Veille scientifique Saine alimentation et mode de vie actif, volume 11, numéro 1, mars 2023

Cette veille est destinée en premier lieu aux acteurs du réseau de santé publique. Les publications scientifiques recensées sont choisies pour leur pertinence au regard de la promotion de la saine alimentation et du mode de vie physiquement actif, dans une perspective de prévention des problèmes reliés au poids et des maladies chroniques.

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Activité physique et sédentarité

Efficacité des interventions en milieu scolaire visant l’activité physique et le temps sédentaire chez les enfants : revue systématique et méta-analyse d’essais contrôlés randomisés

Contexte

La sédentarité et la pratique d’activité physique chez les jeunes sont deux déterminants importants associés à leur santé et bien-être. Une grande proportion des enfants n’atteint pas les recommandations pour un mode de vie physiquement actif. Les jeunes fréquentant l’école primaire passent au moins le tiers de leur temps éveillé en classe. Ainsi, l’école apparaît comme un contexte pertinent pour promouvoir un mode de vie physiquement actif. Toutefois, très peu de connaissances sont disponibles quant aux effets sur les habitudes de vie des interventions en milieu scolaire.

Objectif

Cette revue systématique a pour objectif d’étudier l’efficacité d’interventions en milieu scolaire visant à augmenter la pratique d’activité physique et diminuer le temps sédentaire chez les enfants âgés de 5 à 12 ans. Toutes les études incluses ont mesuré objectivement l’activité physique et le temps sédentaire à l’aide d’accéléromètres.

Ce qu’on y apprend

Les résultats présentés proviennent de l’analyse de 24 études regroupant au total 19 487 enfants. Les auteurs ont évalué que 22 des études étaient de qualité moyenne à haute. Les résultats permettent de documenter les caractéristiques des interventions étudiées ainsi que d’énoncer trois constats.

Caractéristiques des interventions recensées :

  • S’appuient principalement sur des bases théoriques (théorie sociale cognitive [n = 8], modèle socioécologique [n = 3], autres théories [n = 5]).
  • Sont constituées d’une ou plusieurs composantes (p. ex. programme scolaire, formation des enseignants, participation de la famille, pauses actives).
  • Ont une durée de 2 mois à 4 ans.

Les auteurs dégagent trois constats de leurs analyses :

  • L’ensemble des interventions en milieu scolaire étudiées, peu importe le nombre de composantes, sont efficaces pour réduire le temps sédentaire chez les enfants.
  • Les interventions n’ayant qu’une seule composante ne permettent pas d’augmenter significativement la pratique d’activité physique.
  • Les interventions étudiées constituées de plus d’une composante améliorent de manière significative la pratique d’activité physique.

Commentaires du rédacteur

Les dernières années ont vu naître plusieurs initiatives pour concevoir les écoles de demain. Une des recommandations proposées par l’organisme du Lab-École est de créer des espaces d’apprentissage innovants, intérieurs et extérieurs qui privilégient le mouvement. Les constats tirés de cette revue des écrits peuvent soutenir les réflexions quant aux moyens possibles de faire vivre cette recommandation dans nos milieux scolaires.

Rodrigo-Sanjoaquin, J., Corral-Abos, A., Aibar Solana, A., Zaragoza Casterad, J., Lhuisset, L., Bois, J. E. (2022). Effectiveness of school-based interventions targeting physical activity and sedentary time among children: a systematic review and meta-analysis of accelerometer-assessed controlled trials. Public Health, 213, 147-156. https://doi.org/10.1016/j.puhe.2022.10.004.


La pollution de l’air atténue l’effet bénéfique de l’activité physique sur la démence

Contexte

La pratique d’activité physique est associée à la prévention de la démence. En effet, l’amélioration du système cardiovasculaire lié à la pratique d’activité physique est bénéfique pour prévenir les troubles neurocognitifs, dont la démence. Il a déjà été rapporté que les personnes les plus actives ont un risque plus faible de développer la démence comparativement aux personnes moins actives. En bref, un mode de vie physiquement actif est favorable pour la prévention des troubles cognitifs comme la démence.

Cependant, il y a des circonstances où les bénéfices liés à la pratique d’activité physique sur la santé du cerveau sont en contradiction. Par exemple, l’exposition à la pollution de l’air est un facteur de risque de démence, car l’inhalation des particules fines induit des réponses inflammatoires et peut favoriser le dépôt de plaques amyloïdes dans le cerveau. La pratique d’activité physique dans un environnement où la pollution de l’air est élevée accentue l’exposition à la pollution, car l’essoufflement causé par l’exercice facilite l’entrée de polluants dans les poumons et, par la suite, dans la circulation sanguine.

Objectif

L’objectif de cette étude est de déterminer s’il y a une interaction entre la pratique d’activité physique et l’exposition à la pollution sur l’incidence de la démence.

Ce qu’on y apprend

Les résultats de cette étude prospective sur 35 562 participants de 60 ans et plus suggèrent que l’activité physique est associée à une réduction du risque de l’incidence de la démence. Toutefois, après ajustements statistiques, les bénéfices de l’activité physique sur l’incidence de la démence seraient atténués dans un environnement où le niveau d’exposition à la pollution est relativement commun. Les particules fines de <2,5 µm (PM2.5) sont celles qui semblent créer plus de dommages, car ces particules peuvent pénétrer facilement dans la circulation sanguine comparativement à de plus grosses particules (PM10).

Commentaires du rédacteur

La pratique d’activité physique est importante dans la prévention de plusieurs maladies chroniques, dont la démence. Cette étude novatrice a permis de démontrer que la pratique d’activité physique n’apporte pas les mêmes bénéfices lorsqu’un individu est exposé à la pollution lors de son activité physique. De plus, il est important de noter que 97 % des individus inclus dans cette étude vivaient dans des milieux où les niveaux de pollution étaient conformes aux directives de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis en matière de bien-être sanitaire. Ainsi, les résultats suggèrent que les facteurs de protections contre la démence qui sont spécifiques à l’activité physique sont atténués lors d’expositions habituelles à la pollution de l’air

Raichlen, D. A., Furlong, M., Klimentidis, Y. C., Sayre, M. K., Parra, K. L., Bharadwaj, P. K., Wilcox, R. R., Alexander, G. E. (2022). Association of Physical Activity with Incidence of Dementia Is Attenuated by Air Pollution. Medicine and Science in Sports and Exercise, 54(7), 1131-1138. doi: 10.1249/MSS.0000000000002888s

Environnement alimentaires

Une meilleure adhésion au Guide alimentaire canadien de 2019 réduit le risque de maladies cardiovasculaires

Contexte

Le Guide alimentaire canadien révisé en 2019 (GAC-2019) fait la promotion d’habitudes et de comportements alimentaires sains visant à réduire le risque de maladies cardiovasculaires (MCV). Cependant, la mesure dans laquelle l’adhésion au GAC-2019 modifie le risque de MCV est inconnue.

Objectif

L’objectif de cette étude québécoise était de vérifier l’hypothèse selon laquelle un degré plus élevé d’adhésion aux recommandations du GAC-2019 réduit le risque d’incident cardiovasculaire. Afin de disposer de suffisamment de données alimentaires et de mesures d’incidence de MCV pour réaliser leurs analyses, les chercheurs ont utilisé les données de 138 698 adultes âgés de 40 à 75 ans recrutés et suivis pendant 11 ans dans le cadre de la UK Biobank, une vaste étude prospective du Royaume-Uni. Les données des rappels alimentaires de 24 heures remplis par les participants à la suite de leur recrutement ont permis aux chercheurs de calculer le Healthy Eating Food Index (HEFI-2019), un score d’un maximum de 80 points qui mesure le degré d’adhésion au GAC-2019. Des analyses d’inférence causale, qui permettent de simuler une intervention nutritionnelle et de tirer des conclusions causales basées sur des données observationnelles, ont été réalisées pour estimer les risques de MCV associés à des changements hypothétiques du score HEFI-2019.

Ce qu’on y apprend

Les chercheurs ont estimé que, si tous les individus avaient de meilleures habitudes alimentaires et un score HEFI-2019 plus élevé, le risque relatif de MCV sur 11 ans diminuerait de 24 %. Dans un scénario inverse où les participants auraient de moins bonnes habitudes alimentaires et donc un score HEFI-2019 plus faible, le risque relatif de MCV sur 11 ans augmenterait de 22 %. Ces analyses étaient ajustées pour différentes variables pouvant influencer le risque de MCV (p. ex. sexe, âge, statut pondéral, niveau d’activité physique, antécédents familiaux de MCV, statut de fumeur, consommation d’alcool et statut socioéconomique). Concrètement, ces résultats suggèrent que plus les habitudes alimentaires respectent les recommandations du GAC-2019, plus le risque de MCV est faible.

Commentaires du rédacteur

L’utilisation des données de la cohorte UK Biobank était essentielle pour simuler une intervention nutritionnelle, mais le fait que l’étude se base sur des données provenant d’adultes britanniques et non canadiens représente quand même une limite. De plus, bien que les résultats suggèrent qu’une augmentation de l’adhésion aux recommandations du GAC-2019 diminue le risque relatif de MCV, ils ne permettent pas d’estimer les effets sur la santé globale et sur l’incidence d’autres problèmes de santé, tels que le cancer. Il aurait aussi été intéressant de réaliser des analyses supplémentaires pour tenter d’identifier quelles composantes du score HEFI-2019 semblaient le plus contribuer au risque de MCV. Ce genre d’analyses pourrait éventuellement être utiles à l’élaboration de programmes ou d’interventions visant à améliorer l’alimentation des Canadiens.

Brassard, D., Manikpurage, H.D., Thériault, S., Arsenault, B. J., & Lamarche, B. (2022). Greater adherence to the 2019 Canada's Food Guide recommendations on healthy food choices reduces the risk of cardiovascular disease in adults: a prospective analysis of UK Biobank data. The American Journal of Clinical Nutrition, 116(6), 1748–1758. https://doi.org/10.1093/ajcn/nqac256


Adhérer aux recommandations du Guide alimentaire canadien augmente le coût de notre diète

Contexte

Les recommandations nutritionnelles en vigueur au Canada mettent de l’avant les légumes, les fruits, ainsi que les protéines d’origine végétale, et conseillent de limiter les aliments hautement transformés. Dans une perspective de santé publique, il est pertinent de s’intéresser au coût d’une diète qui permet d’atteindre ces recommandations.

Objectif

L’objectif de cette étude québécoise est d’observer les associations entre le coût quotidien de la diète et la qualité de l’alimentation. Celle-ci est mesurée par le score Healthy Eating Food Index (HEFI-2019), qui reflète l’adhésion aux recommandations du Guide alimentaire canadien de 2019. Des données de rappels alimentaires de 24 h des 1147 participants de l’étude transversale PREDISE, réalisée de 2015 à 2017 dans cinq régions administratives au Québec, ont été utilisées. Le coût des aliments a été estimé à l’aide de la base de données Nielsen de 2015-2016.

Ce qu’on y apprend

Le score HEFI-2019 moyen de la diète des participants est de 45 points sur une possibilité de 80. Pour un apport énergétique donné, un score d’adhésion plus élevé aux recommandations du Guide alimentaire canadien est associé à un coût quotidien plus élevé. En effet, en ajustant pour l’apport énergétique, la différence du coût estimé de la diète du 75e au 25e percentile du score HEFI-2019, considérés respectivement comme des scores élevé et faible, représente un écart de 1,09 $ par jour (environ 400 $ par an). Cette différence correspond à une augmentation de 9 % du coût de la diète quotidienne. Le sous-score du HEFI-2019 qui contribue le plus à cette variation est celui qui concerne l’apport en légumes et fruits. Étonnamment, le sous-score lié à l’apport en protéines d’origine végétale n’est pas associé à un moindre coût quotidien de la diète, possiblement parce que l’apport en protéines d’origine végétale est associé à un apport plus élevé en légumes et fruits.

Tel que souligné par les auteurs, avec l’augmentation du prix des aliments depuis que les données ont été collectées, les recommandations nutritionnelles risquent d’être d’autant plus difficiles à atteindre d’un point de vue financier chez les populations défavorisées.

Commentaires du rédacteur

Comme l’indiquent les auteurs, cette étude met en lumière le fait qu’il puisse être difficile de conjuguer abordabilité et qualité de la diète, notamment dans un contexte de promotion d’une alimentation durable. Tel que suggéré dans l’article, des mesures visant à rendre les choix sains plus abordables seraient prometteuses, afin de s’assurer que tous soient en mesure d’adhérer aux recommandations nutritionnelles et de bénéficier des effets positifs d’une saine alimentation.

Rochefort, G., D. Brassard, M.-C. Paquette, J. Robitaille, S. Lemieux, V. Provencher et B. Lamarche (2022). « Adhering to Canada’s Food Guide Recommendations on Healthy Food Choices Increases the Daily Diet Cost: Insights from the PREDISE Study », Nutrients, vol. 14, n° 18, p. 3818. https://www.mdpi.com/2072-6643/14/18/3818


Une revue systématique de l’efficacité des approches participatives communautaires sur la sécurité alimentaire

Contexte

Selon la FAO, la sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique, social et économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active (2009). Cette définition identifie quatre dimensions essentielles de la sécurité alimentaire : la disponibilité physique, l’accès économique et physique à la nourriture, la consommation de la nourriture et leur pérennité. Parmi les différentes approches pour améliorer la sécurité alimentaire des communautés, on retrouve les approches participatives communautaires. Ces types d’approches ont démontré leur efficacité dans l’implantation d’interventions visant la résolution de différents enjeux de santé publique. Cependant, leur efficacité dans le cadre d’interventions sur la sécurité alimentaire est peu connue.

Objectif

L’objectif de cette revue systématique est d’identifier, d’évaluer et de répertorier des interventions basées sur une approche de participation communautaire qui soient efficaces en matière d’amélioration de la sécurité alimentaire. 

Ce qu’on y apprend

Cette revue systématique inclut 12 articles publiés de 1980 à 2022. Les études répertoriées sont principalement des essais contrôlés non randomisés. Sur les douze articles inclus, six étaient des interventions agricoles comme la préparation et l’amélioration des sols et des semences et l’éducation aux pratiques agroécologiques et six étaient des interventions nutritionnelles comme des programmes d’éducation nutritionnelle et des coupons alimentaires. 

Les auteurs présentent trois apprentissages principaux :

  • Toutes les pratiques agroécologiques ont obtenu des effets statistiquement significatifs sur les quatre dimensions de la sécurité alimentaire. Cependant, les interventions nutritionnelles n’ont pas été efficaces pour certaines composantes de l’accès. 
  • Les interventions guidées par la recherche formative se sont révélées être des stratégies prometteuses pour améliorer la sécurité alimentaire. Toutefois, les données sur la dimension de la stabilité de la sécurité alimentaire sont insuffisantes.
  • Il n’y a pas de consensus sur les meilleures pratiques de recherche ou d’intervention selon une approche de participation communautaire en raison de la grande variation de l’efficacité des interventions et de la qualité insuffisante des études.

Commentaires du rédacteur

Malgré l’approche rigoureuse, cette revue présente plusieurs limites. D’abord, elle inclut seulement des articles écrits en anglais en excluant les articles écrits dans d’autres langues. Ensuite, elle n’inclut que des articles évalués par les pairs. Or, on parle ici d’interventions communautaires participatives dont les évaluations pourraient se retrouver dans des rapports organisationnels plutôt que dans des revues scientifiques. Finalement, le nombre limité d’articles retenus ne permet pas de tirer des résultats concluants. Des recherches incluant la littérature grise pourraient alimenter davantage les réflexions sur l’efficacité de cette approche sur l’amélioration de la sécurité alimentaire des communautés.

Doustmohammadian, A., Mohammadi-Nasrabadi, F., Keshavarz-Mohammadi, N., Hajjar, M., Alibeyk, S., Hajigholam-Saryazdi, M. (2022) « Community-based participatory interventions to improve food security: A systematic review ». Front. Nutr. 9:1028394. https://doi.org/10.3389/fnut.2022.1028394


La co-création des environnements alimentaires dans les commerces de détail : un processus méconnu en santé publique

Contexte

Les interventions en santé publique sont souvent complexes et peuvent impliquer différents acteurs de différents milieux. Il est donc pertinent de se pencher sur le processus de co-création d’interventions. Les auteurs de la synthèse définissent la co-création comme « une approche collaborative entre diverses parties prenantes visant la résolution de problèmes de manière créative, et ce, à toutes les étapes d’un projet » (traduction libre).

Objectif

Cette synthèse recense l’utilisation de la co-création à travers le monde dans l’élaboration d’interventions visant l’amélioration de l’environnement alimentaire au détail. Le but de la synthèse est notamment d’identifier les parties prenantes, leurs motivations ainsi que les barrières et les facteurs facilitants.

Ce qu’on y apprend

Vingt études distinctes réalisées dans six pays ont été recensées (États-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, Finlande et Danemark). Ces dernières portaient sur des interventions visant à augmenter la disponibilité, l’accès physique et l’accès économique des aliments de haute valeur nutritive dans le commerce, le placement de ces aliments ou à sensibiliser les consommateurs quant aux options les plus nutritives.

Ce sont surtout les effets des interventions qui ont été décrits dans les études plutôt que le processus de co-création, ce qui limite la réalisation de constats sur la co-création. Six types de parties prenantes sont impliqués dans la co-création de ces interventions : i) entrepreneurs, ii) universitaires, iii) représentants du gouvernement, iv) membres de la communauté ou d’organisations non gouvernementales, v) membres de comités et vi) partenaires spécifiques. En général, les universitaires et les membres de la communauté étaient impliqués à plusieurs étapes (p. ex. conception, implantation) tandis que les entrepreneurs étaient au minimum impliqués dans la conception et la réalisation. Contribuer à des activités innovantes pour la communauté et collaborer directement avec des organisations sont ressorties comme des motivations à participer à la co-création.

L’implication de plusieurs parties prenantes représente un défi, mais elle semble améliorer la mise en œuvre et la pérennité des interventions. Aussi, la co-création est une opportunité de créer des liens entre les parties prenantes. Dans une étude portant sur l’amélioration de l’offre alimentaire d’un dépanneur, trois facteurs de succès ont été énoncés, la présence : i) d’un engagement fort de la communauté à toutes les étapes, ii) d’un partenaire en entrepreneuriat ainsi que iii) du renforcement des capacités et du marketing social comme moteurs de collaboration.

Pour faciliter la co-création, l’importance de planifier plus de temps pour la réalisation de l’intervention, d’assurer une diversité de parties prenantes et de prendre en considération les facteurs structurels dans les pratiques commerciales ont notamment été soulevés.

Commentaires du rédacteur

Il sera intéressant de bien rapporter le processus de co-création dans de prochaines études de façon à bonifier l’état des connaissances sur le sujet. Les points de réflexion apportés quant au temps requis et à la diversité de parties prenantes à inclure sont particulièrement intéressants à prendre en considération lors de co-création d’interventions de santé publique.

Vargas, C., Whelan, J., Brimblecombe, J., Brock, J., Christian, M., & Allender, S. (2022). « Co-creation of healthier food retail environments: A systematic review to explore the type of stakeholders and their motivations and stage of engagement ». Obesity Reviews, 23(9), e13482. https://doi.org/10.1111/obr.13482.


Pour des questions ou des commentaires concernant cette veille scientifique, veuillez contacter Julie Maltais-Giguère à [email protected]

Les numéros précédents sont disponibles sur le site de l’INSPQ à l’adresse suivante : https://www.inspq.qc.ca/saine-alimentation-mode-vie-actif/veille-scientifique

Cette veille est réalisée grâce à la participation financière du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec (MSSS)

Rédacteurs

(par ordre alphabétique)
Amélie Bergeron
Maryse Caron
Camilla Chiari
Gabrielle Durette
Mathieu Maltais
Claudia Savard

Unité Milieux de vie inclusifs, sains et sécuritaires
Direction du développement des individus et des communautés

Sous la supervision de
Caroline Delisle
Unité Milieux de vie inclusifs, sains et sécuritaires
Direction du développement des individus et des communautés

Révision linguistique
Marie-Cloé Lépine
Direction du développement des individus et des communautés

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