Activité physique aérobie durant les loisirs des jeunes Québécois de 12 à 17 ans : évolution de 2003 à 2014

 

Faits saillants

Au Québec, comme ailleurs dans le monde, les autorités de santé publique suivent la progression de la pratique d’activité physique à partir des données d’enquêtes. L’activité physique est un déterminant de la santé, du bien-être et de la qualité de vie des individus. Les bienfaits de la pratique régulière d’activité physique sont présents à tous les âges. Chez les jeunes, l’activité physique contribue à l’amélioration et au maintien de la condition physique, de la santé osseuse, cardiovasculaire et métabolique ainsi qu’au contrôle du poids. De plus, la pratique régulière d’activité physique chez les jeunes contribue au développement des habiletés motrices et à la création d’une habitude qui favorisera la poursuite de la pratique à l’âge adulte.

Plusieurs groupes d’experts à travers le monde ont établi des recommandations sur la pratique d’activité physique. Selon ces recommandations, les jeunes de 5 à 17 ans devraient pratiquer des activités physiques d’intensité moyenne à élevée au moins 60 minutes chaque jour et la majeure partie de cette pratique devrait être de type aérobie. Dans le langage courant, ces activités sont souvent identifiées comme des activités « cardio » ou d’endurance (ex : marche rapide, jogging, natation, bicyclette).

Les analyses présentées ici sont basées sur les informations fournies par l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes (ESCC). Elles visent à tracer un portrait de la pratique d’activité physique aérobie des jeunes Québécois de 12 à 17 ans durant leurs loisirs et à décrire son évolution entre 2003 et 2014.

Portrait de la pratique en 2013-2014

  • Au Québec, en 2013-2014, près de 41 % des jeunes de 12 à 17 ans atteignaient le niveau actif (niveau recommandé) avec la pratique d’activité physique aérobie durant les loisirs.
  • Environ 22 % étaient moyennement actifs et 37 % étaient peu ou pas actifs.
  • Une plus grande proportion de garçons que de filles étaient actifs (46 % c. 35 %) et une plus grande proportion de filles que de garçons étaient peu ou pas actifs (42 % c. 33 %).
  • La proportion de jeunes actifs était plus faible au Québec que dans le reste du Canada excluant les territoires (41 % c. 46 %) et la proportion de jeunes peu ou pas actifs était plus élevée (37 % c. 33 %).

Évolution de la pratique entre 2003 et 2013-2014

  • Entre 2003 et 2013-2014, au Québec, la proportion d’actifs chez les 12-17 ans est demeurée stable.
  • En revanche, la proportion des moyennement actifs a diminué, passant de 28 % à 22 %, et celle des peu ou pas actifs a augmenté, passant de 31 % à 37 %.

Les efforts déployés pour augmenter la pratique d’activité physique chez les jeunes méritent d’être maintenus, voire accentués. Les mesures déjà mises en place pour promouvoir l’activité physique chez les filles pourraient être bonifiées afin de continuer à réduire l’écart avec les garçons.

Type de publication

ISBN (électronique)

978-2-550-86019-8

ISSN (électronique)

2291-5486

Notice Santécom

Date de publication