Avis scientifique sur la méthode de dépistage pathologique « Genotyping PathFinder TG »
Le présent avis est rédigé afin de répondre à la demande que le docteur Henri Prud’Homme, coordonnateur de l’équipe Santé et environnement à la Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale adressait, le 27 novembre 2006, au docteur Marc Dionne, directeur scientifique de la Direction des risques biologiques, environnementaux et occupationnels de l’Institut national de santé publique du Québec. Il requiert le support conseil de l’Institut pour l’assister à la préparation d’un avis demandé par le maire de la municipalité de Shannon, monsieur Clive Kiley, relativement à une méthode de dépistage visant à identifier des cas de cancer qui seraient causés par une exposition environnementale au trichloroéthylène (TCE).
Depuis quelques années, on a découvert que la nappe phréatique d’où provenait une bonne partie de l’eau potable consommée par les résidants de la municipalité de Shannon est contaminée par le TCE. La population de Shannon craint que cette contamination ait pu engendrer des problèmes de santé, et surtout s’inquiète de l’impact que l’exposition au TCE pourrait avoir sur l’incidence actuelle et future de cancers. Ayant pris connaissance de la méthode de dépistage pathologique « Genotyping PathFinder TG » développée par la compagnie Redpath Integrated Pathology TG pour identifier des mutations de gènes potentiellement induites par une exposition au TCE, monsieur Clive Kiley demande une opinion sur la pertinence d’utiliser cette méthode pour identifier les cancers qui seraient attribuables à l’exposition au TCE chez les résidants de la municipalité qu’il dirige.