Rapport d’activités 2016-2017 : contrôle de la qualité des installations de mammographie au Québec

Dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein, l’Institut national de santé publique du Québec s’est vu confier le mandat de la certification des équipements de mammographie. C’est le Laboratoire de santé publique du Québec qui réalise les travaux requis à cette fin. La certification est un élément normatif, soit le résultat positif de la rencontre des diverses exigences du contrôle de qualité des installations de mammographie au Québec.

La mammographie est réputée conduire à une détection précoce d’anomalies de la glande mammaire avec une sensibilité supérieure à la palpation. Pour ce faire, les images mammographiques doivent être de grande qualité. Le propos du présent rapport est exclusif au contrôle de la qualité des installations radiologiques conduisant à des images impeccables.

À la fin du mois de mars 2017, le Québec comptait 155 unités de mammographie dont 152 étaient certifiées. Spécifiquement, 145 des unités certifiées étaient localisées dans les 113 centres désignés et une additionnelle à l’Institut national de santé publique du Québec. Il est à noter que seulement les unités certifiées des centres désignés ainsi que les unités certifiées et gérées par l’Institut national de santé publique du Québec sont autorisées à réaliser des mammographies de dépistage dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein. Ces équipements étaient répartis à parts égales entre les établissements du réseau et les laboratoires d’imagerie médicale privés. La forte augmentation du nombre d’équipements radiographiques à capture directe (Direct Radiography – DR) observée au cours des dernières années s’est poursuivie. En effet, le nombre de systèmes à capture directe est passé de 16 au 31 mars 2012 à 88 en 2017. Quant aux appareils en mode radiographie sur plaques photostimulables (Computed Radiography – CR), 66 sont en opération alors que plus aucun centre n’utilise la technologie classique du film-écran.

Le parc d’équipements se renouvelle à un rythme constant. À chacune des dernières années, on constate qu’entre cinq et dix nouveaux équipements remplacent les anciens ou s’ajoutent au groupe d’équipements certifiés.

Des images sur fantôme RMI 156 ou l’équivalent sont analysées à chaque évaluation des centres, soit semestriellement. On constate que les objets de référence sont en moyenne mieux détectés avec les systèmes numériques, avec un léger avantage pour les systèmes de technologie à capture directe. Quant aux doses glandulaires moyennes requises, la technologie sur plaques photostimulables opère avec les mêmes doses que le faisait la technologie sur film, alors que la technologie à capture directe a réduit ces doses de près de 50 %.

En conclusion, la qualité des installations mammographiques au Québec est au rendez-vous. Cette qualité assurée entre autres, par la certification a pour but de contribuer à l’atteinte de l’objectif du Programme, soit la réduction du taux de mortalité due au cancer du sein. Le Laboratoire de santé publique du Québec a veillé à ce que tous les rapports de vérification soient présentés à temps, qu’ils soient complets et que les recommandations qu’ils contiennent soient réalisées adéquatement et promptement.

Type de publication

ISBN (électronique)

978-2-550-79684-8

ISSN (électronique)

2291-0743

Notice Santécom

Date de publication