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Guide pratique sur la gestion de la qualité de l’air intérieur dans les établissements publics

La qualité de l’air intérieur des bâtiments privés et publics constitue un sujet de préoccupation croissante dans la population. Dans le but de bien évaluer et de gérer efficacement des problèmes de qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant du public, le ministère de la Santé et des Sports (en France), en collaboration avec l’Institut de veille sanitaire, a récemment publié un guide pratique sur cette question.

La première partie, qui s’adresse avant tout aux responsables d’établissement, présente de façon succincte les différentes étapes de la gestion de la qualité de l’air intérieur au sein d’un établissement public. La seconde partie, qui s’adresse plus particulièrement aux responsables chargés de gérer la qualité de l’air intérieur au quotidien, est plus détaillée et technique; elle est présentée sous forme de boîte à outils répondant aux besoins opérationnels nécessaires à la gestion de la qualité de l’air intérieur au sein de l’établissement.

La recherche en changements climatiques dans une perspective de santé humaine

Jusqu’à maintenant, les efforts de recherche en matière de changements climatiques ont été principalement axés sur les impacts sur l’environnement. Dans son rapport intitulé A Human Health Perspective on Climate Change, l’Interagency Working Group on Climate Change and Health, un groupe de travail composé de représentants de différentes organisations états-uniennes, s’intéresse cette fois aux besoins de recherche dans une perspective de santé humaine.

Le groupe de travail présente ces besoins selon 11 catégories : asthme, allergies et maladies respiratoires, cancers, maladies cardiovasculaires, maladies transmises par la nourriture et la nutrition, morbidité et mortalité liées à la chaleur, effet sur le développement, santé mentale et désordres psychologiques causés par le stress, désordres et maladies neurologiques, maladies zoonotiques et à transmission vectorielle, maladies…

Bronzage artificiel : un enjeu en prévention des cancers de la peau

En 2009, le Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé classait les ultraviolets artificiels dans le groupe des agents carcinogènes pour l’homme, au même titre que la cigarette et l’arsenic. La position de l’organisme s’appuyait sur un solide examen d’études épidémiologiques et d’études portant sur le mécanisme de génotoxicité induite par les rayons ultraviolets (UV) artificiels. Déjà, de nombreux pays dont la France, l’Autriche, la Finlande et la Grande-Bretagne ont resserré les règles entourant l’utilisation des lits de bronzage et plus particulièrement en interdisant leur accès aux moins de 18 ans. Aux États-Unis, cette intervention est d’ailleurs fortement recommandée par Fischer et James dans un texte publié dans le prestigieux New England Journal of Medicine (363 (10) sept 2 2010).

Pour bien comprendre les enjeux sanitaires liés à l’exposition aux dispositifs de bronzage, le rapport produit par l’Institut national du cancer…

Bilan des éclosions des maladies d’origine hydrique, Québec, 2008‑2009

En 2009, un bilan des éclosions de maladies d’origine hydrique survenues de 2005 à 2007 a été diffusé1. Cet article constitue une mise à jour des données de surveillance des éclosions de maladie d’origine hydrique pour la période de janvier 2008 à décembre 2009.

La méthode de collecte et d’analyse des données n’ayant pas changé depuis le dernier rapport, seuls les résultats sont présentés. Pour de plus amples détails concernant la méthodologie, nous vous invitons à consulter le rapport qui couvre la période 2005 à 20071. Rappelons simplement que les éclosions sont colligées à partir de trois sources de données indépendantes, soit : les signalements d’éclosions reçus dans les directions de santé publique (DSP), le registre ÉCLOSIONS du fichier des maladies à déclaration obligatoire, ainsi que le registre des toxi-infections alimentaires du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).

Communication du risque et observance

L’article « Do not eat fish more than twice a week ». Rational choice regulation and risk communication: Uncertainty transfer from risk assessment to public (Blanchemanche et al. 2010, Health, Risk & Society, 12(3):271-292) vérifie de manière originale l’hypothèse selon laquelle les individus ne sont pas en mesure de prendre des décisions rationnelles s’ils ont une connaissance imparfaite du risque auquel ils sont exposés. En revanche, si l’on fournit à la population le document scientifique disponible afin qu’elle soit mieux informée, cette dernière sera en mesure de réduire son risque; hypothèse sur laquelle s’appuient de nombreux messages de sensibilisation et avis de santé.

L’étude a pour but de vérifier empiriquement les conséquences d’un avis de santé portant sur la consommation de poisson, sur le comportement alimentaire immédiat et à plus long terme. La recommandation vise à prévenir les risques d’exposition au méthylmercure tout en conservant les avantages…

Revue systématique sur les effets cardiovasculaires liés à la pollution de l’air extérieur

Si les liens entre les effets sanitaires liés à l’exposition aux particules fines de l’air sont relativement bien connus, les études épidémiologiques et celles examinant les effets physiologiques cardiovasculaires le sont beaucoup moins lorsqu’il s’agit d’expositions quotidiennes de courte durée.

Une revue systématique préparée par Brugan et al. traite de cet enjeu dans l’article « Cardiovascular effects of sub-daily levels of ambient fine particles : a systematic review » (Environmental Health 2010, 9:26). Pour se faire, seules les études épidémiologiques et expérimentales menées chez les personnes de plus de 18 ans ont été conservées après examen des parutions datant de 1996 à 2008 à partir de Medline et Elsevier’s EMBase.

Des 231 articles identifiés, 49 ont satisfait les critères d’inclusion. De ce nombre, 17 concernaient la relation entre les expositions de courte durée aux matières…

La maladie de Lyme

Récemment, un quotidien québécois rapportait le cas d’une personne aux prises avec la maladie de Lyme, caractérisée par l’apparition d’une lésion cutanée rougeâtre, en forme de cible, 3 à 30 jours après la piqûre, et dont le diamètre dépasse généralement cinq centimètres. Cette lésion peut être accompagnée de symptômes, tels que douleurs musculaires, maux de tête, fièvre, fatigue, etc. Si la maladie n’est pas traitée, des complications peuvent s’ensuivre au niveau du cœur, du système nerveux et des articulations.

Améliorer la salubrité de son environnement

Santé Canada vient de publier une brochure qui fait le point sur les différentes sources d’exposition qui peuvent survenir à l’intérieur de l’habitation et qui propose des moyens simples pour réduire ces risques. Le document aborde tout particulièrement l’exposition aux produits chimiques ménagers, à la fumée secondaire, au monoxyde de carbone, au radon, aux moisissures, au plomb ainsi qu’aux produits de consommation. Les moyens proposés pour améliorer la qualité de l’air intérieur sont simples et exhaustifs. Une attention particulière est portée aux enfants, un groupe plus vulnérable aux effets nocifs liés à une mauvaise qualité de l’air intérieur. Soulignons enfin que la consultation du document en ligne permet d’accéder à des informations connexes pertinentes. Le Guide est disponible en ligne (www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/hazards-risques/index-fra.php) ou en format imprimé. [CL]

Berce du Caucase : une plante envahissante et toxique

Crédit photo : Daria Pereg

La berce du Caucase est une plante herbacée géante (jusqu'à 5 mètres), vivace et pluriannuelle. Si son port est spectaculaire et la rend attrayante, le contact avec la sève peut provoquer une phytophotodermatite. Cette affection cutanée ressemble à une brûlure (érythème, oedème, phlyctènes étendues). Plusieurs cas sont d’ailleurs rapportés dans la littérature médicale. Elle est causée par l’exposition combinée à la lumière et aux furanocoumarines, des substances toxiques activées par les rayons ultraviolets. En plus de représenter un problème de santé, la berce du Caucase est une plante exotique envahissante, très compétitive et qui développe rapidement de très grandes colonies, ce qui constitue aussi une menace aux espèces végétales indigènes. L’ampleur du problème a conduit plusieurs pays ou états à y mener une lutte systématique visant son éradication. Il ne faut donc jamais la semer, la planter, la multiplier, la transporter et on doit se…