Utilisation du condom

En 2020-2021

En baisse

L’utilisation systématique du condom parmi les personnes ayant eu deux partenaires sexuels ou plus dans l’année a diminué presque de moitié entre 2008 et 2020-2021.

1 sur 5

En 2020-2021, une personne sur cinq ayant eu deux partenaires sexuels ou plus dans l’année a toujours utilisé le condom.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.  

Pour une interprétation juste des données – incluant la standardisation, les proportions brutes et ajustées, ainsi que les intervalles de confiance –   consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le genre (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

L’indicateur porte sur la fréquence de l’utilisation du condom parmi la population de 15 ans et plus active sexuellement et ayant eu deux partenaires et plus au cours des 12 mois précédant l’enquête. Le condom permet de réduire le risque de transmission de plusieurs infections lors des activités sexuelles (ex. : gonorrhée, syphilis, chlamydiose). Le nombre de personnes ayant contracté une de ces infections est en augmentation (Blouin K. et autres, 2024). Or, ces dernières peuvent entraîner des conséquences graves (ex. : infertilité pour la chlamydia, malformation chez le fœtus pour la syphilis). Certains virus du papillome humain peuvent causer le cancer (ex. : col de l’utérus, gorge - oropharynx) (Société canadienne du cancer, 2024).

Précisions méthodologiques

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP). Celle-ci vise les personnes âgées de 15 ans et plus résidant en ménages privés et depuis 2014-2015, les personnes vivant dans certains ménages collectifs comme les résidences pour aînés (RPA) et les résidences intermédiaires et les ressources de type familial (RI-RTF). À ce jour, trois cycles de l’EQSP ont été réalisés : 2008, 2014-2015 et 2020-2021.
  • L’indicateur porte sur la fréquence d’utilisation du condom lors des relations sexuelles avec pénétration vaginale ou anale parmi les personnes ayant eu deux partenaires sexuels et plus au cours des 12 mois précédant l’enquête. La question a été posée uniquement aux hommes ayant des relations sexuelles au cours des 12 mois précédant l’enquête ainsi qu’aux femmes ayant des relations sexuelles avec un homme au cours de la même période.
  • L’indice de défavorisation matérielle et sociale au graphique 2.2 est une classification en cinq quintiles : le quintile Q1 est le plus favorisé, tandis que le quintile Q5 représente le plus défavorisé. Cet indice reflète la situation sociale et économique des personnes qui demeurent sur un territoire donné et non celle d’un individu. Plus d’information est disponible à Indice de défavorisation matérielle et sociale | Institut national de santé publique du Québec.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2008 et 2014-2015 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2020-2021. Le genre « masculin » comprend les hommes cisgenres ainsi que les hommes transgenres. De même, le genre « féminin » comprend les femmes cisgenres ainsi que les femmes transgenres.
  • Les personnes cisgenres sont celles dont le sexe assigné à la naissance est identique à leur genre. Les personnes transgenres comprennent les personnes dont le genre déclaré ne correspond pas à leur sexe à la naissance déclaré (Classification de cisgenre, transgenre et non binaire, Statistique Canada). Pour des raisons de confidentialité, et compte tenu de la petite taille de la population concernée, la publication de statistiques pour le groupe des personnes non binaires n’est pas possible pour cette enquête.
  • Cet indicateur présente à la fois des proportions brutes et ajustées selon l’âge. Les proportions brutes reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées selon l’âge permettent de comparer l’évolution dans le temps ainsi que l’écart entre chaque région et le reste du Québec en contrôlant l’impact du vieillissement de la population. Toutefois, les proportions ajustées ne représentent pas la fréquence réelle et sont utilisées uniquement à des fins comparatives.
  • Dans plusieurs cas au niveau régional, les proportions ajustées ne peuvent pas être calculées et sont donc absentes des graphiques. Cela se produit lorsque le dénominateur de l'indicateur dans au moins une des catégories de la structure d'âge utilisée pour la standardisation est nul, rendant l'ajustement impossible.
  • Dans la figure de comparaisons régionales 3.1a, les symboles (+) et (-) indiquent les résultats des tests statistiques comparant chaque région au reste du Québec. Un (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure, tandis qu’un (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. Les tests statistiques sont basés uniquement sur les proportions ajustées, et non sur les proportions brutes. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • L’échantillon de l’enquête est tiré du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Par conséquent, toute personne non couverte par le régime québécois d’assurance-maladie est exclue, que ce soient des résidents non permanents n’ayant pas encore effectué les démarches pour être couverts par la RAMQ, ou en raison d’un oubli de renouvellement.  
  • Les personnes résidant dans des réserves autochtones ou dans un logement collectif institutionnel (hôpital, centre d’hébergement de soins de longue durée, établissement pénitentiaire, centre de réadaptation) sont exclues de l’EQSP, de même que celles vivant dans la région du Nunavik. La région des Terres-Cries-de-la-Baie-James a participé uniquement au cycle 2014-2015 et n’est pas présentée dans l’indicateur.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • Les données portent sur un sous-groupe plus restreint de la population, ce qui limite la capacité statistique de l’enquête à détailler les analyses selon plusieurs variables simultanément (ex. : par genre, par groupe d’âge, statut de résidence, par région).
  • L’abandon de l’usage du condom et le passage à des méthodes contraceptives hormonales sont fréquents lors des relations stables, exclusives ou non. L’enquête ne permet pas de distinguer le type de relation avec les partenaires sexuels. Il est donc nécessaire d’interpréter les résultats avec prudence, car les configurations relationnelles possibles sont nombreuses, dynamiques et peuvent évoluer.
  • Le cycle 2020-2021 de l’EQSP a été mené dans un contexte de pandémie, ce qui a pu avoir eu un effet sur les habitudes de vie et les comportements.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.

Références

Blouin K. et autres (2024). Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec : année 2022 et projections 2023, [En ligne], Collection Surveillance et vigie. Institut national de santé publique du Québec. 101 p. Disponible :

Camirand H. et autres (2023). Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, 328 p.

Société canadienne du cancer (2023). Facteurs de risque du cancer de l’oropharynx.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L’Indicateur de santé publique : Utilisation du condom. Institut national de santé publique du Québec.  Consulté le [date].

Dernière mise à jour : 22 avril 2025

Consommation de boissons sucrées

En 2020-2021

None

Environ la moitié des adultes québécois consomment quotidiennement au moins une boisson sucrée incluant les jus de fruits.

NONE

Les hommes sont davantage susceptibles que les femmes de consommer au moins une boisson sucrée chaque jour.

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.  

Pour une interprétation juste des données – incluant la standardisation, les proportions brutes et ajustées, ainsi que les intervalles de confiance –   consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le genre (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

L’indicateur porte sur la proportion de la population de 15 ans et plus consommant au moins une sorte de boisson sucrée par jour. Il s’agit ici de la fréquence de consommation, et non de la quantité consommée. Les boissons sucrées représentent une part importante de la consommation totale de sucres (Durette et Paquette, 2019). Une consommation élevée de sucre est associée à des effets négatifs sur la santé, notamment un risque accru de carie dentaire et de gain de poids, ce qui peut accroître la probabilité de développer le diabète de type 2 (World Health Organization Regional Office for Europe, 2022).

Précisions méthodologiques

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP). Celle-ci vise les personnes âgées de 15 ans et plus résidant en ménages privés et les personnes vivant dans certains ménages collectifs comme les résidences pour aînés (RPA) et les résidences intermédiaires et les ressources de type familial (RI-RTF).
  • L’indicateur est basé sur trois questions portant sur la fréquence habituelle de consommation de :
    • jus de fruits purs (100 %)
    • cafés ou thés sucrés du commerce
    • boissons gazeuses sucrées, boissons à saveur de fruits, boissons pour sportifs, boissons énergisantes, eaux aromatisées sucrées ou boissons à base de lait ou boissons végétales sucrées
  • L’indicateur porte sur la proportion de la population ayant consommé une boisson sucrée au moins une fois par jour au total en combinant la consommation des trois catégories de boissons. Les boissons diètes sont exclues, alors que certaines catégories de boissons sucrées ne sont pas couvertes par les questions dont les boissons alcoolisées riches en sucres, les cocktails sucrés sans alcool ou les chocolats chauds.
  • Les jus de fruits sont intégrés dans la définition de « boissons sucrées » depuis le Guide alimentaire Canadien de 2019.
  • L’indice de défavorisation matérielle et sociale au graphique 2.2 est une classification en cinq quintiles : le quintile Q1 est le plus favorisé, tandis que le quintile Q5 représente le plus défavorisé. Cet indice reflète la situation sociale et économique des personnes qui demeurent sur un territoire donné et non celle d’un individu. Plus d’information est disponible à Indice de défavorisation matérielle et sociale | Institut national de santé publique du Québec.
  • La variable « genre » est utilisée pour le cycle 2020-2021. Le genre « masculin » comprend les hommes cisgenres ainsi que les hommes transgenres. De même, le genre « féminin » comprend les femmes cisgenres ainsi que les femmes transgenres. Les personnes cisgenres sont celles dont le sexe assigné à la naissance est identique à leur genre. Les personnes transgenres comprennent les personnes dont le genre déclaré ne correspond pas à leur sexe à la naissance déclaré (Classification de cisgenre, transgenre et non binaire, Statistique Canada). Pour des raisons de confidentialité, et compte tenu de la petite taille de la population concernée, la publication de statistiques pour le groupe des personnes non binaires n’est pas possible pour cette enquête.
  • Cet indicateur présente à la fois des proportions brutes et ajustées selon l’âge. Les proportions brutes reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées selon l’âge permettent de comparer l’écart entre chaque région et le reste du Québec en contrôlant l’impact du vieillissement de la population. Toutefois, les proportions ajustées ne représentent pas la fréquence réelle et sont utilisées uniquement à des fins comparatives.
  • Dans les figures de comparaisons régionales 3.1a et b, les symboles (+) et (-) indiquent les résultats des tests statistiques comparant chaque région au reste du Québec. Un (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure, tandis qu’un (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. Les tests statistiques sont basés uniquement sur les proportions ajustées, et non sur les proportions brutes.
  • L’échantillon de l’enquête est tiré du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Par conséquent, toute personne non couverte par le régime québécois d’assurance-maladie est exclue, que ce soient des résidents non permanents n’ayant pas encore effectué les démarches pour être couverts par la RAMQ, ou en raison d’un oubli de renouvellement.  
  • Les personnes résidant dans des réserves autochtones ou dans un logement collectif institutionnel (hôpital, centre d’hébergement de soins de longue durée, établissement pénitentiaire, centre de réadaptation) sont exclues de l’EQSP, de même que celles vivant dans la région du Nunavik.
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • L’indicateur porte sur la fréquence de consommation et non sur la quantité consommée.
  • Les données de 2014-2015 ne sont pas présentées, car l’information recueillie pour le cycle 2014-2015 ne permet pas de faire la distinction entre les boissons régulières et diètes.
  • Le cycle 2020-2021 de l’EQSP a été mené dans un contexte de pandémie, ce qui a pu avoir eu un effet sur les habitudes de vie et les comportements.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.

Références

Camirand H. et autres (2023). Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, 328 p.

Durette G., Paquette MC. (2019). Les sucres libres dans notre alimentation : principaux contributeurs et modélisation de l’impact de la réduction des teneurs en sucres libres [En ligne]. Montréal, Québec : Institut national de santé publique du Québec, 64p.

World Health Organization for Europe (2022). Sugars factsheet, [En ligne], World Health Organization, 6 p.

  • Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L’Indicateur de santé publique : Consommation de boissons sucrées. Institut national de santé publique du Québec.  Consulté le [date].

Dernière mise à jour : 22 avril 2025

Activité physique

En 2020-2021

En baisse

Entre 2014-2015 et 2020-2021, on observe une baisse de la proportion de la population atteignant le niveau recommandé d’activité physique, notamment chez les plus jeunes..

NONE

La pratique de l'activité physique présente un gradient en fonction de la défavorisation matérielle et sociale : à mesure que la défavorisation augmente, la proportion de la population atteignant le niveau recommandé diminue.

La recommandation chez les adultes est de pratiquer au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée ou vigoureuse, ce qui correspond aux niveaux « actif » et « moyennement actif ». Dans les graphiques, cette catégorie est désignée comme la population « atteignant le niveau recommandé ».

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.  

Pour une interprétation juste des données – incluant la standardisation, les proportions brutes et ajustées, ainsi que les intervalles de confiance –   consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le genre (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

L’indicateur porte sur l’activité physique pratiquée lors des loisirs ou des transports chez les personnes de 15 ans et plus au cours des quatre dernières semaines. Chez les adultes, la recommandation est de pratiquer au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée ou vigoureuse. Cela dit, toute activité physique est bénéfique pour la santé et le bien-être, même en deçà des 150 minutes hebdomadaires (Comité scientifique de Kino-Québec, 2020). À tout âge, l’activité physique a un impact positif sur de multiples aspects de la santé. Elle maximise les chances de prévenir ou retarder plusieurs maladies comme le cancer et les maladies cardiovasculaires. L’activité physique favorise l’apprentissage chez les jeunes et contribue à prévenir ou retarder la démence chez les adultes. Elle a aussi un effet positif sur la santé mentale et le bien-être psychologique (Comité scientifique de Kino-Québec, 2020).

Précisions méthodologiques

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP). Celle-ci vise les personnes âgées de 15 ans et plus résidant en ménages privés et depuis 2014-2015, les personnes vivant dans certains ménages collectifs comme les résidences pour aînés (RPA) et les résidences intermédiaires et les ressources de type familial (RI-RTF). À ce jour, trois cycles de l’EQSP ont été réalisés : 2008, 2014-2015 et 2020-2021.
  • Cet indicateur est basé sur le type de loisirs (ex. jouer au hockey, faire du conditionnement physique) et les modes de transport actifs (ex. : marche, bicyclette) pratiqués au cours des quatre semaines précédant l’enquête.
  • À partir de la fréquence, du temps consacré à chaque activité et de l’intensité de celle-ci, les personnes sont classées selon trois niveaux d’activité physique : « actif ou moyennement actif », « un peu actif » et « inactif ».
  • La catégorie « actif ou moyennement actif » correspond au niveau minimal recommandé chez les adultes, soit de 150 minutes d’activité physique modérée ou vigoureuse à chaque semaine. Ce niveau a aussi été utilisé chez les 15-17 ans, bien que la recommandation minimale chez les 17 ans et moins soit le niveau « actif », soit 300 minutes (5h) d’activité physique modérée ou vigoureuse à chaque semaine.
  • Voici le temps passé par catégorie d’activité physique :
    • Actif : 300 minutes (5 h) ou plus d’activité physique modérée ou 150 minutes (2,5 h) d’intensité vigoureuse à chaque semaine.
    • Modérément actif : 150 minutes (2,5 h) ou plus d’activité physique modérée ou 75 minutes d’intensité vigoureuse à chaque semaine.
    • Un peu actif : répondants qui n’atteignaient pas la recommandation canadienne de base en termes de minute ou qui avaient seulement rapporté avoir pratiqué des activités d’intensité inférieure à l’intensité “moyenne” chaque semaine.
    • Inactif : répondants n’ayant pratiqué aucune activité physique chaque semaine.

 

  • L’activité d’intensité modérée essouffle et fait augmenter la fréquence cardiaque. On devrait être capable de parler, mais pas de chanter. Parmi les activités d’intensité modérée, citons entre autres la marche rapide, le patin et le vélo.
  • L’activité d’intensité vigoureuse accélère beaucoup la fréquence cardiaque, et on ne peut prononcer que quelques mots avant de devoir reprendre son souffle. La course à pied, le basketball, le soccer et le ski de fond sont quelques exemples d’activités d’intensité vigoureuse.
  • L’indice de défavorisation matérielle et sociale présenté au graphique 2.2 est une classification en cinq quintiles : le quintile Q1 est le plus favorisé, tandis que le quintile Q5 représente le plus défavorisé. Cet indice reflète la situation sociale et économique des personnes qui demeurent sur un territoire donné et non celle d’un individu. Plus d’information est disponible à Indice de défavorisation matérielle et sociale | Institut national de santé publique du Québec.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2008 et 2014-2015 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2020-2021. Le genre « masculin » comprend les hommes cisgenres ainsi que les hommes transgenres. De même, le genre « féminin » comprend les femmes cisgenres ainsi que les femmes transgenres. Les personnes cisgenres sont celles dont le sexe assigné à la naissance est identique à leur genre. Les personnes transgenres comprennent les personnes dont le genre déclaré ne correspond pas à leur sexe à la naissance déclaré (Classification de cisgenre, transgenre et non binaire, Statistique Canada). Pour des raisons de confidentialité, et compte tenu de la petite taille de la population concernée, la publication de statistiques pour le groupe des personnes non binaires n’est pas possible pour cette enquête.
  • Cet indicateur présente à la fois des proportions brutes et ajustées selon l’âge. Les proportions brutes reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées selon l’âge permettent de comparer l’évolution dans le temps ainsi que l’écart entre chaque région et le reste du Québec en contrôlant l’impact du vieillissement de la population. Toutefois, les proportions ajustées ne représentent pas la fréquence réelle et sont utilisées uniquement à des fins comparatives.
  • Dans les figures de comparaisons régionales 3.1a et b, les symboles (+) et (-) indiquent les résultats des tests statistiques comparant chaque région au reste du Québec. Un (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure, tandis qu’un (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. Les tests statistiques sont basés uniquement sur les proportions ajustées, et non sur les proportions brutes. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La population de référence EQSP 2020-2021 a été utilisée pour calculer les proportions ajustées présentées dans l’indicateur, incluant celles par région du cycle 2014-2015.
  • Les personnes résidant dans des réserves autochtones ou dans un logement collectif institutionnel (hôpital, centre d’hébergement de soins de longue durée, établissement pénitentiaire, centre de réadaptation) sont exclues de l’EQSP, de même que celles vivant dans la région du Nunavik. La région des Terres-Cries-de-la-Baie-James a participé uniquement au cycle 2014-2015 et n’est pas présentée dans l’indicateur.
  • L’échantillon de l’enquête est tiré du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Par conséquent, toute personne non couverte par le régime québécois d’assurance-maladie est exclue, que ce soient des résidents non permanents n’ayant pas encore effectué les démarches pour être couverts par la RAMQ, ou en raison d’un oubli de renouvellement.  
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Limites méthodologiques

  • Pour comparer l’évolution entre 2014-2015 et 2020-2021, il est nécessaire d’utiliser les estimations comparables de 2014-2015 obtenues à partir du même mode de collecte que celui de 2020-2021. Cette précaution est importante, car les données sur l’activité physique varient selon le mode de collecte, un enjeu qui concerne uniquement le cycle 2014-2015. Ces estimations comparables diffèrent des estimations officielles, lesquelles sont utilisées dans les graphiques qui ne comparent pas directement les deux cycles.
  • L’indicateur sous-estime le niveau global d’activité physique, car il ne considère pas celle associée au travail, aux activités domestiques ou dans des contextes autres que les loisirs et les transports.
  • Le cycle 2020-2021 de l’EQSP a été mené dans un contexte de pandémie, ce qui a pu avoir eu un effet sur les habitudes de vie et les comportements.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.

Références

Camirand H. et autres (2023). Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, 328 p.

Comité scientifique de Kino-Québec (2020). Pour une population québécoise physiquement active : des recommandations [En ligne]. Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur. Disponible : https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/education/publications-adm/education/organismes-lies/CSKQ/CSKQ_Population-physiquement-active_Complet.pdf

Riopel-Meunier, J., Desbois-Bédard, L. 2025.  Évolution de la pratique d’activités physiques d’intensité modérée à vigoureuse chez les adultes au Québec, 2015 à 2021.  Institut national de santé publique du Québec, 28 p.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L’Indicateur de santé publique : Activité physique. Institut national de santé publique du Québec.  Consulté le [date].

Dernière mise à jour : 22 avril 2025

Tabagisme

En 2020-2021

NONE

La proportion de fumeurs diminue, passant de 24 % en 2008 à 15 % en 2020-2021. 

NONE

La proportion de fumeurs parmi les personnes défavorisées sur le plan matériel et social est plus importante que celle observée chez les personnes favorisées.

Les fumeurs actuels regroupent les catégories « fumeurs quotidiens » et « fumeurs occasionnels ».

Les graphiques de cette page présentent les données les plus récentes disponibles. Ils sont mis à jour lorsque de nouvelles données deviennent accessibles.

Les résultats des régions du Nunavik et des Terres-Cries-de-la-Baie-James ne sont pas présentés en raison d'enjeux liés à la disponibilité et la fiabilité des données.

Notez que, si des graphiques de comparaison sont présentés — qu’ils soient canadiens (graphiques 4.1a et 4.1b), américains (5.1a et 5.1b) ou internationaux (6.1) — la valeur du Québec peut différer de celle figurant dans d’autres graphiques. Cette différence s’explique par l’utilisation de sources de données distinctes entre les graphiques.  

Pour une interprétation juste des données – incluant la standardisation, les proportions brutes et ajustées, ainsi que les intervalles de confiance –   consultez la section “Méthodologie” au bas de cette page, la page “Informations sur les comparaisons” ainsi que le “Glossaire”.

Les graphiques de cette page sont interactifs :

  • En cliquant sur une série de la légende (ex. masculin), il est possible de la faire apparaître ou disparaître du graphique et l'échelle s'ajustera automatiquement.
  • Il est possible de télécharger les données en sélectionnant l’icône située en haut à droite des graphiques.
  • Par défaut, les genres réunis, la période la plus récente et le total des âges de l’indicateur sont affichés. Des menus de sélection sont parfois disponibles dans les graphiques et permettent d’afficher les données selon le type de proportion (ajustée ou brute), le genre (masculin ou féminin), des périodes antérieures ou des groupes d’âge spécifiques.
  • L’évolution dans le temps des données par région sociosanitaire peut être visualisée en cliquant sur une région dans la carte 3.1a. Pour comparer l’évolution de plusieurs régions, cliquez sur Maj + une région sur la carte.

Définition

L’indicateur porte sur la proportion de personnes de 15 ans et plus qui font usage de la cigarette conventionnelle tous les jours ou à l’occasion. Le tabagisme est la première cause de mortalité évitable et accroît le risque d’être atteint de plusieurs problèmes de santé comme le cancer ainsi que les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Les non-fumeurs exposés à la fumée de tabac sont aussi plus à risque de souffrir de ces maladies. Le tabagisme affecte également la santé du fœtus (INSPQ, 2024).

Précisions méthodologiques

Données du Québec

  • Les données proviennent de l’Enquête québécoise sur la santé de la population (EQSP). Celle-ci vise les personnes âgées de 15 ans et plus résidant en ménages privés et depuis 2014-2015, les personnes vivant dans certains ménages collectifs comme les résidences pour aînés (RPA) et les résidences intermédiaires et les ressources de type familial (RI-RTF). À ce jour, trois cycles de l’EQSP ont été réalisés : 2008, 2014-2015 et 2020-2021.
  • Cet indicateur est basé sur la consommation de cigarettes conventionnelles et présente la proportion de fumeurs actuels, qui correspond au regroupement des fumeurs quotidiens et des fumeurs occasionnels.
  • Le graphique 1.2 présente la répartition selon la typologie de fumeurs, laquelle comporte quatre catégories : les fumeurs quotidiens, les fumeurs occasionnels, les anciens fumeurs et les non-fumeurs (n’ayant jamais fumé ou ayant fumé moins de 100 cigarettes au cours de leur vie). Le cycle 2008 n’est pas disponible pour ce graphique.
  • L’indice de défavorisation matérielle et sociale présenté au graphique 2.2 est une classification en cinq quintiles : le quintile Q1 est le plus favorisé, tandis que le quintile Q5 représente le plus défavorisé. Cet indice reflète la situation sociale et économique des personnes qui demeurent sur un territoire donné et non celle d’un individu. Plus d’information est disponible à Indice de défavorisation matérielle et sociale | Institut national de santé publique du Québec.
  • La variable « sexe » est utilisée pour les cycles 2008 et 2014-2015 tandis que la variable « genre » est utilisée pour le cycle 2020-2021. Le genre « masculin » comprend les hommes cisgenres ainsi que les hommes transgenres. De même, le genre « féminin » comprend les femmes cisgenres ainsi que les femmes transgenres. Les personnes cisgenres sont celles dont le sexe assigné à la naissance est identique à leur genre. Les personnes transgenres comprennent les personnes dont le genre déclaré ne correspond pas à leur sexe à la naissance déclaré (Classification de cisgenre, transgenre et non binaire, Statistique Canada). Pour des raisons de confidentialité, et compte tenu de la petite taille de la population concernée, la publication de statistiques pour le groupe des personnes non binaires n’est pas possible pour cette enquête.
  • Cet indicateur présente à la fois des proportions brutes et ajustées selon l’âge. Les proportions brutes reflètent la fréquence réelle dans la population. Les proportions ajustées selon l’âge permettent de comparer l’évolution dans le temps ainsi que l’écart entre chaque région et le reste du Québec en contrôlant l’impact du vieillissement de la population. Toutefois, les proportions ajustées ne représentent pas la fréquence réelle et sont utilisées uniquement à des fins comparatives.
  • Dans les figures de comparaisons régionales 3.1a et b, les symboles (+) et (-) indiquent les résultats des tests statistiques comparant chaque région au reste du Québec. Un (+) signifie que la valeur de la région est significativement supérieure, tandis qu’un (-) indique qu’elle est inférieure. L’absence de symbole signifie qu’il n’y a pas de différence statistique. Les tests statistiques sont basés uniquement sur les proportions ajustées, et non sur les proportions brutes. À noter que la différence entre les cycles n’a cependant pas été testée.
  • La population de référence EQSP 2020-2021 a été utilisée pour calculer les proportions ajustées présentées dans l’indicateur, incluant celles par région des cycles 2008 et 2014-2015.
  • Les personnes résidant dans des réserves autochtones ou dans un logement collectif institutionnel (hôpital, centre d’hébergement de soins de longue durée, établissement pénitentiaire, centre de réadaptation) sont exclues de l’EQSP, de même que celles vivant dans la région du Nunavik. La région des Terres-Cries-de-la-Baie-James a participé uniquement au cycle 2014-2015 et n’est pas présentée dans l’indicateur.
  • L’échantillon de l’enquête est tiré du Fichier d’inscription des personnes assurées (FIPA) de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ). Par conséquent, toute personne non couverte par le régime québécois d’assurance-maladie est exclue, que ce soient des résidents non permanents n’ayant pas encore effectué les démarches pour être couverts par la RAMQ, ou en raison d’un oubli de renouvellement.  
  • Consultez les documents techniques de l’enquête sur le site de l’Institut de la statistique du Québec pour plus de détails.

Données canadiennes et internationales

  • Les valeurs du Québec peuvent varier entre les graphiques présentant uniquement les données du Québec et ceux présentant les comparaisons canadiennes. Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces différences : l'utilisation d'années ou de périodes distinctes, des sources de données différentes, ainsi que des dates de mise à jour des sources qui ne coïncident pas.
  • Les comparaisons internationales présentent les fumeurs quotidiens et non les fumeurs actuels.

Limites méthodologiques

  • L’usage de la cigarette électronique n’est pas considéré dans cet indicateur. C’est aussi le cas d’autres produits du tabac (cigares, cigarillos, etc.).
  • Le cycle 2020-2021 de l’EQSP a été mené dans un contexte de pandémie, ce qui a pu avoir eu un effet sur les habitudes de vie et les comportements.
  • Il n’est pas possible de faire un lien de cause à effet entre les variables.
  • Un biais de désirabilité sociale (donner une réponse perçue plus acceptable que la réalité) est possible dans les enquêtes, surtout concernant les comportements et habitudes de vie.

Références

Institut national de santé publique du Québec [En ligne]. Coup d’œil sur le tabac.

Camirand H. et autres (2023). Enquête québécoise sur la santé de la population 2020-2021, [En ligne], Québec, Institut de la statistique du Québec, 328 p.

Citation suggérée : Institut national de santé publique du Québec. (2025). L’Indicateur de santé publique : Tabagisme. Institut national de santé publique du Québec.  Consulté le [date].

Dernière mise à jour : 22 avril 2025

Dans l’œil de la COVID-19 : 5 ans plus tard

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