santé et des services sociaux selon les produits en stock et leur emplacement.
Une mine d’information
Les personnes responsables des antidotes dans les établissements du réseau de la santé pourront accéder facilement à toutes les modalités entourant la saine gestion du registre des antidotes du Québec. Quantité à déclarer, programme d’accès spécial, rupture d’approvisionnement, ajout ou retrait, tout y est présenté. Divers outils ou notes d’information font la promotion d’une utilisation optimale des antidotes.
Pour suivre l’actualité
En complémentarité à cet espace Web, l’INSPQ lance un nouveau bulletin Doses-Réponses : actualités en toxicologie clinique, de concert avec le Centre antipoison. Il vise à faire connaître les risques de l’exposition à différentes substances toxiques pour la santé publique. Chaque parution traitera d’une substance émergente ou non, dont la consommation peut être problématique. Doses-réponses s’adresse aux équipes professionnelles de la santé, mais pourra aussi intéresser le grand public. Consultez le premier numéro sur la Xylazine, surnommée « la drogue du zombie ».