Un modèle logique pour comprendre les usages des écrans et leurs effets sur la santé des populations

Écrans et hyperconnectivité. La télévision, la tablette, le cellulaire, l’ordinateur, la console de jeux vidéo, le tableau blanc intelligent, la montre intelligente sont aujourd’hui les principaux appareils munis d’écrans et connectés à Internet que nous regroupons sous les termes « écrans ». Selon, le Grand dictionnaire terminologique de l’Office de la langue française, l’hyperconnectivité se caractérise par le « fait, pour un internaute, d’avoir un accès quasi permanent à Internet, quel que soit l’endroit, grâce aux appareils mobiles connectés. »

Faits saillants

Les effets sur la santé liés à l’utilisation des écrans constituent un phénomène complexe à saisir. Le modèle logique pour comprendre les usages des écrans et leurs effets sur la santé des populations est un outil de compréhension et d’analyse qui permet d’aborder les enjeux de santé et de bien-être liés à l’utilisation des écrans dans une perspective de santé publique. Élaboré en 2019 à l’INSPQ, il sert notamment depuis d’assise théorique aux travaux consacrés à la réduction des effets sur la santé liés à l’utilisation des écrans. 

Le modèle logique permet d’illustrer la complexité des mécanismes d’actions et des influences des écrans sur la santé et le bien-être de la population, et sur la société (fardeau sanitaire, inégalités sociales de santé). Appréhendé dans une perspective de santé publique, l’usage des écrans et ses effets, sont loin d’être des enjeux qui concerneraient strictement l’individu et le milieu familial, ils impliquent plutôt différents acteurs et plusieurs milieux. 

Par ailleurs, le modèle peut permettre aux différentes parties prenantes d’isoler les déterminants sur lesquels il est possible d’agir pour minimiser les effets sur la santé et le bien-être des populations. 

À l’aide de plusieurs exemples et de l’analyse d’une situation illustrant le potentiel du modèle, ce document vise à favoriser la compréhension et l’appropriation de ce modèle par les personnes œuvrant en santé publique et leurs partenaires.