Maladie respiratoire

SRAS-CoV-2 : Choix et port du masque médical en milieux de soins

Ce document a comme objectif d’outiller les utilisateurs de masques médicaux en milieux de soins1 afin qu’ils soient en mesure de choisir un masque médical de qualité selon les standards reconnus et qui correspond au besoin de la tâche à effectuer.

Des recommandations d’utilisation seront énumérées pour une utilisation optimale de cet équipement de protection individuelle (ÉPI).

Définition du masque médical

Le terme masque médical inclut le masque de procédure et le masque chirurgical. Il est fabriqué de plusieurs couches de matériaux et il est généralement plat avec des plis, ou prémoulé. Il offre à celui qui le porte une protection contre les éclaboussures de sang, les liquides organiques, les sécrétions ou les excrétions (Guay et al., 2020). Il agit donc comme une barrière empêchant les particules d’une source infectée de contaminer l’utilisateur en protégeant les muqueuses de la bouche et du nez. Il est également utile pour empr…

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Vigie des infections respiratoires, des comportements de prévention et suivi des répercussions de la pandémie sur la santé : approche par sondage populationnel auprès des adultes québécois

L'introduction des tests rapides dans la communauté (20 décembre 2021) et les changements dans la stratégie de dépistage (5 janvier 2022) ont affecté les indicateurs de transmission, dont le nombre de cas dans la population générale. En effet, les tests d’amplification d’acides nucléiques (TAAN) ont été restreints à certains groupes spécifiques de la population, tels que les personnes en milieux de soins ou d'hébergement, et les travailleurs de la santé. Ces changements ont limité la capacité de suivi de l’évolution de la pandémie au sein de la population générale, notamment pour l’évolution de l’incidence (journalière/hebdomadaire) des nouveaux cas.

Dans ce contexte, la réalisation de sondages a été proposée comme méthode complémentaire afin de suivre l’évolution des cas incidents de COVID-19 au Québec. Ainsi depuis le 25 avril 2022, l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) mène un sondage auprès de la population des adultes québécois pour suivre l…

Incidence et gravité du syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant au cours de la vague Omicron

  • Le syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (SIME) est une complication rare mais grave de la COVID-19.
  • L’objectif de la revue rapide de la littérature était de comparer l'incidence et la gravité du SIME chez la population pédiatrique après une infection au SRAS-CoV-2 par le variant Omicron avec celles des variants pré-Omicron.
  • De façon générale, l'incidence du SIME semble être significativement réduite dans la population pédiatrique après une infection par Omicron par rapport aux variants antérieurs.
  • La gravité du SIME semble être semblable ou moindre après une infection par Omicron par rapport aux variants antérieurs.
  • Des données supplémentaires sont nécessaires, afin d’identifier les raisons qui expliquent la diminution de l’incidence et de la gravité du SIME pendant la vague Omicron.

Zona survenu à la suite de la vaccination contre la COVID-19 au Québec

  • Le programme de surveillance passive des effets secondaires possiblement reliés à l’immunisation a reçu 396 déclarations de cas de zona apparus dans les 42 jours suivant l’administration d’une des trois premières doses de vaccin contre la COVID-19 entre le 14 décembre 2020 et le 31 mai 2022. Le taux global de déclaration de zona est de 2,1 par 100 000 doses administrées. Plus de la moitié des cas sont survenus au cours de la semaine suivant la vaccination. Le taux de déclaration est plus élevé durant la première semaine suivant la vaccination, augmente avec l’âge et diminue avec le rang de la dose administrée.
  • L’investigation de signal réalisée à partir des données clinico-administratives de consultations à l’urgence ou d’hospitalisations pour zona entre le 14 décembre 2020 et le 31 mai 2022 a montré qu’elles ont une fréquence semblable dans chacune des 12 semaines suivant la vaccination. Les taux ne sont pas plus élevés dans les 42 jours suivant la v…

SRAS-CoV-2 : Mesures de prévention et contrôle des infections pour les cliniques médicales/cliniques externes/centres de vaccination, de dépistages et autres services/GMF

Ce document présente les mesures de prévention et contrôle des infections (PCI) recommandées en lien avec la présence du SRAS-CoV-2 dans les cliniques médicales, dans les groupes de médecine de famille (GMF) et dans les centres de vaccination, de dépistage et autres services. Ces mesures peuvent également s’appliquer aux cliniques externes des milieux hospitaliers. Pour les recommandations destinées aux cliniques offrant des services thérapeutiques, se référer à COVID-19: Soins thérapeutiques en cabinet privé.

Ces recommandations sont basées sur les connaissances scientifiques actuelles, les recommandations de nombreuses organisations (voir section Méthodologie) et sont révisées de façon continue. Certaines recommandations découlent également d’un consensus des experts du CINQ. Plus globalement, la démarche s'inscrit dans un processus de gestion de risque visant à optimiser l'utilisa…

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

SRAS-CoV-2 : choix et port du masque médical en milieux de soins

Le terme masque médical inclut le masque de procédure et le masque chirurgical. Il est fabriqué de plusieurs couches de matériaux et il est généralement plat avec des plis, ou prémoulé. Il offre à celui qui le porte une protection contre les éclaboussures de sang, les liquides organiques, les sécrétions ou les excrétions (Guay et al., 2020). Il agit donc comme une barrière empêchant les particules d’une source infectée de contaminer l’utilisateur en protégeant les muqueuses de la bouche et du nez. Il est également utile pour emprisonner les particules émises par le porteur en agissant comme un contrôle à la source. Il offre un certain niveau de filtration des particules, même s’il peut y avoir des fuites.

En réduisant les fuites, un masque médical qui épouse bien le visage du porteur favorise le passage de l’air à travers les matériaux filtrants, ce qui permet la filtration d’une plus grande proportion de l’air inspiré ou expiré (Clapp et al., 2020).…

Comité sur les infections nosocomiales du Québec

Paralysie de Bell survenue à la suite de la vaccination contre la COVID-19 au Québec

  • La paralysie de Bell ou paralysie faciale idiopathique est une faiblesse ou une paralysie des muscles faciaux liée à un dommage au niveau du 7e nerf crânien dont la cause est souvent inconnue.
  • Ce rapport présente une description des cas de paralysie de Bell survenus après une dose de vaccin contre la COVID-19 qui ont été rapportés au système de surveillance passive de la sécurité des vaccins (effets secondaires possiblement reliés à l'immunisation, ESPRI) et l’investigation faite de ce signal.  
  • Le taux de paralysie de Bell rapporté au système de surveillance passive était plus élevé après la première dose qu’après la deuxième ou la troisième, et plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Presque la moitié des cas sont apparus dans les 7 jours suivant la vaccination.
  • Une investigation de ce signal réalisée à partir des visites aux urgences du Québec a montré que le taux de paralysie de Bell rapporté dans les 41 jours après la…

Manifestations cliniques indésirables à la suite de la vaccination de base contre la COVID-19 déclarées au système de surveillance passive du Québec

  • Entre le 14 décembre 2020 et le 31 mai 2022, 12 494 déclarations avaient été soumises au programme de surveillance passive des manifestations cliniques inhabituelles de la vaccination contre la COVID-19, équivalant un taux de déclaration global de 61 par 100 000 doses administrées.
  • Les vaccins à ARNm ont eu des taux de déclaration plus faibles que ceux des vaccins à vecteur viral. Le taux de déclaration était plus faible avec l’administration du ComirnatyMD (52 par 100 000 doses), plus élevé avec celle du SpikevaxMD (83 par 100 000 doses) et encore plus élevé avec celles des vaccins à vecteur viral ChAdOx1 (204 par 100 000 doses administrées).
  • La surveillance passive a permis de mettre en évidence la présence de réactions tardives au site d’injection associées à l’utilisation du vaccin SpikevaxMD, de myocardites et péricardites associées à l’utilisation des vaccins à ARNm ComirnatyMD et SpikevaxMD, ainsi…

Anaphylaxie survenue à la suite de la vaccination contre la COVID-19

Ce rapport présente le portrait des cas d’anaphylaxie déclarés au Programme de surveillance passive des effets secondaires possiblement reliés à l’immunisation (ESPRI) chez des personnes ayant reçu un vaccin contre la COVID-19 ainsi que la proportion de récidive d’anaphylaxie.

  • Au total, 239 cas d'anaphylaxie temporellement associés à la vaccination ont été déclarés du 14 décembre 2020 au 31 mars 2022, soit un taux global de 12,9 par million de doses administrées.
  • Le taux d’anaphylaxie était environ sept fois plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Les taux variaient avec l’âge et étaient les plus élevés chez les femmes de 30 à 59 ans. Les taux étaient plus élevés après la première dose qu’après la deuxième dose et étaient semblables pour les deux vaccins à ARNm pour la série primaire.
  • Les symptômes sont apparus majoritairement (81 %) en une heure ou moins après la vaccination et touchaient en grande partie le système respiratoire…

Surveillance active de la sécurité des trois premières doses de vaccin contre la COVID-19 au Québec

Ce rapport présente les résultats de la surveillance active des manifestations cliniques indésirables (MCI) associées aux trois premières doses de vaccin contre la COVID-19 menée au Québec entre le printemps 2021 et le 10 mai 2022.

  • Les réactions au site d’injection étaient fréquentes, quel que soit le rang de la dose ou le type de vaccin. Les problèmes de santé suffisamment sérieux pour avoir requis une consultation médicale dans les 7 jours suivant la vaccination les plus fréquents étaient les malaises généraux, la fièvre, les problèmes gastro-intestinaux et les problèmes respiratoires.
  • La fréquence de réactions au site d’injection et de problèmes systémiques était la plus faible chez les personnes ayant reçu le vaccin à ARNm BNT162.2 (ComirnatyMD de Pfizer-BioNTech), suivie du vaccin à vecteur viral ChAdOx1 d’AstraZeneca puis du vaccin mRNA-1273 (SpikevaxMD de Moderna). Pour l’ensemble des vaccins, la fréquence des MCI était plus élev…