Éveiller sans alarmer, mobiliser sans épuiser : repères pour une communication climatique responsable et efficace

Jeudi 13 novembre 2025 - 11 h - 12 h

La communication climatique joue un rôle crucial dans les efforts de sensibilisation et de mobilisation de la population face à la crise environnementale. Elle influence la manière dont les enjeux sont perçus et compris. Toutefois, mal formulée, elle peut engendrer des effets négatifs pouvant affecter le bien-être, la santé mentale et freiner l’engagement environnemental. 

Ce webinaire propose des repères concrets pour favoriser une communication climatique mobilisatrice, nuancée et adaptée aux réalités psychologiques et sociales du public. Il abordera quatre principales thématiques : l’écoanxiété, la fatigue climatique, la littératie climatique, ainsi que les pratiques de consommation et les perceptions des informations sur le climat. Il est fondé sur une enquête en ligne réalisée en avril 2024 auprès de 2 010 répondantes et répondants québécois. Les repères présentés dans ce webinaire contribueront à orienter les communications publiques et politiques sur le climat et l’action climatique, invitant à moduler les messages vers ce qui fonctionne en action climatique et dans un format plus positif et bienveillant.

Objectifs d’apprentissage

  • Définir l’écoanxiété, la fatigue climatique et la littératie climatique, de même que leurs déterminants.
  • Associer les pratiques de consommation médiatique et les perceptions des informations sur le climat aux besoins informationnels sur le sujet chez les Québécoises et Québécois.
  • Identifier des pistes d’action ou de communication climatique.

Conférencière

Maxime Boivin est chercheuse en science du comportement, spécialisée en changements climatiques, à l’INSPQ et professeure associée au Département d’information et de communication de l’Université Laval. Elle détient un doctorat en communication publique, durant lequel elle s’est intéressée aux changements de comportements relatifs aux problématiques de santé publique. Elle travaille sur la réduction des impacts sociosanitaires des changements climatiques. Ses projets de recherche portent sur l’écoanxiété, le verdissement urbain et la communication des changements climatiques. Maxime Boivin codirige le Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’écoanxiété et l’engagement citoyen.