Surveillance des troubles neurocognitifs majeurs : prévalence, incidence, utilisation des services hospitaliers et des médicaments de 2000 à 2019
- La prévalence et l’incidence ajustées pour l’âge des troubles neurocognitifs majeurs, incluant la maladie d’Alzheimer et les autres troubles neurocognitifs majeurs, au Québec, restent relativement stables de 2000 à 2019. Cependant, du fait du vieillissement de la population, le nombre absolu de personnes ayant reçu un diagnostic de trouble neurocognitif majeur a triplé entre 2000 et 2019.
- Les personnes ayant reçu un diagnostic de trouble neurocognitif majeur utilisent jusqu’à trois fois plus les services hospitaliers (hôpital ou urgence) que les personnes n’ayant pas reçu de diagnostic, et ce de manière constante de 2000 à 2019.
- Sur l’ensemble de la période, les personnes ayant reçu un diagnostic de trouble neurocognitif majeur utilisent plus fréquemment des psychotropes (benzodiazépines, antipsychotiques et antidépresseurs) que les personnes n’ayant pas reçu de diagnostic. Par exemple, en 2019, les personnes ayant reçu un diagnostic présentaient une proportion d’utilisateurs d’antipsychotiques 5 fois plus élevée. Ces psychotropes peuvent être inappropriés pour certaines personnes et dans certaines conditions.