L’Indicateur de santé publique publie de nouvelles données sur les habitudes de vie des adultes

La proportion de la population québécoise qui fume continue de diminuer de façon importante. De 2008 à 2020-2021, elle est passée de 24 % à 15 %.
Il s’agit d’un des constats contenus dans les données publiées aujourd’hui dans l’Indicateur de santé publique de l’Institut national de santé publique du Québec. Axées sur les habitudes de vie des adultes, ces données touchent à l’activité physique, à l’utilisation du condom et à la consommation de boissons sucrées, en plus du tabagisme.
Tabagisme
Outre la statistique précédemment mentionnée, l’Indicateur de santé publique dévoile que la plus forte proportion de fumeurs au Québec en 2020-2021 se situe chez les hommes de 25 à 44 ans (21,5 %). Par ailleurs, on retrouve une proportion plus élevée de fumeurs parmi les personnes défavorisées sur les plans matériel et social que chez celles qui sont favorisées.
Activité physique
De 2014-2015 à 2020-2021, la proportion de la population atteignant le niveau recommandé de 150 minutes par semaine d’activité physique moyenne ou vigoureuse a baissé, notamment chez les jeunes. À mesure que la défavorisation augmente, la tranche de population accédant au niveau recommandé diminue. De façon générale, au début de la période observée, les femmes étaient moins nombreuses que les hommes à suivre les recommandations. Toutefois, en 2020-2021, l’écart s’est réduit. Les femmes parvenaient alors autant aux recommandations en matière d’activité physique que les hommes.
Utilisation du condom
L’utilisation systématique du condom parmi les personnes ayant eu deux partenaires sexuels ou plus dans l’année a diminué presque de moitié de 2008 à 2020-2021. Pendant la dernière année étudiée, une personne sur cinq ayant eu deux partenaires sexuels ou plus dans l’année a toujours utilisé le condom.
Consommation de boissons sucrées
Environ la moitié des adultes consomment quotidiennement au moins une boisson sucrée, les hommes davantage que les femmes. Les populations les plus défavorisées consomment plus souvent une boisson sucrée par jour que celles étant les plus favorisées.
Tous les résultats cités proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé de la population. Chaque indicateur est accessible en cliquant sur les titres du paragraphe correspondant.